L’Agence des Transports Terrestres (ATT) a convoqué les trois coopératives des lignes Fifiabe, Fanantenana et Kofiamo desservant l’axe d’Ivato.
Hausse. Les tarifs ont connu une augmentation pour les lignes de transport public desservant l’axe d’Ivato. Lignes comprenant les coopératives Fifiabe, Fanantenana et Kofiamo. Il faudrait en effet débourser 800 ariary pour se rendre en ville pour chaque Tananarivien habitant Anosiala et ses environs. Une hausse considérable pour les nombreuses personnes qui font les trajets pour se rendre à leurs lieux de travail. La décision a été prise suite à une réunion tenue par des représentants de l’ATT et desdites coopératives samedi 20 octobre 2018 dernier. Une décision qui ne devrait toutefois prendre effet qu’à partir du 1er novembre 2018 prochain, selon le communiqué émanant de l’ATT, et qui a été prise dans le cadre de la hausse des tarifs à 800 ariary. D’autres hausses ont également été décidées. Les tarifs Vassacos-Ivato seront désormais à 600 ariary avec un demi-trajet unique de 500 ariary. Le trajet Vassacos-Anosiala est fixé à 800 ariary avec un demi-trajet de 600 ariary. Par ailleurs, le tarif est fixé à 1 400 ariary pour le trajet Ivato-Imerimandroso.
Contrepartie. La réunion a également permis à l’ATT de mettre les « points sur les i » quant au respect de la qualité des services. Une contrepartie octroyée par l’agence face aux revendications des responsables des coopératives a été annoncée. La hausse des tarifs des transports urbains est souvent l’occasion pour les observateurs de la vie publique de s’exprimer sur la qualité des services des coopératives de transport. Ces dernières sont souvent pointées du doigt pour le non-respect des droits des usagers de la route et pour la qualité des services qui laisse à désirer. Les coopératives de transport desservant Ivato sont par exemple connues pour le non-respect de leur cahier de charges. Comme l’a fait savoir un habitant d’Ivato : « Beaucoup de bus se contentent de faire Tanà-Andranomena au lieu de Tanà-Ivato comme ils devraient le faire. Il y en a qui ne dépassent même pas Ambohibao à partir de 16h ». Outre ces faits bien connus du public, surtout de ceux qui empruntent cet axe, le mauvais état des véhicules utilisés par les coopératives correspond également au non-respect des droits des usagers. Des efforts ont toutefois été menés par certaines coopératives, mais les usagers restent sur leur faim. Quoi qu’il en soit, par rapport aux tarifs de quelques coopératives desservant la capitale, l’initiative d’augmenter les tarifs Tanà-Ivato sont tout à fait compréhensibles.
José Belalahy