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jeudi, mars 28, 2024
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Théâtre poétique : « Mampangidihidy Z » déclasse les clichés

Ambiance studieuse et accueillante dans les loges de l’Ivokolo avec Avelo Nidor au centre et les comédiennes de « Mampangidihidy Z ».

L’Ivokolo Analakely s’est réservé un après-midi théâtral samedi avec la pièce « Mampangidihidy Z » d’Avelo Nidor. Une mise en scène bien structurée et un dialogue en 38 poésies. 

« Hélas, la pièce connaît une mauvaise fin », admet le poète/metteur en scène, Avelo Nidor, dans les loges de l’Ivokolo Analakely. Samedi après-midi, sa pièce théâtrale « Mampangidihidy Z », éponyme de son nouveau recueil de poésies, a été présentée sur les planches. Pour ce faire, « nous avons recueilli des poésies de 1999 jusqu’à 2022… 38 poèmes en constituent donc le dialogue », explique-t-il. À travers cette pièce, l’art poétique malgache suit une dynamique adaptée aux besoins actuels. La jeunesse de l’auditoire à l’Ivokolo, autant férue d’Internet que de belles rimes, a nécessité de varier le spectacle. Chose aisée dans la première intention, mais maintenir l’équilibre entre le beau de la poésie et le relief du théâtre, qui est une discipline à part entière, a requis une mise en scène millimétrée. Une fin heureuse aurait sans doute donné une texture plate à « Mampangidihidy Z ».

Huit personnages ont fait ressortir les émotions à travers des poésies/dialogues comme « Vola madinika », « Nasaika fanindroany » ou encore « Sangy mihoatra ny fo ». Les poètes sont souvent caricaturés d’écorchés vifs, comme si la déception était une essence créatrice pour eux. Ici, Avelo Nidor a su orienter cette impression sur une vision nouvelle. Malgré les écarts temporels, le dialogue s’est imbriqué naturellement. « Je n’ai jamais pensé que les poèmes allaient être en interaction quand je les ai écrits », soutient–il. Dès lors, la pièce prend plus des airs de medley, une géographie de l’amour selon le poète. Faisant penser qu’il ne donne pas de crédit ni de foi à l’amour, puisqu´aboutir à une histoire « tout est bien qui… ne finit pas bien », avec des poèmes étalés sur plus de vingt ans, il fallait le faire.

Maminirina Rado

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