- Publicité -
mercredi, mai 21, 2025
AccueilPolitiqueSyndicats : Le DFP effectuera du « ampamoaka »

Syndicats : Le DFP effectuera du « ampamoaka »

L’Etat malgache est, pour la énième fois, pointé du doigt par les syndicalistes concernant l’atteinte aux libertés d’expression et d’opinion. En effet, selon la Conférence des Travailleurs Malagasy (CTM), le  fait de s’exprimer serait devenu une anxiété pour eux.

Rasoamananoro Lalao du FISEMARE ou « Firaisamben’ny sendikan’ny mpiasa malagasy revolisionera » décrit son inquiétude : « Quand nous, syndicalistes, nous exprimons sur un sujet, nous avons peur d’être interpellés par nos propos ». Avant de continuer que « personne ne nous écoute. C’est comme si nous prêchons dans le désert et seul l’écho se retentit ».

Chasse aux sorcières. Effectivement, nombreux ont été les leaders syndicaux ayant fait l’objet de « chasse aux sorcières » et qui ont vu leur situation se dégrader, loin d’être résolue. Pourtant, Tolojanahary Maharavo dit Doudou du « Dinika ho Fanavotam-pirenena » (DFP), lors d’une émission radiophonique dans laquelle il était invité,  il a formellement prévenu que « l’on ne pourrait jamais faire taire le DFP ». D’ailleurs, il a soulevé, toujours lors de cette émission, que « plusieurs dossiers seront exhibés ultérieurement par le DFP si les journalistes ne font aucune investigation ». Interrogé sur ces fameux dossiers, Doudou a esquissé qu’il s’agit entre autres d’un contrat de bail emphytéotique, d’un contrat de gérance, de la construction d’une maison qui fait polémique à Ivandry, etc. dont les conditions et les clauses sont méconnues et qui ont été signés illégalement. Pourtant, il n’omet pas de signaler que « le DFP est prêt à dialoguer avec le chef de l’Etat, uniquement avec le chef de l’Etat et non avec des médiateurs ».

Paperasses. Toujours dans le cadre de la transparence, le FISEMARE a fustigé le non-respect par certains investisseurs étrangers des textes en vigueur. Rasoamananoro Lalao a été claire : « Madagascar est un pays en voie de développement et c’est pour cette raison que les investisseurs font exprès de méconnaitre les lois ». Aussi lance-t-elle un appel à l’endroit des autorités étatiques. « Les syndicats doivent être impérativement consultés dans tous les projets d’investissement pour que les droits des travailleurs soient respectés », avance-t-elle. La CTM organisera une réunion la semaine prochaine à l’issue de laquelle sera élaborée une nouvelle stratégie pour l’année 2017.

Aina Bovel

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici