Une grande partie de ces biens ont subi de fortes dégradations.
Une grande partie de ces biens ont subi de fortes dégradations.
Prévue pour trois jours au départ, l’élaboration de l’inventaire des bois précieux, des tracteurs et des containers déposés au palais d’Iavoloha nécessitera finalement entre une semaine et dix jours, d’après Jaobarison Randrianarivony. Notons que l’établissement de cet inventaire s’inscrit dans le cadre de la réalisation de l’état des lieux, suite à une initiative de la Présidence de la République. En effet, c’est la dégradation des biens en question qui complique la situation. Les dizaines de containers doivent être vérifiées un par un, les bois précieux doivent être triés car certains se sont déjà décomposés avec le temps, les tracteurs qui devraient également tous être opérationnels alors que la plupart n’ont plus de moteur ni de pneu. Bref, le dernier inventaire de ces biens, effectué en fin 2008, est loin d’être valable pour aujourd’hui. Par ailleurs, le manque de moyens a été cité comme cause principale de la dégradation. Certains bois précieux ont été exposés au soleil et à la pluie, pendant 5 ans. En outre, les agents qui sécurisent les lieux évoquent une insuffisance de moyens. Même l’éclairage est défaillant, d’après eux.
Vue sur une rive du lac Tsimanampetsotse. (Photo Conservation International)
Vue sur une rive du lac Tsimanampetsotse. (Photo Conservation International)
Leurs richesses floristiques et faunistiques uniques font du lac et du parc national Tsimanampetsotse un des centres d’endémisme de Madagascar.
Situé dans la partie Sud de Madagascar, un peu plus au sud d’Anakao, le lac Tsimanampetsotse se trouve dans le parc national du même nom. Il s’agit de l’une des premières aires protégées à Madagascar, car Tsimanampetsotse a été classé « réserve naturelle intégrale » en 1927. Elargie à deux reprises, sa superficie est passée de 17 520 ha à l’origine, à 43 200 ha en 1966 puis à 203 740 ha en 2006. Une telle extension a pour but une meilleure représentation de la biodiversité. Le lac en lui-même, de forme longiligne car mesure sur 15 km de long et seulement 1,5 km à 3 km de large, s’étend sur une superficie totale de 1 900 ha. Il se trouve dans un système hydrologique incluant les eaux souterraines du plateau calcaire, y compris les sources et petits cours d’eau, la plaine côtière et la mer. La présence de plusieurs espèces faunistiques endémiques font de ce site un joyau qui mérite toutes les attentions. Ce lac est le premier site Ramsar de la Grande Ile et fait partie des zones humides faisant l’objet d’un travail de conservation particulièrement structuré.
Programmes de développement. L’ensemble du parc national Tsimanampetsotse où se trouve le lac, est fortement lié avec les conditions de vie des populations riveraines : sa conservation est en lien étroit avec les conditions socio-économiques de ces communautés. Le développement de la zone périphérique du parc figure justement parmi les principaux objectifs de gestion de cette aire protégée car il a été constaté que très peu de projets de développement sont menés dans cette zone où la majorité de la population subit les impacts d’une insécurité alimentaire aggravée par la sécheresse. Or, la zone représente un potentiel touristique évident et la vocation écotouristique du parc est indéniable, celui-ci se situant sur l’axe touristique Toliara-Anakao-Itampolo-Cap Sainte-Marie-Fort Dauphin. Un tel potentiel représente une source de développement de la région et de sa population, et une meilleure connaissance par les populations, des richesses qu’il renferme, contribuerait à une participation accrue des communautés à sa valorisation et à sa préservation.
Selon les statistiques, faisant état du nombre de visiteurs annuels depuis 2002, la fréquentation du parc n’a pas encore atteint le cap des 2 000 visiteurs par an. Le nombre de visiteurs annuels se situe autour de 1 500 personnes. En 2012, le parc a enregistré 1 405 visiteurs, contre 1 530 l’année précédente et 1569 en 2010. La courbe des fréquentations du parc a commencé à décoller en 2004 où le nombre de visiteurs a dépassé le cap des 1 000 visiteurs, 1 195 pour être précis. Pour ne plus redescendre au-dessous de la barre des 1 000 visiteurs, hormis en 2009 où seulement 709 visiteurs ont foulé le parc.
Les véhicules de la Présidence n’ont pas tous été encore restitués.
Les véhicules de la Présidence n’ont pas tous été encore restitués.
Les personnes et entités dotées de véhicules de la Présidence étaient « invitées » à les rendre avant le 31 janvier 2014. Un délai trop court selon les uns qui se référent aux textes en vigueur. Il y a urgence d’après les autres qui sont plutôt soucieux de la préservation du patrimoine de l’Etat face à certains abus dans l’utilisation des voitures administratives.
Sommet de l’UA. En effet, d’anciens responsables qui ne sont plus en poste depuis des mois voire des années, continuent de garder des véhicules qui font partie du parc automobile de la Présidence. Constitué notamment par les Ford Mondeo, Toyota V8, Camry et Yaris (affectées en partie aux Forces d’Intervention Spéciales ou FIS) qui ont été importées par le régime Ravalomanana dans la perspective du sommet de l’Union Africaine prévu en 2009 à Tana. Et qui ont ensuite servi de voitures de fonction aux membres de la HAT au lendemain du changement anticonstitutionnel de mars 2009. Un inventaire normal – sans esprit de chasse aux sorcières – va être effectué pour dresser l’état – au propre comme au figuré – de ces véhicules achetés avec l’argent du contribuable. Histoire pour l’équipe de l’expert-comptable devenu Président de faire le …compte pour ne pas être redevable de ce qui n’a pas été restitué.
Les hostilités sont lancées pour la première journée du championnat d’Analamanga. (Photo d’archives)
Les hostilités sont lancées pour la première journée du championnat d’Analamanga. (Photo d’archives)
La saison 2014 débute, ce dimanche, pour la Ligue d’Analamanga de football. Une première journée sans problème pour les deux gros bras qui font leur entrée.
D’abord l’AS St-Michel Elgeco Plus qui va en découdre avec PRESCOI, à 12 h, avec des ambitions justifiées, car l’équipe s’apprête à s’envoler pour son premier match africain contre les Seychellois du St-Michel.
Mieux encore, les protégés de Raux Auguste sont plus motivés que jamais à l’idée de devenir Elgeco Plus tout court, dans la mesure où l’autre St-Michel connu désormais sous le nom de Masindahy a fait son entrée dans cette Ligue 1.
L’autre match de dimanche à Mahamasina opposera le Tana Formation au COSPN. Là aussi les hommes de Franck Rajaonarisamba en vont pas s’embarrasser de scrupules pour aller chercher les trois points contre les Policiers.
A noter que fidèle à ses engagements, la Ligue d’Analamanga de Henintsoa Tota Rakotoarimanana va programmer dans le matinée de ce dimanche des matches pour les jeunes. Car plus que toute autre ligue, Analamanga entend mettre le paquet pour la préparation de la relève.
Presque toute la population active à Fort-Dauphin se rue à travailler pour des exportateurs illicites de bois de rose, selon Mr Mosa, un habitant qui tenait à nous confier l’information. En effet, à Manantenina, trois bateaux effectuent actuellement un embarquement de rondins de bois de rose destinés à l’exportation. « Tous les hommes de Fort-Dauphin connaissent cette situation. Ils se précipitent tous pour avoir du travail chez les trafiquants. Bien évidemment, les autorités sont forcément au courant eux aussi. Malheureusement, personne ne veut ou n’ose intervenir. Si les autorités locales ne réagissent pas, les hauts responsables de l’Etat devraient au moins faire quelque chose », réclame ce représentant de Fort-Dauphin. Certes, les responsables devraient voir de près ce cas.
La cérémonie de décoration du directeur de l’IMV (Institut des Métiers de la Ville), Jean-Jacques Helluin, également représentant de la Région Île de France, s’est tenue hier à l’Hôtel de Ville Analakely. Ce dernier a été décoré Chevalier de l’ordre national, en présence du 1er vice-PDS de la CUA Olga Rasamimanana et de la ministre de la décentralisation Ruffine Tsiranana. Cette décoration est une reconnaissance de l’Etat envers cet ingénieur et expert international en décentralisation, développement local et urbain. Car en 4 ans, il a pu débloquer 15 milliards Ar pour l’amélioration de la ville d’Antananarivo. Parmi ses initiatives, l’on peut citer la mise en place de 6 terrains de sport, le parc du Marais Masay, les réhabilitations des blocs sanitaires avec l’ONG East, une dizaine de bornes fontaines et récemment le projet bio-digesteur des boues de latrines mais aussi les aménagements de la ligne 119 avec 22 abribus, le primus et le terminus, la rénovation de la Place Andohalo, de la Résidence Amboditsiry, du sentier des horticulteurs Amboditsiry, ainsi que la mise en place du programme d’agriculture urbaine et les aménagements avec les autres lignes pilotes 128, 160 et 166. Jean-Jacques Helluin signe également la rénovation de la maison des jeunes à Ankadifotsy, et l’Office municipal du tourisme.
Une partie des Ambassadeurs et Chargés d’Affaires malgaches présents à Iavoloha. On reconnaît entre autres Horace Constant (au premier plan à gauche) ; Resaka Véronique (juste derrière) ; Annick Rajaona (au centre) ; Via Richard (à l’extrême droite).
Une partie des Ambassadeurs et Chargés d’Affaires malgaches présents à Iavoloha. On reconnaît entre autres Horace Constant (au premier plan à gauche) ; Resaka Véronique (juste derrière) ; Annick Rajaona (au centre) ; Via Richard (à l’extrême droite).
A part quelques absents comme le Chargé d’Affaires à Addis-Abeba qui avait préparé la participation du Président Hery Rajaonarimampianina au 22e sommet de l’Union Africaine dans la capitale éthiopienne, presque tous les Ambassadeurs malgaches en poste à l’étranger, étaient présents à la cérémonie d’investiture de samedi dernier à Mahamasina et à la réception à Iavoloha.
Relance économique. On a vu entre autres, Annick Rajaona, Représentant permanent auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et non moins Ambassadeur en Suisse ; Horace Constant, Ambassadeur au Canada ; Dovo Maxime, Ambassadeur en Russie ; Zina Andrianarivelo, Représentant permanent auprès des Nations Unies à New York ; Resaka Véronique, Chargée d’Affaires en France ; Via Richard, Chargé d’Affaires à Maurice. En marge de la réception, ils et elles ont eu un entretien avec le nouveau locataire d’Iavoloha qui a certainement rappelé pour l’occasion, la nécessité du recadrage de la mission des ambassades et des ambassadeurs pour la relance économique du pays.
Domaines réservés. En tout cas, le nouveau Chef de l’Etat a la haute main sur la diplomatie. Cette dernière fait effectivement partie des domaines réservés du Président de la République qui « accrédite et rappelle les Ambassadeurs et les envoyés extraordinaires de la République auprès des autres Etats et des organisations internationales ». Reste à savoir qui va être accrédité ou rappelé par le nouveau Président de la République qui, par ailleurs, « reçoit les lettres de créance et de rappel des représentants des Etats et des organisations internationales reconnus par la République de Madagascar ». On attend tout particulièrement la présentation de ses lettres de créance par le prochain Ambassadeur américain qui marquera la normalisation des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Madagascar ramenées au niveau de Chargé d’Affaires depuis le départ de Niels Marquardt qui avait vécu en live le « coup de force » à l’Episcopat Antanimena en mars 2009.
C’est maintenant presque une tradition puisque ce concours en est à présent à sa troisième édition. BMOI « amie des arts » qui est devenue incontournable dans le milieu artistique malgache aspire à réunir les potentiels créatifs d’artistes amateurs et professionnels autour d’un domaine d’art et une thématique donnée. Ce troisième volet sera dédié à la photographie et aura pour thème « A deux ».
Ce concours va une fois de plus permettre de mettre en lumière les talents venant de tous les horizons. Le partenariat culturel de l’Alliance Française va lui permettre de toucher tous les photographes amateurs et professionnels d’Antsirabe, Toamasina, Mahajanga, Nosy-Be, Sambava, Antsiranana et Antananarivo. Une exposition sera organisée dans chacune de ces villes afin de réunir les soixante cinq photos qui seront en lice pour la grande finale. Public et jury participeront à la détermination des plus beaux clichés et permettront de choisir les quatre grands gagnants des catégories Amateur, Professionnel, Coup de cœur du public et Coup de cœur du jury.
Le thème « A deux » est de prime abord relativement simple, mais une réinterprétation est attendue. Deux éléments qui ne peuvent exister l’un sans l’autre, qui vivent l’un pour l’autre ou tout simplement partagent un instant de vie sont autant de représentations de ce thème. Les inscriptions auront lieu du 3 février au 15 mars. Les dossiers sont disponibles dans les agences BMOI et dans les alliances françaises des différentes villes citées plus haut. Les expositions régionales auront lieu du 24 mars au 5 avril. L’exposition finale se fera dans le hall de la gare de Soarano du 9 au 18 mai avant la proclamation des résultats le 16 mai.
Hery Rajaonarimampianina a mis en exergue l’importance de la réconciliation nationale. (photo Kelly)
Hery Rajaonarimampianina a mis en exergue l’importance de la réconciliation nationale. (photo Kelly)
Le président a souligné qu’il n’avait pas eu de rencontre avec Marc Ravalomanana à Addis Abeba. Et qu’il n’y avait pas de problème quant à sa relation avec Andry Rajoelina.
Le président Hery Rajaonarimampianina est de retour au pays, hier soir (à 21h15), après avoir assisté au 22e sommet de l’Union africaine. Sitôt arrivé, il a tenu une conférence de presse au salon d’honneur de la BANI d’Ivato. Des questions d’actualité fusèrent de la part des journalistes, notamment le retour de Marc Ravalomanana, la désignation du Premier ministre et la composition du gouvernement. Sur ce dernier point, le président de la République a souligné que « le gouvernement doit refléter la réconciliation nationale ». Et d’ajouter que « la réconciliation nationale embrasse plusieurs domaines notamment politique, social et économique». Tout en soulignant au passage l’importance de la décentralisation effective.
Moment. Sur le retour de Marc Ravalomanana, la réponse du fondateur de « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » est un peu évasive en déclarant que cela mérite réflexion et que cela va aussi de pair avec l’apaisement. Est-ce pour dire que ce n’est pas encore le moment opportun ? Concernant la désignation du Premier ministre, le président de faire remarquer qu’il ne devrait y avoir qu’une seule lecture. Autrement dit, il n’y aurait pas plusieurs interprétations. Mais cette lecture ne semble pas être la même si on se réfère aux différentes déclarations des groupements et personnalités politiques.
Concert des Nations. Pour en revenir à son déplacement à Addis Abeba, Hery Rajaonarimampianina se dit satisfait. « On a donné à Madagascar la place qu’il mérite au sein de l’Union africaine ». Dans la même foulée de parler également du retour de Madagascar dans le concert des Nations. Et que la SADC a aussi emboîté les pas à l’UA en adoptant la levée des sanctions contre Madagascar. En guise de conclusion, le président de mentionner qu’un appel a été lancé à l’endroit des bailleurs de fonds. Et ce, en vue du redressement économique du pays.
Ils ont pris pour cible, certainement, sur renseignement précis, un individu qui venait de vendre des zébus. Ce dernier habite à Ankadifotsy, a-t-on appris. Après surement une filature, ils auraient repéré le domicile de la désormais victime. La nuit même, jeudi dernier, ils ont investi la maison pour retrouver la cible. Chose faite puisqu’ils ont pu emporter la somme de quelques millions d’ariary. Mais cela ne leur a pas suffit. Ils ont changé de domicile pour cambrioler par la suite les maisons environnantes. Bilan, cinq ménages ont été tour à tour « visitées ». Ce sont pour la plupart des épiceries, a-t-on appris de sources policières. Les témoins sur place confirment que ces malfrats étaient munis d’au moins deux armes. « Visiblement, il s’agit d’un pistolet automatique et une d’une kalachnikov » avance-t-on. Quelques uns des voisinages ont vu le déroulement de l’acte et avaient la bonne reflexe d’alerter les forces de l’ordre. Des éléments armés débarquaient sur les lieux quelques minutes après. A l’issue d’une course poursuite très engagée, l’un des malfrats a été arrêté. Une enquête est actuellement en cours et essaie d’identifier les autres membres de cette association de malfaiteurs. En tout cas, cette attaque faite par dix hommes, de surcroît, a semé la terreur dans ce quartier populeux d’Ankadifotsy. La nouvelle a vite fait le tour du quartier et partout ou on allait, on en parle…