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Fête nationale : Une atmosphère « condescendante »

C’est la fête depuis le début de mois de juin. Les marchands  ambulants font flotter les drapeaux malgaches.  Gasikara  vie au rythme de  « Ry tanindrazanay malala o !  ». Une nation toujours en convalescence après deux années   de pandémie.  Pour l’instant la pauvreté est un sujet tabou. La réjouissance prend le dessus durant quelques jours  

Les mères, accompagnées de leurs enfants défilent  au marché pour acheter les jouaient afin de  donner le sourire à leurs progénitures. En fait,   ce mois est consacré  à l’enfance.   Il est du devoir des parents de satisfaire  leurs marmailles  épuisés par les  années scolaires assez tumultueux. Alors, divertissement s’impose,  les fêtes foraines  sont organisées un peu partout.   Sorbet dans la main, les chérubins se régalent en admirant  les ornements  des parcs de jeux  spontanément  installés au cœur de la ville. 

Brillance.  Des lumières décorent les bâtiments publics et privés.  Les villes deviennent tapageuses, la population essaie de se ressaisir  après avoir subit deux années de crise sanitaire bien que celle-ci a par conséquent laissé un goût amer !  «  Nous allons quand même faire la fête avec  nos propres moyens »,  telle est la phrase chuchotée dans les rues.   Oublier les tracas du quotidien, rendre heureux la famille sont les principaux objectifs des pères  responsables.  Certes, ce n’est pas si facile, mais, « 26 juin » oblige !   

Le vita malgasy  versus  le « made in china ».  Entre ces deux produits, la polémique s’installe !  Les commerçants étalent des arendrina, les  lasers sur la même table.  Le premier  ne se vend plus,  le deuxième inonde le marché.  Souvent les aïeux critiquent la manière dont la jeune génération célèbre la fête de l’indépendance. « De notre temps, nous avons des arendrina, la retraite flambeau était si magnifique. Maintenant, on ne voit des étranges gadgets. Nous nous faisons viser par des lasers chinois », a affirmé un raiamandreny  né vers 1950.  De leur coté, la nouvelle génération fait savoir que le temps évolue. « Nous assistons à une période appelé la mondialisation.  Le laser est la tendance actuellement, ca  c’est indéniable. Chacun a son époque. Aujourd’hui, les appareils électroniques  sont accessibles à tous.  Je ne dis pas que les arendrina   se démodent,  mais, nos enfants préfèrent les jouets modernes que de se faire bruler » a certifié une jeune femme de 35 ans.  Les érudits ont leur point de vue également, « je ni contre les lasers, ni pour  contre l’Arendrina taratasy, mon soucis c’est  l’identité malgache.  C’est la fête nationale,  nous devons être jaloux de notre patrie. y a –t-il pas des électriciens dans ce pays ?  Pourquoi ne pas les incités à fabriquer des jouets ? Ceux sont des jeunes qualifiés ? », se demande  un sociologue. 

Consolidation. La fête nationale est une occasion pour resserrer les liens entre compatriotes.  Les activités culturelles demeurent un moyen efficace pour remonter en surface le fihavanana qui semble enfuit dans les vieux tiroirs. Le Kabary, les danses,  les jeux et sports traditionnels comme le moraingy sont mis en exergue. Les conférences, les ateliers et les expositions d’art malagasy  animent les centres culturels. 

 La célébration du  26 juin est  un moment convivial pour le peuple malgache.  Un  moyen pour divertissement pour qu’il oublie la paupérisation qui le ronge. Les feux d’artifices, les lumières lui fait un peu rêver durant   mois. Après c’est le retour à la normal ou….  le désordre !  

Iss Heridiny 

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2 COMMENTAIRES

  1. Fake@Iss Heridiny

    Clairement, ce texte n’est pas de Issu Heridiny, et pour cause : le nombre important de fautes d’orthographe, d’accords de conjugaison …
    Et donc je m’en veux d’inciter la jeunesse à lire les journaux quotidiens malagasy , puisque les meilleurs (selon moi) pigistes ne font plus honneur à leur mission : écrire correctement .

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