« La fenêtre d’opportunité avait été ouverte, mais elle n’a pas été exploitée ». Le constat est fait par de nombreux observateurs ayant espéré que la fin de la guerre des 12 jours entre Israël et l’Iran amènerait une dynamique de paix dans la région. La routine de la guerre a repris le dessus et Gaza n’a pas profité de l’éclaircie qui était apparue. Les bombardements ont repris sur les quartiers nord de l’enclave pour « éliminer le Hamas ». Les souhaits d’une paix prochaine exprimés par Donald Trump, cependant, existent et ils n’ont pas freiné Benyamin Netanyahou. Mais le désir du président américain ne peut pas être contrarié et cette paix n’est peut-être pas si lointaine.
Un accord de paix dans les jours à venir ?
La guerre entre Israël et l’Iran a soudé les habitants de l’État hébreu. Ils ont été unis autour de leur Premier ministre. Mais la fin du conflit a été vécue comme l’espoir de vivre dans la concorde et de chercher les moyens de mettre fin à l’autre guerre. La partie la plus extrémiste du gouvernement n’a pas renoncé à ses objectifs : détruire le Hamas. Ce lundi, des raids de grande ampleur ont repris. Ils ont, paraît-il, été couronnés de succès, mais ils ont causé la mort de nombreux civils. La contestation a repris dans le pays et les manifestations se sont de nouveau déroulées pour demander au Premier ministre de mettre fin aux opérations militaires et tout faire pour la libération des otages. Benyamin Netanyahou affirme que les buts poursuivis sont clairs : l’élimination de l’organisation palestinienne ainsi que le retour des otages. Il propose à ses ennemis une capitulation. Ces derniers la refusent absolument. Ils proposent un cessez-le-feu, un retrait des troupes israéliennes et la libération des otages. Donald Trump avance qu’un accord devrait être conclu bientôt. Il ne s’agit pas de propos en l’air. Les événements vont peut-être s’accélérer très vite.
Patrice RABE