« Après mon accident en 2014, c’était difficile de revenir en forme. J’ai mis 1 an pour revenir. 2015 était presque une année blanche à part le championnat de Madagascar où j’ai pu arriver jusqu’en demi-finale battu par Zakakely. Après cela, j’ai su que j’étais sur la bonne voie. Entre temps, il fallait faire une rééducation pour redevenir souple ».
Depuis 2016, il était licencié au club Acsa « Là-bas, il y a une structure d’entraînement, avec Ravalitera et Dina Razafimahatratra comme coachs et le Dr Clément comme préparateur physique. Cela m’a aidé à progresser davantage ». Cette structure a facilité son parcours. Côté alimentation, il essaie de manger sainement comme tous les sportifs de haut niveau.
26 ans, marié et père d’une petite fille, Atsarana, selon lui, au début, c’était difficile de conjuguer sport et vie de famille « parce que c’est tout nouveau autant pour moi que pour ma femme. Mais avec compréhension et planification, cela s’est vite arrangé. Ma femme est mon soutien moral et elle est toujours à fond derrière moi ».
Côté technique, il avoue « mon niveau actuel n’est plus très loin de celui que j’avais en 2011, 2012, 2013 où j’étais dans l’équipe nationale. Sinon, le niveau en général dans le pays n’est pas si mauvais non plus. En multipliant les tournois internationaux. Cela permet d’évoluer encore plus ». Sur le plan professionnel, j’étais journaliste sportif depuis 2014. Mais là je vais terminer mes études en faisant ma soutenance vers cette fin d’année ». Ce champion 2016, champion pour la 3e fois après 2003 et 2011 conseille aux jeunes champions d’avoir des objectifs dans la vie « et faire en sorte de les atteindre. Seul l’entraînement ardu fait évoluer. Et après l’effort, c’est le réconfort ».
Champion et frère de championne, il nous parle aussi de sa sœur Niriantsa « Elle a presque réussi sa vie aux USA. Là, elle a fini ses études et elle travaille dans une grande boîte qui concerne le sport. En même temps, elle s’entraîne toujours et fait des tournois, puisqu’elle a envie de représenter notre pays en Fed cup l’année prochaine ».
Pour son avenir sportif, il pense maintenir son niveau jusqu’à ce qu’il constate qu’il se sente fragile surtout physiquement. « Sinon, je vais essayer en même temps d’avoir un diplôme de coach pour aider les jeunes tennismen ».
Anny Andrianaivonirina
