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samedi, avril 20, 2024
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Un parcours  plus  difficile que prévu pour le régime

Le changement voulu par le régime en place continue et ce dernier n’y va pas de main morte. La valse des limogeages et des nominations continue  et elle s’amplifie. Les responsables dans les ministères ont été changés et   les nouveaux arrivés sont assujettis, eux aussi, à une obligation de résultat. La population, elle, se préoccupe plutôt de  son quotidien et  continue sa lutte pour la survie. Les problèmes de la Jirama ne sont pas tous résolus et  des incidents comme  celui d’Antalaha peuvent survenir à tout moment. La descente du Premier ministre sur place a eu le don de calmer les esprits. Le processus électoral entamé l’année dernière continue. Les candidats aux élections législatives sont connus et ils vont pouvoir aborder l’étape suivante en toute sérénité. On ne peut pas encore deviner  la configuration de la future Assemblée nationale, car  les indépendants  sont  les plus nombreux à se lancer dans la course à la députation. Les  sujets  qui seront abordés lors de la campagne électorale sont divers, mais le thème de la sécurité sera  certainement le plus débattu. Les responsables en charge du problème ont mis en  place un vaste plan de sécurisation. Le système commence à être opérationnel, mais on ne  pourra juger de son efficacité que dans quelques mois. Le développement du pays ne pourra se faire que  si toutes les énergies se mobilisent, mais on constate un certain attentisme dans divers  secteurs. Cela  fait deux mois que le nouveau régime est en place et sa volonté de maintenir son cap fixé n’est pas compris de tout le monde.

Sur le plan international,  c’est la catastrophe humanitaire provoquée par le cyclone IDAI  sur  la côte Est  du continent africain qui a marqué les esprits. Des centaines de morts, des dizaines de milliers de sinistrés et des contrées dévastées après le passage d’IDAI ont  suscité l’émoi de la communauté internationale. Le Mozambique a été le plus durement touché et son gouvernement a lancé un appel de détresse, relayé par l’ONU. Le Zimbabwe et le Malawi ont eux aussi subi de dégâts, mais moins importants que leurs voisins. Madagascar  l’a échappé belle, mais  le pays reste toujours sur le qui-vive car la  saison cyclonique n’est pas terminée.  Des systèmes dépressionnaires sont constamment en formation,  mais ils  ne  sont pas  pour le moment  menaçants.

La  Nouvelle Zélande est en train de se remettre tout doucement du drame de l’attentat raciste de la semaine dernière. Tout le pays  se retrouve soudé dans la  douleur et ne comprend pas  le geste de ce  suprémaciste blanc qui a tiré sur les fidèles d’une mosquée. Les Néozélandais  sont  des gens tolérants et prônent le « vivre ensemble ». Des leçons vont être tirées par le  gouvernement.

La France s’apprête à vivre un nouveau rassemblement de gilets jaunes aujourd’hui. Ce sera un week-end sous très haute tension  car après les scènes de pillages et de saccages de samedi dernier, les autorités  ont décodé de ne tolérer aucun débordement. Les mots d’ordre sont  « zéro impunité » pour les casseurs. L’armée a été  appelée à la rescousse  et déchargera les forces de l’ordre de certaines tâches comme la garde des bâtiments.  Les policiers et les gendarmes se consacreront à la prévention des actes de violence  et  feront  respecter les interdictions de manifestation ordonnées par les préfets.

Le régime ne dévie pas de son cap malgré les  difficultés qu’il rencontre. La  gestion des affaires de l’Etat est  beaucoup plus difficile que  prévu, mais il  devait s’attendre à un parcours parsemé d’embûches. Le  jugement de son action se fera sur le long terme

Patrice RABE

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