Près de 20 000 morts et des dizaines de milliers de blessés. Beaucoup de personnes ensevelies sous les décombres que l’on essaie de dégager. Des hommes, des femmes et des enfants effondrés devant le spectacle de leurs habitations détruites. Le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, trois jours après les tremblements de terre qui les ont touchés sont des régions totalement dévastées et elles vont mettre très longtemps à effacer les stigmates de cette immense catastrophe qu’elles ont subies. Le monde entier compatit à la souffrance de leurs habitants et envoie des aides et du secours à ses populations sinistrées qui ont tout perdu en l’espace de quelques heures.
Une tragédie loin d’être terminée
Les secours ont commencé à s’organiser et ceux venant des autorités locales ont tarder à arriver. Les populations sinistrées n’ont, hélas, pas été tout de suite prises en charge alors qu’elles ont dû rester à côté de leurs maisons détruites dans une température de plusieurs dégrés en dessous de zéro. Les bilans annoncés dans les premières heures sont bien deça d’une réalité qui s’annonce de plus en plus sombre. Les responsables de la sécurité civile des deux pays ne cachent pas leur inquiétude et affirment qu’il y a des dizaines de milliers de personnes ensevelies sous les décombres. Le personnel spécialisé commence tout juste à travailler, mais ils le fait dans des conditions difficiles. Comme dans toutes les catastrophes humanitaires, on voit ces scènes déchirantes où les familles assistent au dégagement des corps de leurs parents après plusieurs heures d’effort. En Syrie, les territoires contrôlés par le pouvoir central reçoivent aide et assistance de l’état, mais ceux qualifiés de rebelles sont totalement laissés à l’abandon. Les sismologues ont enregistré plusieurs répliques après les deux premiers tremblements de terre et restent pour l’instant prudents sur l’éventualité d’une reprise de l’activité sismique.
Patrice RABE .