
Tabera Randriamanantsoa a mis les points sur les « i » hier face aux intox que certains essaient de véhiculer sur le choix du candidat du TIM aux Municipales d’Antananarivo. Un des six vice-présidents du RMDM (Rodobe ny Mpanohitra ho any Demokrasia eto Madagasikara), ce dirigeant du CRN (Comité pour la Réconciliation Nationale) a précisé que cette nouvelle plateforme de l’opposition n’a aucun problème avec le TIM. « Nous avons ensemble mis en place le RMDM. Nous avons décidé de propulser Marc Ravalomanana à sa présidence car il incarne pour nous l’opposition légitime et légale dans le pays. Marc Ravalomanana reste jusqu’à présent le président du RMDM. Quant aux candidatures aux Communales et aux Municipales du 27 novembre, le TIM est libre de choisir ses candidats. C’est son propre affaire. Par contre, le RMDM est prêt à collaborer si le TIM et Marc Ravalomanana le sollicitent. », a souligné hier Tabera Randriamanantsoa.
Alliances. En tout cas, certaines forces et entités politiques ont décidé de tisser des alliances pour mieux affronter les Communales du 27 novembre. D’autres sont pourtant confrontées à des problèmes de dissidence comme le cas de l’IRD à Antananarivo, avec la candidature de Feno Harison, celui que Andry Rajoelina a mandaté pour le représenter auprès de la CENI dans le cadre du suivi du traitement des résultats des présidentielles de 2018. Antananarivo ne fait pas exception. Dans plusieurs communes, des têtes issues des grandes formations politiques se présentent en indépendants faute d’avoir été sélectionnés durant le casting. Cette situation risque d’affaiblir leurs candidats officiels qui ne sont pas forcément les meilleurs.
R.Eugène