Les yeux de la communauté internationale étaient tournés vers Istanbul dans l’attente de la tenue de négociations entre la Russie et l’Ukraine. Le doute était cependant permis de voir Vladimir Poutine venir à ce rendez-vous fixé par Volodimir Zelensky. C’est une simple délégation qui est arrivée hier pour ces pourparlers. Ils se sont tenus sans la présence de Donald Trump qui n’a pas voulu venir après le constat de l’absence de son homologue russe.
Une situation toujours aussi confuse à Ankara
Les propos du porte-parole russe depuis lundi avaient été plutôt sibyllins, ne donnant aucune certitude sur la présence ou non de Vladimir Poutine en Turquie. Il laissait planer le doute sur la composition de la délégation qui pourrait venir à ces pourparlers. Le président Zelensky s’était déclaré prêt à discuter avec son homologue russe. Dmitry Peskov a cependant mis fin au suspense en affirmant que le déplacement du président Russe n’était pas prévu. Une délégation devait se rendre à Ankara, conduite par Vladimir Medinski, un conseiller proche de Poutine. Ce dernier a assuré qu’ils étaient prêts à faire des compromis et à en discuter avec la partie adverse. Les pourparlers, affirme-t-il, s’inscriraient dans la suite des négociations bilatérales n’ayant pas abouti en 2022. Les centaines de journalistes présents à Istanbul sont donc restés sur leur faim. Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a tenu des propos peu amènes vis-à-vis du président ukrainien. Les Etats-Unis n’ont pas commenté l’absence de Vladimir Poutine. Marco Rubio s’est contenté de dire qu’il était impatient de voir des progrès dans les discussions. Donald Trump a dit qu’il se rendrait en Turquie ce vendredi si les négociations avançaient. Dans les circonstances actuelles, il est prématuré de parler d’évolution positive ou négative de la situation. On verra plus clair dans les heures qui viennent.
Patrice RABE