L’atelier sur les indicateurs des télécommunications et des TIC se déroule dans la salle de conférence de l’ARTEC (Autorité de régulation des technologies de communication) à Ivandry, depuis hier et se terminera ce jour. D’après le directeur de la régulation des marchés et de la sécurité numérique, Brillant Rakoto Ratsimanjefy, Madagascar a encore du mal à se positionner dans les TIC, faute d’indicateurs exploitables. « Les investisseurs étrangers et les grands acteurs de l’économie exigent des informations diverses avant de s’engager dans des activités à Madagascar. Et pourtant, les indicateurs ne sont pas encore très clairs dans ce pays. Certains seuils doivent encore être définis. Nous ne savons pas par exemple à partir de quelle performance peut-on qualifier un réseau Internet de haut débit à Madagascar. C’est pour cela que nous avons organisé cet atelier réunissant les opérateurs, l’Institut national de la statistique, le Ministère du Commerce, etc. », a-t-il expliqué. En effet, des seuils et standards sur les indicateurs seront définis dans le cadre de cet atelier réunissant des acteurs malgaches et d’autres issus de la Zone Afrique Centrale. De son côté, le ministre de tutelle, Neypatraiky André Rakotomamonjy a affirmé que Madagascar doit faire un grand pas en avant en termes de lutte contre la fracture numérique. En outre, la collecte des données sur les indicateurs des TIC présente encore certaines lacunes qu’il faudrait améliorer, d’après ses dires, pour avoir des indicateurs crédibles facilitant la prise des meilleures décisions pour tous les acteurs de l’économie, de la santé, de l’éducation et de tous les secteurs concernés par le développement du pays.
Antsa R.
