Cette affaire concerne la société Sud-Est ayant sa maison mère à Farafangana et dispose d’une filiale à Vangaindrano. En réalité, la somme susmentionnée est la valeur numéraire des marchandises détournées dans ce démembrement de cette société à Vangaindrano. En effet, le propriétaire y a porté plainte contre les quatre femmes, à qui la gestion et le fonctionnement de la filiale ont été confiés. D’après l’avocat du plaignant, Me Randrianandimby Mahosinantenaina, son protégé n’a constaté ce détournement qu’après avoir fait un audit dans sa société. Ayant eu confiance en ces femmes, la victime n’avait pas eu le souci de contrôler périodiquement le fonctionnement ainsi que la gestion de cette filiale à Vangaindrano depuis sa création car elle se contentait d’écouter tout ce que ces employées disaient. L’approvisionnement de marchandises pour cette filiale n’avait jamais connu d’interruption comme si l’affaire marchait normalement. Par contre, aucun rapport de compte justifiant cette bonne marche ne lui était parvenu. L’avocat ajoute que ces femmes auraient su amadouer leur patron à travers des promesses bidon. Elles auraient eu des complices dans leurs méfaits. Ces derniers auraient été les recéleurs des objets volés afin de les vendre ailleurs. Le propriétaire ne s’était rendu compte de ses préjudices qu’à partir du moment où cette filiale commençait à traverser une difficulté financière. C’est pourquoi, il a décidé de faire appel à un cabinet d’audit pour mener une enquête à Vangaindrano dont les résultats font état d’une perte de 72 millions d’ariary. Actuellement, cette affaire se trouve entre les mains de la gendarmerie de Vangaindrano. Quoiqu’il en soit, l’avocat affirme être sceptique quant à son traitement en soupçonnant que ses adversaires auraient de bras longs et auraient de connaissances en haut lieu. Affaire à suivre.
T.M.