
C’est parti pour un an de partenariat renouvelable pour l’Université d’Antananarivo (y compris les deux universités annexes à Antsirabe et à Soavinandriana Itasy) et le PSI Madagascar. Une convention qui entre dans le cadre du projet Tanora 100% du PSI, financé par Usaid Madagascar et de la lutte contre les IST/Sida dont le bailleur est le Fonds Mondial. «C’est pour prévenir et lutter contre la grossesse précoce, les maladies sexuellement transmissibles (MST), et le VIH/Sida chez les jeunes étudiants afin qu’ils puissent terminer sans aucune crainte leurs études», a confié Panja Ramanoelina, président de l’Université d’Antananarivo. Ce partenariat donnera également place à la promotion du planning familial, aux campagnes de sensibilisation des jeunes, et aux dépistages des IST/Sida. Toutefois, faut-il souligner que le campus d’Ambohitsaina ne dispose pas encore de statistique exact montrant le nombre des jeunes étudiants pouvant être affectés par la grossesse précoce, les MST ou le Sida. Le nombre de ceux qui optent pour la planification familiale n’est pas non plus connu. Il a été pourtant déclaré par le représentant résident du PSI Madagascar, Pierre-Loup Lesage, dans son discours, qu’à Madagascar, les nouveaux cas de VIH concernent les jeunes de 20 à 29 ans avec des taux trois fois plus élevés chez les jeunes filles. Et le taux de prévalence des IST est trois fois plus élevé chez les jeunes de 15 à 24 ans. Quoi qu’il en soit, cette convention vise l’amélioration de la santé de reproduction des jeunes, qui est, selon toujours Pierre-Loup Lesage, «une affaire de tous».
Arnaud R.