Rencontrer les grands noms de la petite balle jaune est un privilège et ce genre d’expérience ne peut être que bénéfique pour le tennis malgache. C’est ce qu’a vécu, Stéphane Rakotondrainibe pendant deux semaines à Paris.
A la tête de la fédération malgache de tennis de 2010 à 2013, Stéphane Rakotondrainibe et la petite balle jaune sont inséparables. D’ailleurs, le tennis est plus qu’une passion, un sport familial. Sa femme est une ancienne joueuse de l’équipe nationale et son fils Sampras Rakotondrainibe est le meilleur en U12 garçons. A chaque compétition, il ne rate pas les occasions que ce soit au niveau national, ou sur la scène internationale. Tout récemment, Stéphane et Hanitra Rakotondrainibe ont assisté au tournoi de Roland Garros qui a vu le sacre de Garbine Muguzura chez les dames et de Novak Djokovic chez les hommes. Pendant le séjour en terre française, il a rencontré les dirigeants de l’instance mondiale du tennis, David Haggerty, le président de l’ITF, de Tarak Chérif, résident de la CAT (Confédération Africaine de Tennis) et Jean Gachassin, président de la Fédération Française du Tennis. « Ça y est, le rideau de Roland-Garros 2016 est tombé. Avant tout, merci aux différentes instances internationales du monde du tennis et surtout au président de la Fédération Française du Tennis, Jean Gachassin qui a organisé son dernier Roland-Garros avant la fin de son mandat. C’était vraiment magique à tout point de vue: pour nous qui avons grandi sur la terre battue, c’est le tournoi du grand chelem par excellence. Se sentir privilégié dans ce monde qui nous a toujours paru inaccessible est vraiment magique. Il y a eu un concentré de contacts des gens les plus influents du monde du tennis et du showbiz. Tennistiquement, le spectacle a été époustouflant et c’est juste grandiose d’avoir vu ces champions mondiaux d’aussi près » a déclaré Stéphane. Lui qui vient d’être nommé directeur des Projets et du Partenariat auprès du Ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique.
Rencontres. Rencontrer les grands noms de la petite balle jaune est un privilège et ce genre d’expérience ne peut être que bénéfique pour le tennis malgache. C’est bénéfique en termes de contact, lobbying et aussi sur le plan technique. Pour rappeler le passage de Stéphane Rakotondrainibe à la tête de la FMT, toutes les équipes nationales ont participé à toutes les rencontres internationales importantes tous frais payés, organisation de la Coupe Davis match de barrage en groupe II contre Luxembourg. « La FFT n’a pas oublié mon passage à la FMT. Et que j’ai réussi à vulgariser le tennis en diffusant des tournois sur la chaîne nationale ainsi que canal Satellite. Ils savent qu’en moins de deux ans j’ai réussi à éponger la dette de 50.000 USD de la FMT. Beaucoup d’efforts ont été faits » a poursuivi Stéphane. Tout évolue bien dans le tennis et beaucoup restent à faire encore dans le tennis à Madagascar. Et lui d’ajouter « Je n’ignore pas ce qu’ont fait les anciens dirigeants et nos champions comme les Randriantefy, mais une grande réforme doit être faite, avec l’aide de l’État. L’État doit mettre en place une vraie politique du sport, car il est prouvé maintenant que le sport est un facteur vital de cohésion, d’intégration et de réussite sociale. La fédération et l’Etat doivent avoir une proche collaboration, avancer main dans la main. Et surtout, il faut arrêter de politiser le sport, ça ne fait que tuer l’envie et la volonté des jeunes qui veulent percer « socialement » par le biais du sport. Il faut un cahier des charges, accompagné d’une vraie politique des sports. C’est valable pour toutes les fédérations».
T.H
