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vendredi, mars 29, 2024
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Transport urbain : Les tarifs à 800 Ar appliqués par certains taxis-be

Entre le tarif à 600 Ar et celui à 800 Ar, le Tananarivien n’a d’autre choix que de payer.

Certaines coopératives ont gardé les tarifs décidés avec la Présidence de la République et des représentants de l’UCTU ou Union des Coopératives de Transport Urbain. D’autres ont opté pour plus.

Tantôt le tarif des taxis-be de la capitale est à 600 Ar, tantôt il est à 800 Ar. Pour les Tananariviens, il s’agirait plus d’un jeu de hasard et de croiser les doigts pour que le ticket du taxi-be qu’ils prendront soit le moins cher. En effet, certaines lignes desservant les quartiers d’Antananarivo comme celles du FMA ou Fitaterana Mirindra Antananarivo (FMA) ont opté pour une «correction» de la hausse du tarif des transports publics urbains et ont fait fi du prix fixé au haut sommet de l’État il y a de cela quelques jours passés. Les coopératives motivent l’application de ce tarif par « l’inflation galopante et non maîtrisée dans laquelle se trouve embourbé le pays ». Cette dernière impacterait de façon conséquente la hausse du coût d’exploitation, si l’on s’en tient toujours aux transporteurs. Il conviendrait de noter que les coopératives ayant opté pour le ticket à 800 Ar ont annoncé l’application de ce nouveau tarif à partir de samedi dernier. D’autres lignes quant à elles ont décidé de maintenir les tarifs à 600 Ar.

Taxi. La tendance à la hausse des frais de transport s’observe également chez les taxis de la Ville des Mille. « La course est passée de 7 000 – 8 000 Ar à 10 000 Ar », avance Zazà, un chauffeur de taxi qui opère du côté d’Ankorondrano. Tarif qui change en fonction de la distance à parcourir, continue d’expliquer notre source. À en croire Zazà, la situation actuelle ne permet plus le maintien des anciens tarifs et les chauffeurs de taxi ne font que suivre la tendance actuelle dictée par la hausse des prix à la pompe. Profitant de l’occasion, Zazà fait également savoir qu’une « baisse du nombre de personnes ayant eu recours à ses services depuis l’application des nouveaux prix du carburant. Les gens rechignent à prendre un taxi et optent plus pour les taxis-be ». Avec la hausse continuelle des prix des carburants, les transporteurs de toutes les régions du pays affirment « craindre le pire » pour l’avenir de leurs activités. Si ceux-ci craignent pour leurs activités, les foyers malgaches, qui sont majoritairement pauvres, subissent de plein fouet cet effet boule de neige de l’inflation.   

José Belalahy

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