Comme on pouvait s’y attendre, les premiers impacts de la hausse des prix à la pompe fixés en ce début de semaine sont l’augmentation des tarifs des transports sur les zones nationales et régionales. Une hausse qui, en plus de ne pas avoir bénéficié des mêmes préparations psychologiques que celle des transports urbains de la capitale, est loin d’être proportionnelle à celle des prix à la pompe. En effet, dans certaines dessertes, les tarifs ont grimpé de plus de 40% tandis que d’autres sont allés jusqu’à 60 voire 80%. Pour faire Antananarivo-Toliara par exemple, le tarif actuel est de 74 000 Ar tandis que le tarif pour Antananarivo-Fort Dauphin est monté jusqu’à 140 000 Ar. Pour les axes Nord-Ouest, le trajet Antananarivo-Antsiranana coûte actuellement 120 000 Ar. Pareil sur la desserte Capitale-Côte Est. Antananarivo-Toamasina varie entre 30 000 et 35 000 Ar depuis la matinée d’hier. Si des discussions ont eu lieu entre les tenants du pouvoir et les transporteurs urbains de la capitale, les transporteurs des zones nationales et régionales quant à eux ont décidé de directement suivre la tendance à la hausse des prix à la pompe et surtout de décider des tarifs par leurs soins. Ce qui est en soi normal et légitime. La hausse des tarifs des transports nationaux et régionaux annoncent la succession des diverses hausses des prix de nombreux produits et services.
José Belalahy
