Son procès s’est tenu mardi dernier au tribunal de Bagnols-sur-Cèze. Il écope de sept ans et six mois de prison ferme ainsi que d’une autre peine sursitaire de trois ans pour respectivement tentative de viol et introduction illégale dans un domaine privé. Les faits remontent au mois d’août 2021 lorsque le Malgache, pourtant marié, a fait irruption dans la chambre d’une femme pour tenter une agression sexuelle. Selon le récit de la presse locale, elle a lutté de toutes ses forces pour contrer le prédateur. En vain. Frappée, étranglée et mordue au visage, la femme a commencé à perdre espoir et son agresseur a abusé d’elle. Alors que la jeune femme commençait à s’étouffer, elle a prié en arabe. Aussi étrange que cela ne puisse paraître, ce recours a fait reculer le prédateur sexuel. Il a lâché prise et à cet instant, la femme en a profité pour prendre la poudre d’escampette. Elle a réussi à fuir en sautant par la fenêtre. Durant l’enquête qui s’est basée sur l’analyse des empreintes, l’étau s’est resserré sur le Malgache de 36 ans. Son dossier judiciaire a montré qu’il a déjà été condamné pour viol en 2011. Autant de faits qui ont poussé les limiers à mettre la main sur ce récidiviste. Après sa détention provisoire, l’affaire a été jugée un an après avec la peine sus-évoquée. Bien qu’il ait nié en bloc toutes ces accusations, le juge trouve ses arguments incohérents avec les faits.
D.R