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mardi, juillet 15, 2025
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Rallye à la Réunion : Les Rajoel champions des Rallyes 2013

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Avec leur petite Honda, pas si petite que cela, ils ont petit à petit monté les marches du podium. « En 2011, on était 3e du championnat, en 2012 nous terminons 2e, et le sacre en 2013 ». Le couple Rajoel, Mamisoa et Muriel est donc champion de la Réunion après 3 titres de champion du groupe R. Muriel Rajoel quant à elle, a déjà été championne chez les copilotes en 2012. La Honda Civic Type R a gagné ce titre grâce à 2 petites secondes devant Tony Ricquebourg lors du Tour auto du mois de Juillet. Une 2e place scratch qui les mettait en 3e position au classement du championnat. Mais ils y sont propulsés aussi grâce au règlement qui stipule « en cas d’égalité, c’est l’équipage qui a réussi le meilleur résultat dans la saison, qui est déclaré champion ».

 Anny Andrianaivonirina

CENI-T : Cérémonie boycottée par la mouvance Ravalomanana

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Jean Louis Robinson a pratiqué la politique de la chaise vide. (Photo : Kelly)
Jean Louis Robinson a pratiqué la politique de la chaise vide. (Photo : Kelly)
Jean Louis Robinson a pratiqué la politique de la chaise vide. (Photo : Kelly)

Outre l’équipe de la CENI-T dirigée par sa présidente Atallah Béatrice, de nombreuses personnalités ont également assisté à la cérémonie de proclamation officielle des résultats provisoires du second tour. Parmi les personnalités présentes ont figuré entre autres, quelques membres du gouvernement dirigés par le Premier ministre, Jean Omer Beriziky, tous les Chefs d’Institution à l’exception du président du CT, Mamy Rakotoarivelo qui est à l’extérieur depuis la semaine dernière, l’équipe des médiateurs de la SADC dirigée par Joaquim Chissano et Léonardo Simao, le Chef de délégation de l’Union Européenne, Leonidas Tezapsidis, plusieurs représentants du Corps diplomatique et consulaire résidant dans la Grande île, les représentants des différentes missions d’observation électorale nationales et internationales, ainsi que plusieurs membres du CST et du CT. Par contre, la cérémonie a été boycottée par la mouvance Ravalomanana. En effet, le candidat Jean Louis Robinson et ses proches collaborateurs qui rejettent catégoriquement les résultats, ont pratiqué la politique de la chaise vide. Seul Mahafaritsy Samuel invité en tant qu’ancien président de l’Assemblée nationale et ancien Ambassadeur a fait le déplacement à Alarobia. Le président de la Transition, Andry Rajeolina n’a également pas assisté à cet évènement.

Davis R

Janvier : L’endettement, l’unique solution pour de nombreux ménages

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Le paiement à crédit est une pratique à laquelle les épiciers de quartier sont habitués. Photo d’archives.
Le paiement à crédit est une pratique à laquelle les épiciers de quartier sont habitués. Photo d’archives.
Le paiement à crédit est une pratique à laquelle les épiciers de quartier sont habitués. Photo d’archives.

Rideau sur les fêtes, c’est désormais le retour au train-train quotidien. Le prochain objectif est maintenant pour les ménages, d’arriver au bout de ce mois de janvier, réputé pour être le plus long et le plus dur à passer, notamment au niveau financier… 

Les fêtes passées, les budgets familiaux ne sont pas au mieux de leur forme !  Déjà fortement  mis à mal par une conjoncture particulièrement difficile pour les ménages, ils parviennent difficilement à satisfaire les besoins les plus élémentaires. Pour parvenir à joindre les deux bouts, ce mois-ci, nombreux sont les ménages qui n’ont d’autres choix que l’endettement. Pour subvenir aux besoins de la famille jusqu’à la prochaine rentrée d’argent, emprunter de l’argent à des proches ou à des amis, ou encore entamer les démarches pour un prêt bancaire sont les seules options qui leur restent. Ainsi, l’année débute avec des dettes à régler, pour un certain nombre de ménages. Et il faut compter presque cinq semaines avant d’arriver au terme de ce mois de janvier.

Bons chez l’épicier. Pour d’autres, l’endettement fait déjà partie de leur mode de survie. Les épiceries de quartier connaissent bien le phénomène. « Les gens prennent chez moi des produits de première nécessité, notamment du riz, de l’huile et du savon, et paient à la fin du mois, mais je sélectionne les personnes à qui j’accorde cette faveur. Je ne le fais qu’avec des fonctionnaires. Il faut que j’aie la garantie de pouvoir être payé à la fin du mois et avec ces derniers, il n’y a pas de mauvaises surprises. Leur salaire arrive toujours au moment attendu. Généralement, je ne rencontre aucun problème pour être payé, et si jamais j’en trouve un, je romps immédiatement l’accord », commente un épicier du côté d’Analamahitsy. Dans sa caisse, il garde précieusement un cahier où sont inscrits dans les moindres détails, tous les bons qu’il accorde à une trentaine de ses clients.

Mais l’endettement n’est pas un choix facile à gérer dans la mesure où des événements imprévisibles ou imprévus pourraient aggraver la situation : maladie, licenciement, séparation, ou autres. Le système mis en place pour gérer les paiements à crédit ou les prêts contractés auprès des proches ou à la banque, peut alors être perturbé et enclencher un surendettement qui plongerait le ménage dans une situation catastrophique. Mais pour la majorité des ménages endettés, ils n’ont tout simplement pas d’autres choix.

Hanitra R.

Hôpitaly Ravoahangy : Lehilahy narary tsy nanam-bola maty teo ambavahadin’ny « morgue »

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Sambany no nisy toe-javatra sahala izao niseho teny ambavahandin’ny hôpitaly. Maro ireo olona hita faty an-dàlana, matin’ny fahantrana, hoy ny maro mpilaza

Lehilahy iray no hita faty teo ambavahadin’ny “morgue” teny amin’ny HJRA, omaly maraina. Mifamahofaho be ihany ny vaovao voaray mikasika ity fahafatesana ity. Teo anivon’ny hôpitaly no nahalalana fa efa nandeha tao amin’ny “urgences” ity olona ity tamin’ny alakamisy ary efa nahazo fitsaboana ilay lazaina hoe “premiers soins”. Rehefa izany dia tokony ho nandeha tany amin’ny sampana hafa izy. Tsy fantatra anefa izay niseho avy eo. Izy efa tafavoaka teny ivelany teo akaikin’ny vavahady no nisy nahita. Nisy ireo niteny fa tsy nisy ratra hita mivantana tamin’ity olona ity. Tsy nahenoana fofon-toaka ihany koa. Tsy niala teo izy fa dia nijanona teo amin’ilay toerana. Nanohy izany ireo ka nilaza fa ankeviny nianjadian’ny orana teo izy nandritra ny alina ka izany no nitarika ny fahafatesana. Izy rahateo voalaza fa tsy salama. Etsy andaniny, nisy loharanom-baovao hafa nilaza fa rehefa tafiditra hôpitaly izy dia nahafantatra fa misy ny vola tsy maintsy enti-manana izany. Toa tsy nanana mihitsy anefa izy tamin’io fotoana io. Dia iny izy lasa nandeha. Araka ny efa voalaza, narary izy ary tsy lasa lavitra dia nitolefika. Tamin’izay ora izay no nahitan’ny olona azy teo amin’ilay vavahady. Ny toetr’andro rahateo morana nefa izy tsy nisy mpanaraka, araka ny vaovao voaray hatrany.

nangonin’i r.s.

Ankazoabo Atsimo : Dahalo iray matin’ny zandary

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Nahitam-pahombiazana sahady tao anatin’ny iray volana ny paikady napetraky ny Lehiben’ny Faritra Atsimo Andrefana vaovao, ny Jly Robert, amin’ny ady amin’ny tsy fandriampahalemana sy asan-dahalo nampalaza ratsy iny faritra iny. Ny alatsinainy teo dia malaso iray tamin’ireo andian-dahalo avy nangalatra omby  250 tao amin’ny fokontany Ampisoa sy Besalampy ny alahady alina lasa teo, no lavon’ny balan’ny zandary; nandritra ny fifanjevoana tao amin’ny kaominina Berenty taorian’ny  fanarahan-dia nataon’ny mpitandro filaminana sy ny fokonolona ary tafaverina tamin’ny tompony avokoa ireo omby halatra rehetra.

Manitrisa

Réactions

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*Joaquim Chissano : « Le rapport de la CENI-T a été bien fait. Tout ce qu’il fallait faire a été fait, notamment la vérification… Il appartient maintenant à la CES de voir si ces résultats correspondent aux exigences légales. En tout cas, nous sommes satisfaits pour cette partie. Désormais, il faut donner à la CES la chance de travailler dans le calme. Je tiens à lancer un appel à l’endroit de tous les malgaches afin d’accepter le verdict des urnes. Pour ma part, j’ai eu l’occasion de discuter avec les deux candidats et j’ai pu constater qu’ils ont un bon état d’esprit. Dimanche dernier, il y a eu une réunion des organes ministériels de la SADC, à l’issue de laquelle les dirigeants de la SADC ont réaffirmé leur volonté de poursuivre la coopération avec Madagascar mais la décision dépend du nouveau gouvernement légal qui sera mis en place à l’issue du processus électoral ».

*Omer Beriziky : « Le gouvernement a le sentiment d’avoir accompli sa mission dans la mesure où une étape cruciale dans le processus de sortie de crise vient d’être franchie. Le gouvernement assumera cette mission jusqu’à la formation du nouveau gouvernement. Chaque candidat a le droit d’exprimer son insatisfaction mais ceci devrait rester uniquement dans le cadre de la voie légale et tout le monde devrait faire confiance à la CES pour ne pas décevoir l’espoir du peuple malgache. En tout cas, le gouvernement va œuvrer pour entretenir cet espoir ».

*Dolin Rasolosoa : « Je lance un appel au calme à l’endroit de tous les malgaches. Désormais, il convient d’attendre le verdict de la CES. J’espère que le nouveau président va enfin songer aux intérêts et au développement du peuple malgache. Je lance un appel au nouveau président afin qu’il soit ouvert à toutes les tendances politiques, et ce, en vue d’entretenir l’unité nationale ».

*Gal Sylvain Rabotoarison : « Le processus s’est déroulé dans le calme et sans incident. Il n’y a eu ni vainqueur ni vaincu, d’ailleurs, on peut songer à travailler ensemble et mettre en place un gouvernement d’union nationale ».

*Leonidas Tezapsidis : « Félicitation à la CENI-T pour les travaux réalisés et au peuple malgache qui a pu s’exprimer démocratiquement. Pour moi, la victoire est attribuée au peuple malgache, il n’y a eu ni gagnant ni perdant. L’Union Européenne accompagne politiquement et financièrement le processus et dès qu’il y aura un gouvernement démocratiquement élu, les coopérations avec le peuple malgache et les autorités centrales se rétabliront automatiquement. Cependant, il faut attendre la fin du processus ».

* François Rakotozafy : « Il n’y a aucune pression. Nous jugeons dans le respect des droits et de la légalité. A partir de demain (lire ce jour), on va se pencher sur les résultats provisoires de la CENI-T. Pour le moment, je  ne pouvais pas vous donner des chiffres exacts sur le nombre de requêtes déposées à la CES ».      

Pierrot Rajaonarivelo : « C’est la CES qui est habilitée à juger les contentieux électoraux. L’on attend sa décision. Jusqu’à ce jour, le processus électoral s’est déroulé dans la sérénité. Je crois qu’il n’y aurait pas de crise postélectoral ».

Davis R / Dominique R.

Toamasina : Jiolahy tsy matim-bala, nitsangana indray

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Niparitaka ny feo tany Toamasina mikasika ny tranga iray niompana tamin’ny nahafatesana jiolahy telo tamin’ny faran’ny taona teo. Nisy ny hetsika nataon’ny polisy ary tamin’izany no nahafantarana fa nisy olona lazaina fa voatifitra. Rehefa nentina tany amin’ny « morgue » izy ireo dia teo no niseho ny zavatra nahatalanjona. Nisy tamin’ireo jiolahy ireo faran’izay malaza amin’ny filalaovana ody, na dia niantefan’ny bala maro aza, dia mbola afaka nitsangana ihany. Mitantara ireo vavolombelona nahita ny fandehan-javatra. Nanana ody faran’izay mahery, hono ity bandy ity. Na dia rotiky ny bala aza anefa izy ary efa naterin’ny mpitandro filaminana tany amin’ny tranompaty tao amin’ny Hopitalibe dia voalaza fa afaka nitsangana. Haingana ny fandehan’ny tantara avy eo. Afaka nivoaka teo amin’ny varavaran-kelin’ny tranompaty izy. Afaka nandeha nody tany an-tranon’ny ray aman-dreniny eny Mangarivotra. Ireo mpiambina tao amin’ny hopitaly moa dia samy gaga avokoa. Rehefa tonga tany an-trano moa izy, araka ny vaovao ihany, ireo ray aman-dreniny no voalaza fa nanatitra azy indray niverina tany amin’ny hopitaly. Ireo farany ireo no nanala ny firavaka feno ody gasy voalaza fa mahery vaika niravahan’ilay bandy. Afaka hatrany amin’izay nafenina tany anaty akanjony. Taorian’izany vao hita nanomboka niala ny aina, hoy hatrany ny vaovao voaray. Nandeha ny rà tamin’ireo ratra maro vokatry ny tifitra nahazo azy.

Manitrisa

Jean Louis Robinson : Contestation des résultats

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Elysée Razaka a lu avec détermination, hier, le communiqué du candidat Jean Louis Robinson.
Elysée Razaka a lu avec détermination, hier, le communiqué du candidat Jean Louis Robinson.
Elysée Razaka a lu avec détermination, hier, le communiqué du candidat Jean Louis Robinson.

Le candidat conteste catégoriquement les résultats provisoires proclamés hier par la CENI-T.

La réaction du Dr Jean Louis Robinson n’a pas tardé quelques heures seulement après la proclamation par la CENI-T  des résultats provisoires du second tour de la Présidentielle du 20 décembre. Proclamation que ce candidat présenté par le parti « Avana » et soutenu par la Mouvance Ravalomanana a boycottée. Hier en début de la soirée, le directeur de campagne du candidat, Elysée Razaka, a lu lors d’un point de presse tenu à Ambohimiandra, un communiqué signé par le Dr Jean Louis Robinson. Voici la teneur de ce communiqué : « Nous contestons de la manière la plus vigoureuse les résultats provisoires proclamés hâtivement par la CENI-T. Sur la base des procès-verbaux en notre possession qui, aux termes de la loi, valent original équivalent aux procès-verbaux détenus par l’administration, nous avons les chiffres suivant que nous proclamons provisoirement : Jean Louis Robinson : 52,87 % et Hery Rajaonarimampianina : 47,13 %. Pour des raisons de sincérité et de transparence, nos résultats ont été établis sur la base des résultats recueillis dans 19 020 bureaux de vote sur un nombre total de 2 001. Contester la crédibilité de nos résultats relève de la mauvaise foi manifeste. »

Manifestations spontanées. Interrogé par les journalistes, le directeur de campagne de Jean Louis Robinson, Elysée Razaka, de préciser : « Le candidat Jean Louis Robinson n’a pas envisagé d’appeler ses partisans à descendre dans la rue pour contester les résultats provisoires de la CENI-T. Par contre, des manifestations spontanées ne seraient pas à exclure dans le contexte actuel. » Hier, l’atmosphère a monté de plusieurs crans au Magro Behoririka. Les partisans de Marc Ravalomanana et de Jean Louis Robinson ont manifesté leur détermination sans faille à descendre dans la rue, mais les dirigeants ont essayé de calmer la colère. Certains sont même allés jusqu’à réclamer haut et fort la mise en place d’une CES Bis parallèlement à celle présidée par François Rakotozafy. Force est de constater que la tension politique atteint un degré plus inquiétant après la proclamation par la CENI-T des résultats provisoires du scrutin du 20 décembre 2013. Les regards du monde entier sont braqués sur la Grande île depuis hier. Les dirigeants de la Mouvance Ravalomanana et les membres de l’équipe de campagne du Dr Jean Louis Robinson ont multiplié leur réunion.  A noter que dans un autre communiqué (Voir en page 14), le candidat Jean Louis Robinson remet en cause la démarche de la CENI-T.

RAJAOFERA Eugène

Fanafihana villa : Dimy no indray voatafika tao anatin’ny alina iray

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Nanao sesilany ny olon-dratsy tamin’ny fanafihana “villa” raha vao nanomboka ny taona. Ny alakamisy teo, raha araka ny fanamarihan’ny mpitandro ny filaminana, dia trano dimy no indray nasesin’ireo mpanafika tetsy Andoharanofotsy. Misy ny miambina ety ivelany ary ny ambiny kosa misaoty tamboho sy manafika ny tao an-trano avy hatrany. Tsy tontosa anefa izany satria nisy “alarme” avokoa ireo trano izay natao lasibatra. Taitra ny olona ary nampandre ny mpitandro ny filaminana. Toa tsy nampihemotra loatra ireo jiolahy izany. Niova trano fotsiny indray izy ireo ary nanohy ny asaratsiny ihany. Teo dia mbola nisy fanairana ihany tao amin’ilay trano faharoa. Nanomboka nitsoaka tsikelikely ireo mpanafika vokatr’izany. Efa nanomboka tonga rahateo ny mpitandro ny filaminana ka nanao ny fisafoana ny teo amin’ny manodidina. Raha noheverina fa nampihemotra ireo mpangalatra amin’izany,ny  toe-javatra  toy izany dia ny nifanohitra tamn’izaykosa  no nitranga. Niverina teo amin’ny manodidina indray mantsy ireo olon-dratsy izay heverina fa mitovy ary nitety trano telo hafa, “villa” avokoa. Nampaneno kiririoka ny olona ary niverina niantso mpitandro ny filaminana. Efa niha-naraina rahateo ny andro ka teo vao tena tsy tontosa intsony ny asan-jiolahy. Raha ny fihevitry ny mpandinika momba ny heloka bevava  mifandraika amin’ny fanafihana mitam-piadiana dia ny hofan’ny basy izay tsy maintsy aloa no mahatonga ireo jiolahy manao vy verin’ny ainy toa izao. Hofaina ny basy ary isaky ny bala mipoaka dia haloa vola ihany koa. Izay no mahatonga azy ireo mitety trano ,satria mody maina ary mety miala vola am-paosy aza raha tsy voaefa ny hofan’ireo fitaovam-piadiana. Dikan’izany, misy karazan’olona mipetra-potsiny any ho any dia mitango hofan’ny basy avy eo. Iza  ireo olona ireo? Heverina mba hifantoka bebe kokoa amin’izany ny fanadihadian’ny tompon’andraikitra…

D.R

BNGRC : Tout est prêt !

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Selon la Météo, au moins trois cyclones de fortes intensités sur les 26 dans la liste passeront à Madagascar durant la saison.
Selon la Météo, au moins trois cyclones de fortes intensités sur les 26 dans la liste passeront à Madagascar durant la saison.
Selon la Météo, au moins trois cyclones de fortes intensités sur les 26 dans la liste passeront à Madagascar durant la saison.

Les Malgaches sont maintenant fin prêts à affronter les trois à quatre cyclones qui risqueront de passer dans le pays durant cette saison, selon les responsables de la gestion des catastrophes naturelles.

Etant donné que nous sommes maintenant en pleine saison cyclonique, le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) rassure avoir pris toutes les mesures nécessaires pour éviter que les désastres identiques à ceux après le passage de Haruna en février 2013 ne se reproduisent plus. « Tout est prêt », confie le Dr Raymond Randriatahina, Secrétaire Exécutif au sein dudit Bureau. En effet, le BNGRC vient de mettre en place un plan de contingence. C’est-à-dire, le partage des responsabilités pour tous ses membres dans tout le pays. Dans ce cas, tous les représentants de ce bureau de gestion des risques et des catastrophes naturelles viennent également de bénéficier d’une formation pour leur permettre d’être à la hauteur quand viendra le temps de le prouver. En effet, le Dr Raymond Randriatahina estime que le lourd bilan provoqué par le passage du cyclone Haruna dans la partie sud du pays a été causé par le manque de préparation de la population. « Pour bien apprendre à la population ce qu’il faut faire en cas de danger, nous venons juste de faire des exercices de simulation dans cette partie du pays », poursuit-il.  Ainsi à l’heure où l’on parle, les concernés ont déjà procédé au nettoyage de toutes les évacuations des eaux usées. En même temps, en cas d’alerte, ceux qui habitent les bas quartiers sont aussi conscients qu’ils doivent quitter les lieux aux moindres soucis.

Couleurs. Actuellement, vu que Bejisa est parti, les drapeaux dans les villages ayant reçu des avertissements ont pris la couleur bleue. Ce qui marque effectivement que l’alerte est levé. En effet, l’utilisation d’un code couleur est devenue l’une des techniques utilisées par le BNGRC pour informer les gens si le danger a été écarté ou pas. Si le drapeau vert est levé, cela signifie qu’un avertissement a été donné. Au jaune, les villages concernés sont menacés. Et quand la couleur rouge apparait, cela signifie que le danger est imminent. Dans ce cas, tout le monde doit rester chez eux.  En sommes, d’après le BNGRC, même les inondations peuvent être évitées si tout le monde prend à cœur ses responsabilités.

Arnaud R.