C’est un discours sobre et sans emphase que le président de la République de Madagascar a prononcé,hier, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU. SEM Andry Nirina Rajoelina a été en harmonie avec tous les dirigeants des nations frappées depuis l’année dernière par l’épidémie de Coronavirus, et qui se remettent lentement de ses effets. Le Chef de l’État a parlé des efforts déployés par le pouvoir malgache pour sortir de la crise qu’a traversé le pays et qui commencent à porter leurs fruits. Tous les aspects du cas malgache ont été présentés, que ce soit les problèmes qui ont surgi et qui impactent le quotidien des habitants de la Grande île, ou les débuts de solution apportés pour remonter la pente.
Un discours sobre et sans emphase
Les premiers mots du président malgache ont été adressés au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutierrez dont il a salué le leadership à la tête de l’organisation face à la pandémie. C’est ensemble, a-t-il souligné, que les nations réunies à cette A.G vont réfléchir aux stratégies adéquates pour faire face aux effets de la Covid-19 et pour relancer l’économie de l’après Coronavirus. C’était une guerre sans arme à laquelle le monde a été confronté avec un ennemi invisible et qui a provoqué la mort de 4,5 millions de personnes. Le bilan est désastreux en matière de pertes d’emploi, faisant basculer une grande partie des populations dans l’extrême pauvreté. Face à cette adversité, Madagascar a dû faire preuve d’audace et d’ingéniosité. La perception que l’extérieur a d’un pays en développement est toujours négative. Il est temps que cela change. On prédisait un cataclysme sanitaire sur le continent africain. Cela n’a pas eu lieu. Dans le cas de Madagascar, une attitude positive a été adoptée et des efforts ont été fournis pour rattraper le retard de développement. La crise climatique a frappé de plein fouet. La Grande île n’a pas été épargnée. Les habitants du Sud de Madagascar en paient le lourd tribut avec une sécheresse récurrente. Et enfin, des termes bien pesés pour évoquer la question des îles éparses qui reste une blessure douloureuse pour le pays.
Patrice RABE.