Un enfant de trois ans a été victime d’un jeu sexuel dans le district d’Atsimondrano. Les médecins ont constaté qu’elle aurait subi une agression sexuelle. L’accusé est un garçon de 12 ans, fils d’un militaire. Les faits se seraient déroulés il y a quelques jours. Les parents de la fillette ont déposé plainte. Mais avant d’aller voir la police, les parents de la petite ont informé ceux du garçon sur ce qu’a subi leur fille. Selon un proche de la victime, « l’enfant nous a affirmé que c’est lui, elle nous a parlé de ce garçon, fils d’un sergent… ». L’échange avec les parents du garçon était tendu au début. « Ils ont demandé un arrangement », poursuivent les proches. Peu de temps après, il y a eu un renversement de la situation. Les parents de la victime ont été accusés de fausse accusation. Un peu plus loin, le père du garçon a proféré des menaces à la famille de la fillette. « Il a menacé les parents de l’enfant avec une arme à feu… », raconte un témoin. Le père de dire que son enfant est innocent. Anéantie, la famille de la fillette a amené l’affaire au centre Vonjy Befelatanana. Pour l’heure, une enquête pour viol sur une fillette de trois ans, commis par un garçon de 12 ans, diligentée par la police des mœurs et des mineurs à Tanjombato est en cours. Hier, la victime accompagnée de ses parents a été mise en examen, a-t-on appris d’une source proche. D’après une source policière, « ce sont des faits d’une extrême gravité et nous devons prendre du recul, ainsi que vérifier méticuleusement toutes les informations ». De son côté, la petite est depuis très perturbée. Un proche de la victime raconte, « nous attendons les résultats de l’enquête ». Généralement, un jeu sexuel commis sur un enfant de moins de 15 ans est considéré comme une agression sexuelle, même si l’accusé est aussi mineur. Dans cette affaire, l’écart d’âge est de 9 ans entre les deux mineurs. Un tout petit enfant, âgé de 3 ans, ne peut exprimer son refus et encore moins donner son consentement. C’est un abus qui tient à la différence d’âge et au seuil d’âge irréfragable. En effet, l’écart d’âge entre les mineurs est pris en compte par les enquêteurs pour réfuter la thèse des jeux sexuels évoqués par les parents et les mineurs, eux-mêmes auteurs et victimes.
Yv Sam
