- Publicité -
lundi, mai 19, 2025
AccueilCultureThe Shiny Happy People : De l’indie rock, pur et dur

The Shiny Happy People : De l’indie rock, pur et dur

Les cinq membres du groupe TSHP : Aro, Matthieu, Miguel, Dina et Tony (de G à D).

Cette année, The Shiny Happy People (TSHP) a propulsé la musique indie sur le podium, à Madagascar. Ce groupe a parcouru un petit bout de chemin qui lui a permis de conquérir le cœur de nombreux fans partageant le même feeling et les mêmes goûts musicaux que lui.

The Shiny Happy People est un groupe de rock indépendant qui a vu le jour vers le début de l’année 2017. Il est composé de cinq garçons liés par la même passion : la musique. Les membres ne se connaissaient pas auparavant. C’est par le biais d’amis communs qu’ils se sont rencontrés. Le choix du nom de ce groupe provient du titre éponyme de la chanson des R.E.M. « De nombreux groupes tirent leur nom à partir de titres de chanson. Je trouvais ça stylé, alors je me suis dit : pourquoi ne pas faire la même chose avec nous ? », explique le fondateur. TSHP, ce sont cinq gars ambitieux qui se voient avec au moins trois albums, explorer de nouveaux genres dérivés de l’indie et réaliser une tournée internationale avec un label indépendant, dans dix ans.

Tony, le grand amateur d’indie rock qui veut partager sa passion. Andriamanana Tony est le fondateur, lead vocal et auteur/compositeur du groupe. C’est en s’inspirant des faits du quotidien qu’il écrit des chansons poignantes et sensibilisatrices. Fan du bon vieux punk et de pop rock, il a découvert la culture indie grâce à une amie. Il a tout de suite été conquis.  C’est un admirateur des « Arctic Monkeys », groupe de rock indépendant de renom international. « Ils constituent mon influence principale », explique-t-il. C’est grâce à lui que les autres membres du groupe ont découvert ce genre musical. Outre la musique, Tony aime la cuisine, la lecture, les jeux de société et l’art. A la question comment te décris-tu dans le groupe, il répond « Je suis certainement le plus fou dans TSHP ».

Matthieu, le petit benjamin. Rabearimanana Matthieu est le claviériste. Avant que Tony ne lui ait fait découvrir le monde de la culture indie, il jouait d’abord de la musique classique et écoutait de la  pop. C’est un fan de Queen et de Coldplay. Malgré quelques désaccords avec ses proches concernant le monde de la musique, Matthieu est décidé de vivre à fond sa passion, en jouant dans TSHP. Sinon, c’est aussi un grand amateur de jeux vidéo et de lecture. Matthieu est le plus jeune des cinq membres. « Etant le benjamin, je suis le moins mature de nous cinq. Et je suis le plus bavard ! », raconte-t-il.

Dina, pas très loquace mais rempli de talent. Le lead guitariste des TSHP est Ramangalahy Dinaniaina ou Dina. Ses débuts dans le groupe ont été assez « mouvementés ». Dès son intégration, TSHP devait faire un live. Il a alors dû faire des répétitions intensives. Dina écoutait principalement du métal avant de découvrir l’indie rock – toujours par le biais de Tony. Ce nouveau genre a immédiatement plu à ses oreilles. En tant que guitariste, il apprécie particulièrement les prestations de Biréli Lagrène, un guitariste de jazz. Le jeune homme est 3Diste et a un penchant pour les jeux vidéo. « Contrairement à Matthieu, je suis sans doute le moins bavard de notre groupe », avoue-t-il.

Aro, celui qui est timide et minutieux. A la basse, il y a Ratsimbason Aron’ny Aina. Avant la création du groupe, Dina et lui étaient amis. De ce fait, il nageait aussi dans le monde du métal. Tout comme son ami, c’est Tony qui lui a fait écouter pour la première fois la musique indie. « En écoutant ce nouveau genre, je me suis senti comme un enfant émerveillé devant un nouveau jouet », dit le jeune homme. Durant ses premiers pas dans le groupe il était surexcité de jouer quelque chose qui lui était nouveau. Son auto-description parmi les membres de TSHP nous apprend qu’il est le petit timide mais aussi celui qui se soucie de tous les détails. « C’est aussi le BCBG du groupe », rajoutent à l’unanimité les quatre autres membres. En plus d’être musicien, il appartient à un groupe d’orchestre ; et il y est à fond. « Je suis aussi celui qui a toujours faim », rigole-t-il. C’est en effet un accro de gastronomie.

Miguel a des airs de hipster avec sa barbe. Miguel Todisoa, connu de la majorité de son entourage par son surnom « Rabevolombava », se trouve derrière la batterie. En 2012, Tony et lui appartenaient tous les deux à Mozaïka, le club de musique d’UCM. C’est de cette manière qu’ils se sont connus. Tony l’a abordé en lui parlant de son projet de fonder un groupe. « J’ai accepté sur le coup parce que ça faisait un moment que l’idée de  rejoindre un groupe me trottait dans la tête », explique Miguel. Il connaissait déjà la musique indie, auparavant ; et écoute surtout de l’indie pop. Son groupe préféré est Finish Ticket. « Sinon,  j’ai deux autres grandes passions : le dessin et la science en général », rajoute-t-il. Dans TSHP, il se décrit comme étant le plus rêveur.

Actuellement, les cinq gars ont huit chansons présentables en live. Parmi les meilleurs titres, ils citent « Juliet », « For your life », « I’m a fool » et « Anatin’ny alina ». Afin d’améliorer la musique qu’ils font, ils sont ouverts aux nouveaux musiciens, notamment les violonistes et les trompettistes. Après être montés sur les scènes de Rock’n’Blues II, Mozaika, Indie Madagascar Tour 2017, Let’s Play the Party ou encore Beatles, The Shiny Happy People donne rendez-vous aux fans et à tous ceux qui veulent les découvrir, à Roxicomania, le 30 décembre. Ce sera leur dernier live de l’année.

Kanto Andraina

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici