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dimanche, juin 15, 2025
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Vie active : Un taux de chômage de 13% pour la jeunesse malgache

Comme les différents pays dans le monde, Madagascar est actuellement victime de l’aggravation de la crise de l’emploi des jeunes.

Le BIT, représenté par Christian Ntsay, a poursuivi depuis des années ses efforts pour appuyer Madagascar en termes de promotion de l’emploi décent.

« Le chômage des jeunes repart à la hausse en 2016 après plusieurs années d’amélioration ». C’est ce qu’on peut lire dans le rapport de 2016 portant sur « l’emploi et les questions sociales dans le monde de 2016 : tendance des jeunes » de l’OIT ou Organisation Internationale du Travail. Un rapport alarmant qui relate la vie actuelle des jeunes aussi bien dans le monde qu’à Madagascar. Pour le cas de la Grande Île, un autre rapport, celui de l’enquête sur la transition des jeunes vers la vie active (ETVA) lancé officiellement hier à l’hôtel Carlton, dénonce une situation plus que préoccupante. En effet, outre la hausse du taux du chômage depuis l’année 2016, l’ETVA annonce que 69% des jeunes sont des travailleurs non réguliers, 55% des jeunes sont des travailleurs familiaux (surtout les filles). Le même rapport d’ajouter qu’il faut en moyenne « quatre ans pour les jeunes malgaches pour effectuer la transition vers un emploi stable ». Et que seulement « 15% de ces jeunes ont pu transiter vers cet emploi stable ».

Recommandations. Cinq pistes de mesure ont donc été proposées par ce rapport afin de faire face à cette situation. Entre autres, « l’amélioration de l’accès au marché du travail et aux informations sur le marché du travail en capitalisant les acquis du modèle du Système d’Information pour l’Emploi développé au niveau des Services Régionaux de l’Emploi ». Le même rapport propose également « le renforcement de l’accès à l’emploi par une éducation et une formation adéquates aux besoins du marché du travail avec un accent particulier sur les formations techniques et professionnelles dans les secteurs porteurs de l’économie malgache ». Mesures mettant les différents acteurs malgaches devant d’énormes défis. Car comme l’a dit le directeur du Bureau de Pays de l’OIT pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles Christian Ntsay, « améliorer la situation des jeunes n’est pas une option, mais une obligation pour Madagascar ».      

José Belalahy

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