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samedi, mai 18, 2024
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Concombre de mer sauvage : Suspension sine die des permis de collecte

Le Dr Mahatante Tsimanaorate Paubert informant sur les méfaits de la pêche Illégale, non déclarée et non réglementée pour un pays comme Madagascar.

Le ministère de la Pêche et de l’Économie bleue déplore une situation de surexploitation des concombres de mer dans la Grande île.

Une décision qui a été prise en fonction de l’historique des collectes et des exportations de concombres de mer si l’on s’en tient aux explications du Dr Mahatante Tsimanaorate Paubert, ministre de la Pêche et de l’Économie bleue en marge d’une conférence de presse organisée dans les locaux de son ministère, hier. La décision fait référence à la note d’information relative aux mesures restrictives des permis de collecte, de commercialisation et d’exportation des trépangs (concombres de mer sauvage) pour la campagne de 2024. Ainsi, selon ce document, « les permis de collecte et les autorisations d’exportation des trépangs déjà délivrés pour l’année 2024 sont invalides pour les régions Boeny, Sofia, Sava et Diana ». La lecture de cette missive fait savoir que la décision a également été prise compte tenu du contexte de pêche illégale de concombres de mer dans les eaux territoriales des Seychelles. Le ministère de la Pêche et de l’Économie bleue note également que « la délivrance de nouvelles décisions d’autorisation de collecte, de permis et d’autorisation d’exportation des concombres de mer sauvages, est également suspendue jusqu’à nouvel ordre » pour les mêmes régions.

Promotion. La conférence de presse d’hier a également été l’occasion de savoir que Madagascar abrite environ 38 espèces de concombres de mer selon les recherches menées. Sur les 38, quatre font partie des 5 000 espèces animales et 30 000 espèces végétales répertoriées dans les annexes de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction). Face à la raréfaction des individus, Madagascar s’est engagé dans la promotion de la culture des concombres de mer. « Depuis 1995, l’Institut halieutique et des sciences marines de Madagascar, sis à Toliara, a commencé les études pour restituer les stocks de ces espèces. Des essais de culture de concombre sauvage ont été initiés, ce qui a débouché à l’octroi pour Madagascar d’un brevet », a expliqué le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue. Cet engagement du pays à promouvoir l’holothurie culture se serait également manifestée par la mise en place de plusieurs sites de culture dans quelques régions du pays : Toliara, Antalaha dans la région SAVA ainsi que dans la région Diana. Très prisés sur le marché asiatique, les concombres de mer (environ 500 euros le kilo pour certaines variétés) se raréfient dans les eaux malgaches. Et avec elles, leur rôle écologique majeur de maintien de l’écosystème marin.  

José Belalahy

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