
Pari tenu pour la section tennis de la CNaPS pour son Open qui a remporté un énorme succès auprès des participants issus des quatre coins de l’île. Un succès qui en appelle un autre, confie Randriantsalama Manan’Iala bien décidé à aider au mieux le tennis malgache.
L’Open de la CNaPS a permis à Harivony Andrianafetra de se rappeler nos bons souvenirs. Revenu au mieux, il n’a pas cédé devant le jeune Andritoavina Ratsimandresy en remportant la finale par 2 sets à 1.
Classe biberon. Très accrocheur notamment sur le jeu de fond de court, Harivony a puisé dans ce qui lui restait d’énergie pour arracher le troisième set, car après un premier set timide, Andriatoavina est parvenu à prendre le second set au grand bonheur d’un public ravi du spectacle.
Après cette guerre de générations, Harivony Andrianafetra n’entend pas céder, car au bout il y avait un million d’ariary à prendre. Et si on y ajoute cette fierté d’avoir gagné un beau duel, on comprend l’explosion de joie de Harivony à la fin de la rencontre.
La bataille a été aussi au rendez-vous chez les filles. Une bataille au sein de cette classe biberon qui fait miroiter aujourd’hui l’avenir du tennis féminin à Madagascar.
Match à l’usure. Sariaka Radilofe et Fitia Ravoniandro ont fait mieux en allant jusqu’au troisième set.
Autant le dire, les deux filles se valent, mais il a tout juste manqué un petit détail pour Fitia Ravoniandro victime de ce match à l’usure imposé par l’excellente Sariaka Radilofe dont on savait déjà le talent fort prometteur.
Mais à ce petit jeu, la fille de Rina Ravoniandro a aussi du talent à revendre. Une ascension presque fulgurante sanctionnée par de nombreux matches internationaux ont fini par offrir à Fitia une panoplie complète dans son jeu dont la finesse n’est pas le seul atout.
Les deux filles font en tout cas partie de cette relève bien malgache dont l’objectif est le même : faire mieux que Dally Randriantefy au cours d’une carrière chez les pros.
Clément RABARY