La nuit du mercredi au jeudi a été propice pour les voleurs de motos. À Ambohitsoa comme à Ambohipo, dans les deux quartiers situés dans le deuxième arrondissement de la capitale, les malfrats ont opéré sans laisser de traces. Dans une enceinte bien clôturée et gardée à Ambohitsoa, ils ont réussi à escalader le mur pour pénétrer à l’intérieur de la cour où se trouvaient quelques deux-roues. L’on ne sait, pour l’instant, pas comment ces truands ont procédé mais personne n’a entendu l’opération. Ils ont emmené avec eux une moto de marque Yamaha, et s’apprêtaient à en embarquer une deuxième quand, soudain, les occupants de la propriété, réveillés par le bruit, ont alerté le voisinage. Perturbés par ce revirement de situation, ces derniers ont fini par abandonner la moto Kymco. À Ambohipo, un autre scooter, celui d’un journaliste et comportant un autocollant de presse, a également été la proie des bandits. La moto a pourtant été placée presque sous les yeux de son propriétaire qui habite au premier étage du bâtiment. Très vigilant, celui-ci a pour habitude de la mettre tous les soirs à sa véranda entourée d’une grille de protection. Cette fois-ci, les bandits ont pris le dessus pour volatiliser le deux-roues. La situation a laissé sans voix le propriétaire du scooter. Il n’aurait jamais pensé à une telle opération avec les mesures qu’il a prises. Comment les bandits arrivent-ils à opérer sans réveiller les maîtres des lieux ? Pour ces deux cas, ils ont réussi avec brio leurs basses besognes et n’ont laissé aucune trace. Ce qui rend difficile les investigations policières. Parfois, les malfrats travaillent en réseau et la première chose qu’ils font après le vol est de détacher les pièces pour les livrer aux receleurs. Les minutes qui suivent comptent pour eux et en moins d’une heure, la moto n’est plus traçable. Une investigation plus poussée s’impose pour la police puisque le phénomène s’amplifie dans la capitale. Les usagers de deux-roues ne dorment plus sur leurs deux oreilles.
D.R
