La gabegie des taxi-be reliant Antananarivo-Ivato a été dénoncée à maintes reprises par les usagers. Ces derniers ont déposé des doléances auprès des responsables compétents pour leur rappeler le respect obligatoire du cahier des charges. Ils seront ainsi convoqués à une réunion au Tranompokonolona Ivato ce jour. Les responsables auprès du ministère des Transports, de la gendarmerie nationale, des coopératives de transport desservant cette ligne, des défenseurs des droits des consommateurs y seront également présents. L’objectif de cette rencontre est de rappeler le contenu du cahier des charges que ces transporteurs sont contraints de respecter.
Mesures. Le non-respect des mesures sanitaires et les demi-trajets font leur retour. Depuis l’annonce de la fin de l’état d’urgence sanitaire, nombreux sont les « taxi-be » qui ne respectent plus le nombre de passagers par banquette, surtout en début de soirée. Bien que la préfecture de police ait déjà annoncé qu’il ne devrait y avoir que deux passagers par banquette et que le port du masque est toujours obligatoire dans les transports en commun, la réalité est tout autre. « Ils craignent plus la police que la pandémie. Le contrôle du respect des mesures sanitaires devrait être davantage renforcé », selon Malala Andrianarisoa, usager.
Formations. Le ministère des Transports et de la Météorologie a récemment organisé une formation pour les transporteurs auprès de la coopérative KOMPIAMA. Ce renforcement de capacité sera étendu sur tout le territoire national dans le cadre de la réduction des accidents de circulation, mais également pour améliorer la qualité de service des transports en commun. Une attestation sera délivrée à la fin de chaque formation.
Narindra Rakotobe
