WWF, 50 ans De nouveaux objectifs pour les années à venir

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16 novembre 2013

Le gâteau d’anniversaire, symbolisant les 50 ans de WWF mis au service de la nature et des communautés de Madagascar.

Le gâteau d’anniversaire, symbolisant les 50 ans de WWF mis au service de la nature et des communautés de Madagascar.

Depuis le premier projet de protection des aye-aye à Nosy Mangabe mené par WWF en 1963, du chemin a été parcouru.

Initiateur de ce projet et des 500 autres qui ont suivi, WWF célèbre cette année ses 50 ans de présence à Madagascar. Evénement fêté sur les hauteurs d’Anatirova, hier. Le Rova de Manjakamiadana a ainsi abrité la cérémonie de célébration de ces 50 ans de présence à Madagascar. « Désormais, nous nous concentrons sur une vaste gamme de différents projets de sauvegarde de la biodiversité de Madagascar », a déclaré à cette occasion Rick Hughes, représentant régional de WWF Madagascar et de l’Océan Indien occidental. Il s’agit, notamment de projets entrant dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables et alternatives, de la mobilisation des pêcheurs pour protéger les habitats marins, de la protection des espèces menacées et de l’adaptation au changement climatique. « L’Etat est le plus grand allié dans la protection de la biodiversité », note, pour sa part, Gérard Rambeloarisoa, directeur de la conservation au sein de WWF Madagascar et de l’Océan Indien Occidental. Une manière de dire que parallèlement aux organismes œuvrant dans la conservation du patrimoine naturel du pays, l’Etat a également un grand rôle à jouer pour que les efforts déployés puissent porter ses – meilleurs – fruits. La cérémonie d’hier a également été l’occasion pour WWF Madagascar de témoigner de sa reconnaissance envers l’une de ses meilleurs et fidèles collaborateurs, en la personne de Nanie Ratsifandrihamanana. Elle occupe actuellement le poste de « design and impact advisor » au sein de WWF International.

Hanitra R.

ISCAM/MEX De nouvelles opportunités d’investissement

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16 novembre 2013

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ISCAM — Les représentants du Mercantile Exchange of Madagascar lors de la conférence, hier à l’Iscam.

Les représentants du Mercantile Exchange of Madagascar lors de la conférence, hier à l’Iscam.

Attentionnés, intéressés, ils l’étaient tous. Bien concentrés sur les explications des représentants de Mercantile Exchange à Madagascar, dirigés par son Président Directeur Général Muzi P Maliyekal, les étudiants de l’Iscam ne perdaient pas une seule miette de cette présentation sur le trading et les opportunités d’affaire dans un environnement des affaires toujours en perpétuelle évolution. Car les NTIC ont aussi apporté leur part de révolution dans les affaires : désormais, grâce à cette nouvelle plate-forme d’échange et de rencontre, la première bourse de commerce en ligne, l’on pourra désormais s’ouvrir vers de nouveaux horizons. « Faire des affaires, c’est risquer. Et Madagascar représente un grand potentiel de développement en matière des affaires dans les années à venir » explique le PDG, avouant que cette aventure se savoure également avec un peu de goût du risque. Mais il reste confiant, car selon lui, la Grande Île regorge de ressources. Pour l’heure, de nouvelles opportunités s’ouvrent aux Malgaches. « Pour cela, l’on peut adhérer en tant que trader individuel, ou devenir courtier introducteur, un intermédiaire entre Mercantile Exchange of Madagascar et les traders » explique-t-on. Et que ceux qui veulent s’y mettre peuvent bénéficier de formation auprès du Mex. En attendant, les étudiants, eux, y voient une opportunité d’investissement dans un secteur porteur encore peu exploité à Madagascar.

Anjara Rasoanaivo

Elite Computer : Les ordinateurs les moins chers avec des cadeaux en plus

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16 novembre 2013

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Tout achat d’un ordinateur portable donne droit à une souris sans fil comme cadeau.

Elite Computer demeure encore et toujours le champion des ordinateurs au meilleur rapport qualité-prix

Le Show-room d’Elite à Behoririka ne désemplit pas. De nombreux visiteurs y viennent pour découvrir les ordinateurs Elite Computer, les tester avant de passer commande ou d’acheter tout de suite, puisque pour Elite, la transparence est de rigueur et il n’y a aucune volonté d’induire les gens en erreur. En tout cas, le groupe rassure sur la qualité de ses produits. « Ce sont des produits de bonne qualité » déclare sur ce point Haja Razafimahefa du Département Recherche et Développement d’Elite dont la politique n’a pas changé depuis son entrée dans le domaine des ordinateurs. A savoir, proposer à tous des ordinateurs de bonne qualité au meilleur prix. En effet, il n’y a actuellement que chez Elite où l’on trouve des ordinateurs à partir de 585 000 Ariary. Et ce n’est pas tout, puisque pour mieux satisfaire la clientèle Elite Computer offre un cadeau, en l’occurrence une souris sans fil pour tout achat d’un ordinateur. Une offre valable du 18 au 23 novembre et qui ne manquera certainement pas de réjouir les clients de la maison Elite qui ne cesse d’innover pour le bonheur des clients.

Sur ce point d’ailleurs, la branche téléphonie d’Elite annonce l’arrivée des accessoires pour les téléphones portables Tecno. En l’occurrence des Data câbles, kit main libre et batterie proposés à des prix qui défient toute concurrence. Et toujours dans le domaine de la téléphonie Elite demeure également le meilleur en rapport qualité-prix. Et pour la fin d’année, le groupe prévoit de très bonnes surprises pour les consommateurs.

R.Edmond

Des fonctionnaires parmi les nouveaux riches

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16 novembre 2013

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tiguan — Cette Tiguan coûte entre 75 à 140 millions Ariary. Des fonctionnaires peuvent réunir cette somme en peu de temps.

Cette Tiguan coûte entre 75 à 140 millions Ariary. Des fonctionnaires peuvent réunir cette somme en peu de temps.

Même si neuf Malgaches sur dix sont très pauvres, l’enrichissement rapide est un phénomène fréquent à Madagascar. Généralement, ce sont les opérateurs proches du pouvoir qui atteignent cet objectif. Mais ce ne sont pas les seuls ! Par on ne sait quelle magie, des fonctionnaires figurent parmi les nouveaux riches. Comme tout le monde le sait, un fonctionnaire bien payé peut toucher un million d’Ariary par mois, si l’on considère les diverses indemnités. Mais si l’on suppose que ces commis de l’Etat arrivent à gagner 2 millions d’Ariary par mois, il leur faudrait, pas moins de 75 mois de salaire, soit plus de six ans pour pouvoir s’acheter une nouvelle voiture. Et cela, si on suppose que sa propension à épargner est incroyablement élevée. Si ce scénario est si improbable, d’où viennent donc les sommes colossales dépensées par les fonctionnaires pour des voitures neuves ou autres dépenses? Certes, le pays est déjà réputé pour les magouilles et la corruption mais jusqu’à quel point ? Les mauvais comportements deviennent de plus en plus fréquents, de quoi se poser des questions.

Antsa R.

Antsirabe: Ramatoa hita faty teo amin’ny voirie

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16 novembre 2013

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Ramatoa iray manodidina ny 30 taona eo ho eo no hita faty teo anoloan’ny vorie ny talata 12 novambra lasa teo. Voalaza fa mpatory an-dalana ity ramatoa kely ity ary mazàna no mialoka sy matory eo an-davarangan’ny voirie izy, izao nindaosin’ny fahafatesana izao. Tsy
fantatra marina ny tena antony nahafaty ilay ramatoa fa ny vatana efa nangatsiaka sisa no nalain’ny namany mpiara-matory aminy teo amin’io toerana io. Namela kamboty telo ilay ramatoa, zanany farany vao 3 taona monja no niandry ny vatana mangatsiakan’ilay reniny talohan’ny nahatongavan’ny namany naka azy. Fantatra fa zanany hafa ray ity niaraka taminy teo ity, araka ny loharanom-baovao mantsy dia nisara-bady izy. Voalaza ihany koa fa mbola velona ny ray aman-dreniny ary miasa amina toeram-pitsaboana iray eto Antsirabe. Nampanontany tena ny maro ihany ny zava nitranga, nisy mihitsy aza ireo sahy nilaza fa
nanary tena ilay ramatoa kely noho ny ditrany ka izay no antony naharava ny fanambadiany. Matetika no misy olona maty eo amin’ity toerana ity raha ny fazavana nomen’ny tompon’andraikitra ny filaminana ao amin’ny fokontany Mahazoarivo, ary fantatra fa olona fanimpitony maty izao ity .
Zava-doza hafa ihany koa no niseho nandritra io talata nahafaty ilay ramatoa io, fa araka ny vaovao voaray farany dia tsy hita ilay zanany niaraka taminy. Voalaza fa nisy nitondra nitsoaka ilay zazalahy kely ka mbola ifampitadiavana ankehitriny. Taorian’ny fanamarinana nataon’ny BMH sy ny polisy moa dia nalain’ny havany ny razana.
Andry N.

CT Hilarion Afaka madiodio

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16 novembre 2013

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Omaly no notsaraina i Hilarion Rarison, mpikambana eo anivon’ny kongresin’ny tetezamita sady isan’ireo mahery fon’ny Magro. Nosamborina izy ny 6 novambra lasa teo rehefa voarohirohy fa nitarika ny olona hikorontana sy hitsipaka ny fitondrana. Ny zandary avy etsy Fiadanana no nisambotra azy noho ireo antony ireo ary notazonina tao amin’io toerana io izy nandritra ny fanadihadiana. Nentina teny amin’ny fampanoavana ary nahazo fahafahana vonjimaika. Omaly indray, raha araka ny fantatra, dia tsy nisy akory ny fitoriana momba azy. Tokony ho tamin’ny iray ora sy sasany ny fitsarana tao amin’ny efitrano fahenina, no nanomboka, ary naharitra antsasa-kadiny izany. Hatreto dia heverin’ny maro fa fampitandremana pôlitika, toa izay efa nitranga imbetsaka ihany, ny antony nisamborana an’ity mpikamban’ny kongresy ity. Izy mantsy dia isan’ireo izay mahitsy na koa mahery fiteny ao amin’ny Magro, toerana mba hany sisa azon’ny mpomba an’i “Dada” hivondronana. Ny zava-misy dia be loatra ny mpitsikilo ao amin’ity toerana ity, hany ka izay zavatra resahina ao dia mivoaka avy hatrany. Na izany aza anefa, tsy maintsy raisin’ny fanjakana an-tànana ve izay zavatra tapaky ny fivoriana politika, indrindra koa ao amin’ny “birao”-n’izy ireo izany no natao?

D.R

« Hotspot » de Madagascar et des îles de l’Océan Indien 18 directions stratégiques identifiées

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16 novembre 2013

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Déforestation, transformation des zones humides en terres agricoles, exploitation des forêts en charbon, surpêche, impact des espèces envahissantes… Telles sont, entre autres, les menaces et pressions qui pèsent sur Madagascar et les îles de l’Océan Indien, faisant d’elles un « hotspot » ou une zone possédant une grande richesse en biodiversités, mais fortement menacées de disparition. Un atelier régional de validation du profil d’écosystème du hotspot de Madagascar et des îles de l’Océan Indien a eu lieu, hier, dans le dessein de partager les résultats d’une étude économique, sociale, environnementale, voire, politique sur ces pays hotspot. Le Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques ou CEPF, qui a commencé à y investir en 2001, a sélectionné le hotspot Madagascar et de l’Océan Indien pour figurer parmi les zones pouvant bénéficier de son réinvestissement, estimé à 7 à 9 millions USD sur trois ans. C’est dans ce dessein que le CEPF, réunissant plusieurs bailleurs de fonds, a réalisé ce profil d’écosystème. Il en ressort l’identification de directions stratégiques pour les futurs investissements, d’une part, et des sites prioritaires où les actions devront être entreprises, d’autre part. Parmi les 18 directions stratégiques identifiées figurent l’appui à la conservation des sites, la recherche et le développement des connaissances, le développement des activités alternatives, le réseautage des systèmes d’échanges, la sensibilisation, etc…

Quant aux sites prioritaires, les critères tels l’importance biologique du site, son statut de protection, son niveau de financement, l’importance des menaces, l’existence des permis miniers, pèseront sur l’identification des sites qui bénéficieront des financements. Une équipe régionale de mise en œuvre sera créée et le lancement des projets à financer et à mettre en œuvre par la société civile, est prévu pour le mois de novembre 2014.

Hanitra R.

CENI-T: Des listes additives

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16 novembre 2013

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La CENI-T a apporté plus de précisions sur l’organisation du deuxième tour. Il a été ainsi décidé qu’il n’y aura pas question de toucher à la liste électorale mère. Cette commission électorale a toutefois tenu à préciser que les noms des électeurs omis seront portés sur des listes additives. A cet effet, elles seront établies par bureau de vote afin que les concernés puissent voir leurs noms. Par ailleurs, lors du jour du scrutin, la liste mère et la liste additive seront disponibles dans les différents bureaux de vote. Par ailleurs, le président de la CENI-T, Atallah Béatrice a déclaré que la première vague pour les maquettes des bulletins uniques concernant les législatives a été envoyée en Afrique du Sud, depuis quelques jours. La deuxième vague est prévue pour demain.

Dominique R.

EPP Ambohitrarahaba: L’établissement doté d’un réfectoire pour la cantine scolaire

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14 novembre 2013

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Jacques Berly prenant la parole lors de l’inauguration de réfectoire.

EPP Ambohitrarahaba. Depuis 14 ans, l’établissement bénéficie d’une aide importante de ses Amis réunionnais.

L’établissement doté d’un réfectoire pour la cantine scolaire

Samedi dernier, la rentrée scolaire 2013-2014, pour l’EPP d’Ambohitrarahaba, a été marquée par un double événement. L’inauguration d’un bâtiment neuf qui va servir de réfectoire pour la cantine scolaire et les distributions des fournitures scolaires pour les 565 élèves de l’établissement. Prenant la parole, le président de l’association « les Amis de l’EPP d’Ambohitrarahaba », Jacques Berly a annoncé que la construction de ce réfectoire a été réalisée grâce, en grande partie, à une collecte organisée fin juin 2013 par un ami de la Grande Ile monsieur Lechot, Directeur de l’Ecole Primaire Publique de Steckborn en Suisse et à des généreux donateurs suisses de cette petite localité. Le réfectoire permettra aux élèves de prendre à tour de rôle leurs repas dans de bonnes conditions à l’abri du vent, de la poussière et des intempéries. Le coût total de la réalisation de ce bâtiment s’élève à plus de 14 millions d’ariary. Pour le fonctionnement de la cantine de l’école, l’association réunionnaise alloue cette année 13 millions d’ariary. Une somme qui s’ajoute à la participation des parents d’élèves d’un montant de plus d’1 million d’ariary et à un reliquat disponible de la gestion de l’année écoulée. Ainsi, la cantine dispose d’une enveloppe de 15,5 millions d’ariary. Ce qui permettra d’offrir à chaque élève quatre repas par semaine et par personne pendant toute l’année scolaire. Le président de l’association n’a pas oublié d’annoncer que la cantine a été correctement gérée par le directeur de l’école M. Alfred et la présidente de la FRAM Mme Juliette et Mlle Hanta trésorière.

Cette même journée, il a été procédé aux traditionnelles distributions d’un lot important de fournitures scolaires, des produits d’hygiène, plus un goûter et des bonbons pour les 565 élèves de l’établissement. Ceci pour un montant total de 3 240 000 ariary. L’école bénéficiera également d’une allocation de 1,7 million d’ariary pour l’achat de fournitures de bureau, d’articles et de produits d’hygiène pour la propreté des locaux. Le montant de l’aide accordée à l’école pour cette année s’élève à 19 millions d’ariary. A cette importante somme s’ajoute le versement de compléments de salaires pour les maîtres FRAM. Et pour couronner le tout, Jacques Berly a annoncé que l’amélioration de la qualité de l’enseignement lui tient beaucoup à cœur. C’est pour cela que son association a pris en charge le financement des cours pour l’obtention du DELF B2 à l’Alliance Française de Tana à deux enseignants.

Et pour terminer, Jacques Berly a indiqué que les soins médicaux gratuits dispensés aux élèves malades par le Dr Noro se poursuivront. Cette dernière a reçu un lot de médicaments offert par l’association.

Les sillons du passé: La coutume du Jao

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14 novembre 2013

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Il s’agit d’une coutume qui a presque complètement disparu mais qui n’en demeure pas moins un bel exemple de philanthropie et de « fihavanana » autrefois chez les Tsimihety. Le «Jao » est un repas pris en commun dans la case du chef de village. A cette occasion, les enfants, les femmes et les hommes sont séparés. Ils doivent préparer chacun dans leur case de la nourriture qu’ils porteront et rassembleront dans la case du chef. Tous s’y rendent ensuite pour manger ensemble en puisant directement dans le même plat ou la même marmite. Les étrangers de passage et les indigents peuvent prendre part à ces repas gratuitement. La légende dit que Jao était un homme célèbre par la puissance de ses amulettes. Mais un jour, pendant un voyage qu’il faisait à travers une forêt, il fut torturé par la faim. Il finit, à moitié mort, par découvrir une cabane où habitait une femme qui s’est empressée de lui donner à manger. Il n’oubliera jamais cette générosité qui lui a sauvé la vie. Plusieurs années plus tard, Jao avait convoqué tous les chefs de clans des villages de sa région pour leur ordonner de faire des repas en commun dans chaque village matin et soir. « Vous pourrez ainsi, disait-il, secourir les pauvres, les infirmes et les étrangers de passage qui ont épuisé leur argent et leurs provisions de route ». C’est ainsi que naquit la coutume du «Jao ». De nos jours, il est malheureux que dans certaines régions, l’hospitalité ait perdu de sa valeur. On ne prend presque plus de repas ensemble. On se rejette de plus en plus au risque de faire se retourner «Jao » dans sa tombe.

Z.R