
Les personnes désirant se faire dépister du coronavirus aux alentours d’Andohatapenaka doivent prendre leur mal en patience. Le CTC-19 du Village Voara ne rouvrira ses portes que dimanche sauf changement de dernière minute
« Le Centre de traitement Covid-19 (CTC) d’Andohatapenaka ouvrira de nouveau ses portes ce dimanche ». C’est ce qui a été avancé par le directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique, le Dr Manitra Rakotoarivony, encore submergé par les préparatifs, hier. Il a indiqué que les préparatifs avancent à grands pas. Avant l’ouverture proprement dite de ce centre, les efforts se concentrent tout d’abord sur l’installation des équipements comme les lits ou encore les extracteurs d’oxygène. Aucune personne désirant se faire dépister n’a été aperçue sur place dans la matinée d’hier. « L’acheminement des matériels de dépistages et des médicaments vers ce centre est prévu demain (ndlr ce jour). Les lits ainsi que les extracteurs d’oxygènes sont, par contre, déjà installés », a-t-il souligné
Extension. En attendant la réouverture de ce centre, les établissements hospitaliers de la Capitale comme le Centre hospitalier Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHUJRA) ou encore le Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHUJRB) sont toujours prêts à effectuer les tests PCR. Pour éviter les allées et venues, le ministère a également réquisitionné trois hôpitaux dans les périphéries de la ville. Il s’agit du Centre hospitalier de référence du district (CHRD) Bongatsara et Anosy Avaratra ainsi que le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala. Le Dr Manitra Rakotoarivony a toutefois souligné que lesdits établissements auscultent seulement des patients mais n’effectuent pas de tests PCR. Des efforts seront aussi déployés pour éviter le contact des malades du coronavirus avec les autres patients de ces hôpitaux.
Gratuit. Les tests PCR au niveau des hôpitaux publics et du Village Voara Andohatapenaka sont gratuits pour les personnes présentant des signes suspicieux. Les personnes qui prévoient de voyager à l’extérieur doivent par contre payer les frais y afférents. Le test est également gratuit pour les diabétiques mais ils sont invités à se rendre à l’Institut national de santé publique et communautaire (INSPC) Mahamasina. « Ils font partie des personnes vulnérables, ce qui explique cette attention particulière portée à leur encontre. Ils doivent par contre se munir de leur carte diabétique » , précise le Dr Manitra Rakotoarivony.
Narindra Rakotobe