C’est une campagne électorale finalement sans tambour ni trompette que l’on a découverte hier. Il n’y a pas eu beaucoup de surprises, ce premier jour car les shows électoraux se sont tous ressemblé. Aucun des candidats n’a fait preuve d’originalité, organisant un long cortège jusqu’au lieu de rassemblement et ayant à ses côtés une pléiade d’artistes. Pour le moment, il n’y a donc rien de nouveau dans la manière d’essayer de séduire les électeurs.
Un début de campagne sans tambour ni trompette
Ce premier jour n’a en rien différé du lancement des précédentes campagnes électorales. En fait, cela s’est passé même calmement, puisque seuls les candidats Hery Rajaonarimampianina, Roland Ratsiraka, Didier Ratsiraka et Andry Rajoelina ont essayé de marquer le coup. L’ancien chef de l’Etat a investi le stade « Antanikatsaka » à Itaosy. Il a fait un meeting classique avec en préambule un show d’artistes pour chauffer l’assistance. Il n’y avait là rien de nouveau, mais il a donné l’impression d’entrer de plain-pied dans le vif du sujet. Didier Ratsiraka était à Ankazomanga, mais il n’a pas réussi à drainer la foule. C’est à Diégo qu’Andry Rajoelina a entamé son marathon électoral. Le candidat n°13 a voulu montrer qu’il a conquis le cœur des électeurs de la ville. Sa venue à Antsiranana a été réglée comme sur du papier à musique. C’est une arrivée en vedette qui a été organisée avec un cortège haut en couleur. Roland Ratsiraka a également été sur place et n’a pas voulu être en reste. Il a voulu tenir la dragée haute à son concurrent. Lui aussi a attiré beaucoup de monde. On ne sait pas qui a été le vainqueur de ce duel à distance, mais chacun peut se targuer d’avoir fait le plein de sympathisants. La campagne électorale ne fait que commencer. On va voir quelle tournure elle va prendre. Ces trente jours vont être longs, très longs et il va falloir essayer d’entretenir l’intérêt des citoyens.
Patrice RABE