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mardi, mai 21, 2024
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Coopération : Soutien des États-Unis pour la modernisation de l’administration douanière

La douane et les États-Unis sont partis pour le renforcement de la modernisation de l’administration douanière.

Confiance. Les partenaires techniques et financiers sont convaincus des efforts de modernisation de l’administration douanière et multiplient les initiatives de soutien aux autorités.

C’est le cas notamment du gouvernement américain qui a décidé de s’associer à l’administration douanière malgache en lançant un nouveau projet d’appui à la douane.

Digitalisation des procédures.D’une durée de deux ans, cette initiative qui totalise environ un financement de 1,25 million de dollars a pour objectif d’améliorer l’efficacité et la transparence du système actuel de gestion douanière de Madagascar. Un appui de plus pour la réalisation du plan stratégique de modernisation du système douanier qui comporte, rappelons 31 projets spécifiques dont certains sont déjà financés par des bailleurs bilatéraux et multilatéraux. Ce partenariat avec les États-Unis contribuera principalement à l’amélioration des procédures aéroportuaires, notamment en ce qui concerne la
gestion des passagers et le traitement des marchandises. Il s’agit notamment d’intégrer les services de livraison
express et le commerce électronique. Concrètement, l’appui se concentrera sur la digitalisation des procédures de dédouanement liées aux importations réalisées avec les colis express et le commerce électronique. « Cette digitalisation contribuera à accélérer les procédures et à sécuriser les recettes, tout en contribuant à la lutte contre les fraudes douanières », a expliqué le directeur général des Douanes, Zafivanona Ernest Lainkana dans le discours qu’il a prononcé, hier lors du lancement de ce projet, dans l’enceinte de l’Air Service Cargo à Mamory Ivato. Le projet facilitera également le travail des importateurs qui pourront par exemple anticiper sur certaines des décisions qu’ils auront à prendre en étant informés d’avance sur les possibles issues du dédouanement. Une fois que les nouveaux systèmes seront en place et que le personnel de la douane et les utilisateurs seront familiarisés avec les procédures, les recettes douanières et les échanges commerciaux avec Madagascar devront augmenter. Les délais de dédouanement pour les expéditions aériennes et maritimes ne devraient également pas dépasser deux jours.

Confiance exceptionnelle.Ce projet témoigne, par ailleurs, de la confiance exceptionnelle du gouvernement américain à l’endroit de l’administration douanière de Madagascar. Faut-il en effet rappeler que les appuis du gouvernement américain se concentrent généralement sur deux secteurs prioritaires que sont l’environnement et la santé., l’ambassadrice des États-Unis, Claire A. Pierangelo, a souligné l’importance de ce nouveau partenariat. « L’amélioration de la transparence et de l’efficacité des procédures douanières peut avoir des effets positifs en cascade sur l’économie malgache et contribuera à instaurer la confiance nécessaire pour accroître les investissements des entreprises dans le pays », a-t-elle déclaré. En ajoutant : « Nous sommes heureux desoutenir la douane dans cette étape importante pour le développement durable de Madagascar ». Notons que le projet est financé par l’Agence des États-Unis pour le Développement International et en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD). Il vise à améliorer la gestion des risques par la douane grâce à la mise en œuvre de nouvelles plateformes pour le traitement des données du fret aérien et maritime et à l’intégration de systèmes modernes dans les plateformes existantes.

Formation du personnel.Cette initiative améliorera la gestion des flux de travail en faisant appel à des experts externes pour aider à socialiser les nouvelles plateformes numériques et les processus de gestion, et se concentreront sur la formation du personnel de la douane et des utilisateurs du secteur privé pour naviguer dans les processus et les procédures afin d’améliorer la conformité et l’efficacité. Le PNUD pour sa part a exprimé sa fierté dans sa participation au projet.« Le PNUD est fier de contribuer à l’amélioration de l’accès commercial de Madagascar dans un monde où lecommerce et les échanges commerciaux sont des piliers essentiels pour atteindre le développement durable du pays », a déclaré la représentante résidente à Madagascar Natasha van Rijn. Cette initiative est, par ailleurs ,censée améliorer les échanges entre les deux pays.

R.Edmond.

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1 COMMENTAIRE

  1. DONNÉES DE POPULATIONS GASY: UNE PROPRIÉTÉ EXCLUSIVE DE L’ÉTAT MALAGAS
    Nos données ou data personal (noms, âges, adresse, éducation etc.) sont devenues l’or digital du moment, une immense source financières pour laquelle le secteur public (les États) et privé (les entreprises) se livrent une concurrence féroce pour les accéder et les exploiter. Mais Mada’ qu’on a longtemps habitué à la mendicité et aux Oui-Oui inconditionnels apparemment n’y voit rien dans tout ça. Et c’est toujours sur le dos des Gasy que tout le monde grimpe pour se faire fortune colossale avant de se tailler pour revenir nous proposer notre propre finance sous forme des fameux ’’aides’’ et ‘’credits’’. Loin d’être une critique éternelle sans substance de ce que l’on critique, ici on veut à juste titre demander sur la gestion et la destination de ces données qui aujourd’hui sont une grande ressource monétaire laquelle ni nous ni le pays n’en beneficient. Alors, l’USAID veux noius faire ses bons offices en nous‘’aidant’’ à améliorer les procédures aéroportuaires, en mettant l’accent sur la gestion des passagers et le traitement des marchandises? Détaillez-nous davantage sur ces bons offices.

    La matière grise du pays ne se trouve chez les gouvernants (État)mais plutôt chez les gouvernés (la population).Ceci dit, la question doit s’étendre,on doit à juste juste titre savoir où vont les millions des données de la populations Malgaches que les compagnies telecommunication telles que ORANGE, TELMA et AIRTEL récoltent au Madagascar? Combien génèrent ces données à ces compagnies? Notez que puisque ces ces données concernent la population Malgache, elles sont automatiquement des propriétés et copyrights exclusives de l’État Malagas.Une loi sur les données personnelles et leur gestion doit être impérativement établie.

    Alors, quand le media vient nous raconter des conte de fées pour bambins…qui se ridiculise? Un détail clair devra se faire sur les soi-disant nouvelles plates-formes de traitement des données du fret aérien et maritime que l’USAID veut ‘’ameliorer’’.Sur quel central ces données Malagas seront stockées et traitées ?…À la CIA? FBI? Ou à la centrale de l’OTAN (une organisation pacifique de defense)? Ce sont des légitimes questions ou des affirmations simples qui demandent des réponses ou contradiction aussi simples.

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