La journée du 8 mars, marquée par les festivités organisées par la mairie de Talata Volonondry, a pris une tournure dramatique dans la nuit. Aux alentours de 20 heures, la moto Jog 90 du DJ de l’événement a disparu derrière le podium, déclenchant immédiatement une alerte auprès de la gendarmerie locale. Un témoin a signalé un individu suspect en train de manipuler la moto volée. Les gendarmes ont alors lancé les recherches. Le lendemain matin, le principal suspect a été retrouvé chez sa petite amie. À l’issue d’une tentative de fuite avortée, il a été interpellé et placé en garde à vue. Sous pression, le voleur a révélé l’identité de ses complices. L’un d’eux a été appréhendé à Mamoriarivo, où la moto dérobée a été retrouvée dans une cachette, partiellement démontée. Lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont également découvert des sachets de cannabis.
Une tentative d’évasion qui tourne mal
Le drame s’est produit lors du transfert des suspects vers la brigade de gendarmerie. L’un des voleurs a prétexté un besoin naturel. Lorsque les gendarmes lui ont retiré les menottes, il en a profité pour éclabousser l’un d’eux avec ses excréments, lui salissant le visage et l’uniforme. Pris de court, l’agent a tenté de s’essuyer, offrant ainsi une ouverture au détenu pour lui arracher son fusil. S’armant de l’arme volée, le malfaiteur tente de s’enfuir. Devant la menace, les gendarmes ont procédé à plusieurs sommations, restées vaines. Face au danger imminent, ils ont été contraints d’ouvrir le feu. Touché à la jambe et au dos, le fugitif s’effondre. Il a succombé à ses blessures en raison d’une perte de sang importante.
Les premiers éléments de l’enquête révèlent que les malfaiteurs sont des récidivistes spécialisés dans le vol de motos et n’ont pas d’adresse fixe. Les deux complices restants sont actuellement en garde à vue, en attendant leur comparution devant la justice.
Yv Sam
