Elles sont 19 à s’entraîner deux fois par jour au Palais des sports sous la houlette du Directeur technique national du volley-ball Saramba Eric et des coaches volontaires. Elles se préparent pour le sommet africain des moins de 17 ans qui aura lieu du 19 au 24 août prochain à Antananarivo. Et à affronter les Africaines.
Certaines évoluent en première division. D’autres en sélection régionale. Mais la plupart sont là, sélectionnées pour la première fois en équipe nationale. Et elles tâtent de ce rythme de deux fois par jour. Ça va plutôt bien pour elles : elles s’amusent, ne se sentent pas trop fatiguées et surtout elles apprennent… Des jeunes filles nées entre 2000 et 2002 et qui donnent tout pour être à la hauteur «nous avions corrigé des mouvements, avons mis en place quelques tactiques car elles sont encore toutes perfectibles », a annoncé le DTN.
Le choix de l’âge des joueuses a été dicté par la confédération africaine de volley-ball en vue de sélectionner les équipes africaines qui iront à la coupe du monde de 2017. Voilà le grand enjeu. «Ce sommet africain déterminera le ou les pays qui représentera l’Afrique à ce mondial. Quelque soit le nombre de participants, la compétition sera décisive ». Jusqu’ici, l’Egypte et l’ile Maurice ont confirmé mais des inscriptions sont toujours attendues.
Quant à nos jeunes filles, elles seront toujours ensemble mêmes après la sélection finale de 12 qui seront sur la feuille de match. Cela les préparera pour dans un an.
Anny Andrianaivonirina