
Le TIM est officiellement reconnu comme parti d’opposition. Le récépissé y afférent a été délivré, hier, par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation. « Ce récépissé est la suite logique de notre démarche qui consistait à déposer auprès du ministère en charge des Affaires politiques, une déclaration officielle en tant que parti d’opposition. Le TIM n’a fait que se conformer à la loi n°2011-013, portant statut de l’opposition et des partis d’opposition », a expliqué hier la secrétaire générale du TIM Olga Ramalason. Cette dernière de préciser que la formation politique de l’ancien président Marc Ravalomanana est jusqu’ici le seul parti reconnu officiellement comme étant d’opposition.
Effectivité. Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a délivré hier un récépissé au TIM, mais l’effectivité de la loi n°2011-013 est une autre chose. Adoptée en 2011, aucune des dispositions de ce texte législatif n’a été appliquée, faute de décrets d’application. Huit ans après, l’effectivité de la loi en question est plus que jamais réclamée. Dans son discours du 14 juillet, l’ambassadeur de France Véronique Vouland-Aneini a mis l’accent sur la nécessité d’une opposition constructive capable de jouer le rôle de contre-pouvoir. Normalement, la désignation du chef de l’opposition officiel ne devrait plus tarder. La nouvelle Assemblée nationale débutera d’ailleurs sa session spéciale ce jour. Ce chef de l’opposition officiel siègera à l’Hémicycle, avec le même rang protocolaire d’un vice-président de l’Assemblée nationale. Le chef de l’opposition officiel ne sera pas forcément un parlementaire.
R. Eugène