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samedi, mai 18, 2024
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Volailles : Les prix s’envolent 

Une oie de taille moyenne se procure à 80 000 ariary et se négocie à 130 000 ariary pour le plus gras

Le prix des volailles commence sérieusement à faire grincer les dents des consommateurs. Il faut débourser en moyenne 80 000 ariary pour une oie et jusqu’à 200 000 ariary pour une dinde. 

Les volailles hors de prix. Au marché de la Petite vitesse et d’Isotry , il faut au moins se munir d’une somme de 80 000  ariary pour avoir une oie de taille moyenne et le plus gras se négocie jusqu’à 130 000 ariary. Pour les dindes, le prix coûte entre 150 000 ariary et 200 000 ariary s’il peut atteindre les 250 000 ariary voire même les 300 000 ariary vers la quinzaine du mois de décembre. Même constat pour le poulet qui se procure entre 25 000 et 50 000 ariary. Pour fêter comme il se doit Noël et le nouvel an, certains ont voulu acheter les volailles à l’avance avant la période de forte affluence. Les vendeurs essayent tant bien que mal de convaincre les rares clients qui sont de passage en leur présentant différents types de volailles exposés dans les corbeilles ou à même le sol mais en voyant ces prix exorbitants, nombreux sont rentrés bredouilles. De leur côté, les marchands de volailles ne désespèrent pas et attendent les derniers jours avant les fêtes, voire la veille de Noël ou du nouvel an pour faire de bonnes affaires. 

Budget

Les volailles figurent quasiment toujours dans les menus de fête chez les Malgaches mais compte tenu des prix sur le marché, les ménages devraient déjà penser à un plan B. Mais là encore, ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Le kilo de la viande de porc et de la viande de bœuf s’achète à 18 000 ariary. Une  virée au marché a également permis de constater que le  kilo du poulet de chair frôle actuellement les 18 000 ariary contre 10 000 à 12 000 ariary auparavant. Une augmentation faisant suite à la hausse du prix des provendes selon les marchands. La hausse très sensible des dépenses à consentir pour les fêtes stressent déjà les ménages surtout qu’il faut encore penser aux jouets pour les tout-petits. Le coût de la vie pèse sur le budget des ménages, c’est indéniable. 

Narindra Rakotobe

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