Dimanche dernier, l’Ivokolo de l’Avenue de l’Indépendance Analakely a prêté son cadre à un concert assez exceptionnel de la chorale La Polifonica qui a fait preuve d’une totale euphonie suscitant l’enchantement des spectateurs. Dans une étonnante complémentarité, un orchestre composé par Rindra, Sonn, aux claviers, Titi au saxophone et à la flûte, Ghino à la guitare et Toavina à la percussion, s’en est donné à cœur joie dans des répertoires qui ont enthousiasmé tous les amis du beau chant. Le mot n’est pas trop fort. En une époque où tout semble devoir être partagé, dimanche soir, c’est sans conteste le talent qui l’a été. Dans une parfaite tenue tant vocale que vestimentaire, La Polifonica a présenté des œuvres souvent étonnantes et très bien harmonisées, tels « S’il suffisait qu’on s’aime » de J.J. Goldman, « Il faudra leur dire » de Francis Cabrel, « Redemption song » de Bob Marley, « The sound of silence » de Simon and Garfunkel, « Waka-waka » de Shakira etc. A noter que La Polifonica a comme chef de chœur le Maestro Tanjona Rakotoarisoa.
Recueillis par Maminirina Rado
