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vendredi, décembre 6, 2024
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Tendance et mode : Vers une « tropicalité » vestimentaire

le jeune homme de 21 ans, créatif et visionnaire

La création est le fruit de l’inspiration, celle-ci dépend de l’environnement… L’environnement produit des matières premières, celles-ci seront exploitées, transformées pour devenir un produit de la mode. Madagascar, comme tous les pays africains, promeut sa culture à travers la mode, cet art de représenter sa région. La partie orientale de Madagascar a un potentiel. Une région où est né Nomenjanahary Aimé Larry Damy alias AL Madagascar, le styliste. « J’aime bien porter des vêtements un peu différents de ce qu’on voit habituellement, c’est pourquoi j’ai créé des styles, des looks nouveaux … Et j’aime aussi attirer les regards…», a fait savoir ce jeune homme de 20 ans. En effet, depuis 2 ans, environ une trentaine de créations haute couture ont été exposées par ce jeune créateur. Tissu imprimé, landy, lambahoany et quelques tissus industriels sont les matières utilisées. Il promet qu’en Avril, Larry et son équipe débarqueront à Antsirabe pour un défilé inédit. Il est l’initiateur de défilés de mode gasy-gasy où il rehausse l’art vestimentaire malgache, qui ont lieu chaque année, les 25 et 26 juin depuis 2018. En fait, la création intéresse la jeunesse malgache. La fusion les intéresse. D’ailleurs, Larry en fait partie,« Je mélange mon style pour faire sortir l’originalité. Je fais ça souvent. Je mélange le malgache et l’égyptien par exemple. Et ça donne une autre tendance». Pour exposer sa création, il faut des mannequins, le jeune homme en a plus de 40, tous des amis. Voulant être les premiers à se vêtir de l’œuvre du créateur, les passionnés de mode s’efforcent de devenir les ambassadeurs des articles de mode sur les photographies ou dans les défilés de mode. Bien que la tendance prenne le dessus à Madagascar, les créateurs ont été touchés par la crise sanitaire. L’avènement de la Covid a aggravé la situation des artistes en herbe comme Larry. Déjà, les articles sont difficiles à vendre puisque les citoyens lambda ne parviennent souvent pas à les acheter. « C’est très cher. Je crois que de toute ma vie, je ne pourrai m’en offrir. Je comprends parfaitement que les matières premières sont rares ou difficiles à se procurer. Je crois que le monde du stylisme est réservé aux personnes extrêmement riches », atteste Anissa Reholy, une passionnée de mode. Par ailleurs, être créateur nécessite des ressources, de la patience, des relations pour que les produits soient bien présentés. « C’est la passion. Je vous le dis, je ne suis pas encore comme ces grandes figures. J’essaie parce que j’aime ce métier. Alors, je fais tout ce que je peux. L’objectif est d’aller au sommet ». Les tissus malgaches, l’art vestimentaire des littoraux sont devenus une tendance. C’est cette tropicalité, assortie avec la coiffure qui séduit les convaincus. Dès lors, bon nombre de créateurs basculent vers le style car c’est vendable.

Iss Heridiny 

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