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mercredi, mai 21, 2025
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Un deuxième tour sous le signe de l’incertitude

C’est un deuxième tour plus incertain que jamais qui va avoir lieu ce 24 avril. Tous les calculs qui ont été faits à propos des reports de voix ne tiennent plus, le paysage politique français étant complètement chamboulé. Marine Le Pen est plus que jamais décidée à séduire l’électorat français et remporter les suffrages dans une dizaine de jours. Elle fait douter un Emmanuel Macron qui a senti le danger et qui va jeter toutes ses forces dans la bataille. Il mène une campagne de persuasion sur le terrain. L’avenir n’est pas écrit d’avance et celui ou celle qui dirigera la France aura conquis l’Elysée de haute lutte.

Un deuxième tour sous le signe de l’incertitude

Cette élection présidentielle est différente de celles qui l’ont précédée. La France est à un tournant de son histoire électorale. Les observateurs font le parallèle avec le scrutin de 1981 lorsque la France avait opéré un véritable changement de régime. Elle entrait alors dans une nouvelle ère avec l’arrivée d’un Président socialiste à l’Elysée. La compétition n’ avait jamais été aussi incertaine et le 11 mai 1981, François Mitterrand était élu avec un score extrêmement serré. L’alternance que l’on ne croyait pas possible avait eu lieu. En 2022, le scénario d’il y a vingt ans peut se reproduire. Le président sortant Emmanuel Macron risque d’ être supplanté par celle qu’il a battue il y a cinq ans. Cette dernière a beaucoup appris de son expérience malheureuse de 2017 et a réussi la dédiabolisation de son image. Elle s’est évertuée à monter son côté humain et se veut être une femme politique proche des Français. Elle a décidé de s’adresser aux catégories sociales défavorisées et elle a abordé les thèmes de la vie chère et de la revalorisation de leurs revenus. Emmanuel Macron est arrivé loin en tête au premier tour, mais il n’est plus aussi sûr que cela sera suffisant pour dépasser largement les 50% au second tour. Il a senti le danger. Il a décidé de mener une campagne active sur le terrain et de dialoguer avec les gens. Les douze jours de campagne qui restent ne sont pas superflus pour qu’il essaie de convaincre la partie de l’opinion qui lui manifeste sa défiance.

Patrice RABE

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