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lundi, juillet 14, 2025
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Année 2013 : Lourd bilan et pluie de crimes

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L’année n’est pas du tout repos pour la police judiciaire et surtout pour les experts en criminalité. Les homicides, quelle que soient leur forme, a gagné du terrain. Pas plus tard qu’hier, un père de famille a été tué à bout portant, à Itaosy. Le regain d’insécurité est avant tout le premier élément expliquant cette pluie de crimes. Tout le monde s’accorde à dire que les quatre ans de Transition et la crise qui va avec sont pour quelque chose. Les armes à feu prolifèrent et la société se détériore à un rythme impensable. Les kidnapping, ces actes qui ont connu pourtant une accalmie sont revenus en force durant le dernier semestre de 2013. On essaie de véhiculer qu’il s’agirait d’un certain règlement de compte entre les indopakistanais parfois des richissimes dans la capitale. Le fait que les victimes demeurent des karàna conduisent les observateurs à cette éventuelle hypothèse. La vague de kidnapping a atteint les provinces et les Karàna et Chinois du Grand Port sont devenus la proie essentielle des criminels en la matière. A un certain moment, il a fallu des experts français pour mieux approfondir les faits avec l’objectif d’identifier les principaux acteurs. Novembre dernier, des présumés kidnappeurs ont été abattus au quartier d’Antanimora à la suite d’un accrochage avec les gendarmes. C’est dire que les forces de l’ordre prennent au sérieux les enquêtes sur ce type de crime, bien que les victimes ne portent jamais plainte de peur de représailles. Facilitant ainsi l’acte de séquestration. Sur un tout autre chapitre, les crimes, que ce soient liés aux cambriolages ou un simple règlement de compte, ont marqué l’année. Parmi les plus récents, l’assassinat en plein jour d’un ressortissant chinois à Behoririka, qui plus est, devant sa femme. Un autre du même genre s’est déroulé à Andoharanofotsy où un opérateur économique chinois, a été abattu par balles devant sa porte. Plus tard, la brigade criminelle a mis la lumière sur l’affaire : la dame a été tuée par un tueur à gage Chinois. Les observateurs se souviennent aussi du triple meurtre d’Ambohimailala. Une affaire qui a fait trembler le tout Tananarive, tellement la manière dont les malfrats ont exécuté leur acte dépasse largement la possibilité humaine. Et pourtant, un fait du genre s’est déjà deux fois déroulé au même endroit. Dans ces deux tueries, deux policiers figurent parmi les victimes. A Ambodin’Isotry, un candidat au législative a été tué lui aussi à bout portant. Trois semaines plus tard, un commerçant a subi le même sort. La brigade criminelle a pu mettre la main sur quatre personnes à la suite d’une enquête, sur cette affaire. Le banditisme, l’attaque suivi de viol, le vol à main armée et d’autres cambriolages s’ajoutent à la longue liste du bilan. Et même les barons de la police (ex-ministre et directeur) n’ont pas été épargnés des cambriolages. Tout comme un général qui a succombé aux balles des malfrats à Ifarihy. Tout cela revient à dire que 2013 a été une année lourde, très lourde en matière de criminalité. Vivement un plan sérieux pour combattre ce fléau en 2014…

Didi R.

Seranan’Ivato : Mpiasa voatsatoka antsy teo amin’ny lohany

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Ny alatsinainy maraina, nitangorona ny olona teny amin’ny tanàna antsoina hoe Ambodifasina eny Ambatolampy Tsimahafotsy nahitana fatin-dehilahy iray teo amoron-dàlana. Nihoson-drà ilay izy. Ny loharanom-baovao no nahafantarana fa olona niasa tao amin’ny ADEMA Ivato izy io. Niala maraina be tamin’ny 4 ora tany an-tranony izy tamin’io andro io. Rehefa nojerena akaiky dia nisy dian’antsy tamin’ny faritry ny lohany, teo amin’ny sofiny. Nipetraka tsy lavitra ny toerana nahitana ny fatiny izy. Nampandrenesina ny havany. Tamin’izany ihany koa no nahalalana fa nitondra bisikileta izy tamin’ny fotoana nialany ny tranony. Tsy hita intsony anefa io bisikileta io. Nieritreritra ny rehetra fa ny hangalarana an’ilay fitaovana no antony namonoana azy. Efa nampandrenesina ny mpitandro filaminana ary efa misokatra ny fanadihadiana amin’izao fotoana izao hahafantarana ny tena marina amin’ity voanoan’olona ity.

r.s.

Hip hop-battle : Fantsy line s’invite en provinces

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L’évènement a fait mouche dans la Capitale. L’événement qui n’est pas très courant dans la Capitale a eu beaucoup de succès auprès des jeunes. Les organisateurs ont ainsi décidé de donner également leur chance aux rappeurs d’Antsirabe et de Tamatave, pour commencer.

Lentement mais sûrement ! Gasy Ploit fait son petit bonhomme de chemin. Après avoir conquis la Capitale, l’équipe de cette production dédiée à la musique urbaine s’apprête également à séduire les amateurs de hip hop en provinces. Pour l’année 2014, Don Smokilla et son staff prévoient en effet d’élargir leur zone de mobilisation et de faire participer tous les amateurs de rap. Pour commencer, ce seront les rappeurs d’Antsirabe et de Tamatave qui seront à l’honneur. L’occasion sera ainsi donnée à tous les Tsota et Agrad en herbe de la capitale du Vakinankaratra et celle de l’Atsinanana de montrer de quel bois ils se chauffent. Les règles resteront les mêmes que celles qui ont régies le Fantsy line session à Tana.  Sont donc formellement interdits : injures, gros mots et gestuels agressifs, entre autres le doigt d’honneur, sinon, les concurrents sont libres de dire tout ce qu’ils veulent. L’évènement ne prendra pas la forme d’un concert mais d’un battle, comme ceux qui ont déjà eu lieu au Jao’s Pub et au CFM. Pour une meilleure organisation, les organisateurs appellent déjà les éventuels participants à s’inscrire dès maintenant. Fantsy line à Antsirabe aura lieu le 8 février. Celui de Tamatave ne se tiendra que le 22 février. Autrement dit, les challengers auront plus d’un mois et demi pour préparer leur show. Fantsy line session, rappelons-le, a été initié par Don Smokilla en 2012. Une aventure qui a porté ses fruits et qui a emballé les jeunes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le numéro un de Gasy ploit, avec ses collaborateurs, a décidé de poursuivre et de tracer sa route. En attendant, ceux qui se sentent l’âme d’un rappeur ou désirent seulement prendre part à l’évènement pour voir jusqu’où ils peuvent se rendre, peuvent s’inscrire d’ores et déjà.

Mahetsaka

Pétanque CBF : Le président Bassir Karmaly met un terme à son mandat !

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Le président Bassir Karmaly, quitte, à regret, le club mythique CBF.
Le président Bassir Karmaly, quitte, à regret,  le club mythique CBF.
Le président Bassir Karmaly, quitte, à regret, le club mythique CBF.

Coup de théâtre, dimanche à Ambohimahasoa, lorsque le président du Club Bouliste de Fianarantsoa, Bassir Karmaly, annonce publiquement son retrait de la présidence après 40 ans de règne.

Très évasif sur les raisons de cette démission, il annonce que le boulodrome d’Ampasambazaha n’est plus disponible car il va servir à autre chose mais aussi parce qu’il supporte mal le déclin de la pétanque fianaroise.

« Avant, les boulistes du CBF faisaient peur à tout le monde mais ce n’est plus le cas aujourd’hui », annonce-t-il sur un ton de regret avant de rajouter que l’indiscipline des joueurs y est pour beaucoup.

Une chose est presque certaine, en l’absence de cet icône de la pétanque à Fianarantsoa et même à Madagascar, cette discipline va devoir batailler ferme pour espérer remonter la pente.

La première chose à faire est de trouver un autre président pour le CBF dont la première mission est de prendre en charge le dossier en suspens du terrain au complexe d’Ambatomena qui faisait mention d’un accord du club avec le directeur régional des sports, Carol Rambinina.

Une première bataille en vue en fait même si Bassir affirme qu’en cas de coup dur, il n’abandonnera pas la pétanque.

Clément RABARY

Bilan 2013 : Une année de décroissance économique

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L’industrie minière, dont Ambatovy a sauvé l’économie du désastre total.
L’industrie minière, dont Ambatovy a sauvé l’économie du désastre total.
L’industrie minière, dont Ambatovy a sauvé l’économie du désastre total.

Les effets conjugués de la crise politique interne et de la crise internationale ainsi que les risques climatiques ont une fois de plus eu raison de l’économie malgache qui a connu une année de décroissance

Une année de crise de plus. C’est ainsi que l’on peut résumer le bilan économique pour 2013.  « En 2013, les indicateurs économiques et financiers montrent un léger recul suite au ralentissement des activités économiques engendré par la crise socio-politique qui perdure ces quatre dernières années ». Peut-on d’ailleurs lire dans l’exposé des motifs de la loi de finances pour 2014. La prévision de taux de croissance a été même révisée à la baisse puisqu’il a été finalement de 2,4 % au lieu de 2,8¨ %. Un ralentissement économique dû notamment  à l’interférence du ralentissement de l’économie mondiale à l’instar des pays de la zone Euro, et la fréquence des catastrophes naturelles qui ont fragilisé l’économie malgache et rendu difficile la reprise d’une croissance économique forte et soutenue.

Entreprises minières. Durant l’année 2013, les grands investissements miniers, ont, une fois de plus sauvé l’économie. En effet, malgré la baisse des cours du nickel et du cobalt ainsi que des produits dérivées de l’ilménite, les deux grandes entreprises minières Ambatovy et Rio Tinto QMM ont généré des millions de dollars de devises  et des ressources financières conséquentes pour l’Etat. Cette performance de l’industrie minière est d’ailleurs signalée dans les résultats économiques 2013 qui indiquent notamment que « cette croissance est stimulée par le dynamisme croissant de l’industrie extractive et de l’agro-industrie ; et les efforts de transformation locale, d’exportation de Nickel et de Cobalt, ainsi que la relance des activités sucrières expliquent en grande partie cette amélioration de performance ». Le tourisme a également résisté à la crise et a du coup, participé à la survie économique. Les actions de promotion réalisées par les professionnels du secteur, avec notamment l’appui dynamique de l’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM) ont été pour beaucoup dans ce maintien du secteur tourisme. Mais l’insécurité et notamment l’incident de Nosy Be a quelque peu terni l’image du tourisme malgache. Ce qui n’empêche pour autant pas aux professionnels du secteur de garder espoir car malgré les mauvaises publicités, la destination Madagascar continue d’intéresser au plus haut point les touristes étrangers.

Contreperformance. Malheureusement, la branche agriculture a connu une contreperformance en raison notamment  de l’invasion acridienne. Par ailleurs, le secteur agricole était également frappé de plein fouet par la vétusté des infrastructures hydro-agricoles et les aléas climatiques comme la sécheresse, mais surtout le cyclone Haruna qui a fait  des ravages dans de nombreuses régions de l’île  « La production agricole est ainsi moins performante avec un taux de -0,1 % contre 3,8 % en 2012. En dépit de ces circonstances, le secteur primaire garde une croissance positive de 0,9 %, contre 1,5 % en 2012 grâce au secteur de l’élevage et de la pêche qui affiche une croissance de 3,0 %, contre 0,8 % en 2012 ». Le secteur des services, notamment les finances et les télécommunications se sont également bien comportés. La branche bancaire se démarque en affichant une croissance de 5 %. Tandis que les trois principales entreprises de télécommunications Airtel, Telma et Orange ont toutes enregistré de bons résultats. Cependant les transports aériens ont connu quelques problèmes à cause notamment du maintien de la sanction européenne. Mais Air Madagascar est toujours là et ses dirigeants croient encore en un redressement

En ce qui concerne les prix, la politique de blocage  des prix des carburants à la pompe, a permis de contenir l’inflation qui a atteint, en glissement annuel, 6,7 % en 2013 contre 5,8 % en 2012. Quant à l’évolution du cours de change de l’Ariary, la politique monétaire et de change prudente menée par la Banque Centrale a permis de stabiliser la valeur réelle de la monnaie nationale.

R.Edmond

Fraudes massives : Témoignages en direct avec preuves à l’appui

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PROROBINSON-(2)Après avoir réuni des preuves irréfutables des fraudes massives perpétrées lors du 2e tour de la Présidentielle, le candidat Jean Louis Robinson déposera aujourd’hui ses requêtes auprès de la CES.

Le candidat Jean Louis Robinson passe au grand déballage. Il a rameuté hier au Carlton diplomates, politiciens, intellectuels, parlementaires étrangers, artistes et simples citoyens. Ces derniers se sont succédés pour faire des témoignages accablants sur des fraudes lors du second tour de la Présidentielle, et ce avec des preuves à l’appui. Saraha Georget Rabeharisoa, présidente du parti Vert, a dénoncé des bulletins pré-cochés en stylo feutre, des bulletins sans numéros de série et des bulletins avec numéros mais des numéros incorrects et la disparition des souches des bulletins. « Nous avons constaté ces anomalies dans 114 districts. 20 % des bulletins de chaque bureau de vote étaient pré-cochés », a-t-elle affirmé. Le Pr Raymond Ranjeva, ancien vice-président de la Cour Internationale de Justice, a rappelé qu’une élection n’est pas seulement le vote. « Affirmer qu’une élection s’est déroulée dans le calme car il n’y a pas eu d’incidents au moment du vote est une vision erronée. », a-t-il précisé en faisant allusion aux rapports préliminaires des observateurs internationaux dont la plupart a fait du tourisme à Madagascar. Cet éminent juriste estime que les juges électoraux ne peuvent pas ignorer les suspicions de fraudes exprimées par les citoyens.

Terrorisme administratif. Mahamad qui vient de Soalala a pris le relais en dénonçant qu’au second tour de la Présidentielle, on a pu recenser 800 électeurs fantômes dans ce district. « Des chefs de Fokontany ont même attesté que ces électeurs fantômes ne sont pas résidents à Soalala. Ces électeurs fantômes sont transportés d’Antananarivo, de Mahajanga et même de Comores. Pire, le président du CED (Commission Electorale du District) s’est permis de soutenir des candidats.», a-t-il révélé. Avant de se poser la question : « Comment ces électeurs fantômes ont pu être inscrits dans la liste électorale ? » En tant que responsable informatique au sein du staff électoral du candidat Jean Louis Robinson, Mme Rafamandrianjafy a déclaré que le taux des distorsions constatées dans la confection des bulletins de vote est de 6 %. « Avec ce 6 % de taux de distorsion, ils (NDLR : le candidat Hery Rajaonarimampianina et ses partisans) ont eu dès le départ une réserve de 400 000 voix », a-t-il souligné. Quant au Pr Napetoky Marcel, ancien Recteur de l’université de Toliara, il a parlé de terroriste administratif. « Dans le district de Morombe par exemple, le chef de la circonscription scolaire (Chef CISCO) s’est permis de menacer les enseignants d’affectation pour contraindre ces derniers à faire voter pour ses candidats », a-t-il révélé. Avant de fustiger le comportement d’un candidat d’Etat aux Législatives à Toliara qui a osé prendre le président du CED par son col.

C’est ordonné. Tirike, artiste venant d’Ampanihy, a dénoncé des PV falsifiés dans ce district de l’ex-province de Toliara. « Ces PV n’ont pas été remplis immédiatement après les dépouillements. Les bulletins pré-cochés n’avaient pas des numéros de série. Dans la commune de Berohy, le maire a été persécuté par les gendarmes le jour de l’élection », a-t-il déploré. Concluant la série de témoignages d’hier, le candidat Jean Louis Robinson a ordonné la publication de tableau de répartition des bulletins par bureau de vote selon les numéros de série, la vérification contradictoire des bulletins exprimés ou non utilisés et le recomptage des voix réellement obtenues par les candidats. Le candidat Jean Louis Robinson demande aux Malgaches d’être patients dans l’attente du « vrai » résultat. Une manière pour lui de faire comprendre que les résultats actuellement publiés par la CENI-T ne sont pas crédibles.

RAJAOFERA Eugène

Mahitsy : Fiara nivarina an-kady, olona iray maty, 16 naratra mafy

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Ny asabotsy alina teo, nisehoana lozam-pifamoivoizana teo anelanelan’ny tanàna antsoina hoe Antanetibe Mahazaza sy Mahitsy. Vokany, vehivavy lehibe iray no maty teo no ho eo, olona 16 hafa naratra ka ny dimy no tena voa mafy ary tsy maintsy nalefa aty Andrenivohitra notsaboina. Ny loharanom-baovao no nahalalàna fa fianakaviana avy namonjy mariazy taty Antananarivo ireto niharan-doza ireto. Handeha hody any Antanetibe izy ireo. Efa tany amin’ny 10 ora alina tany no niseho ny loza. Fiakarana mideza no nomban’ilay fiara. Voalaza fa ratsy dia ratsy ny làlana. Toa hoe niala izany làlan-dratsy izany ny mpamily kanefa dia nivarina tany anaty hady lalina mahatratra  70 metatra tany ho any. Ny tanànan’Antanetibe Mahazaza dia eo amin’ny 7 km miala ny tananan’i Mahitsy.

r.s.

Ordures ménagères : Les bacs débordent toujours

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Les déchets ménagers continuent de s’amonceler dans certains quartiers de Tana. Photo d’archives.
Les déchets ménagers continuent de s’amonceler dans certains quartiers de Tana. Photo d’archives.
Les déchets ménagers continuent de s’amonceler dans certains quartiers de Tana. Photo d’archives.

En dépit du rythme plus soutenu du passage des camions chargés de l’enlèvement des ordures dans la capitale, certains bacs continuent de déborder. Les usagers y ont, eux aussi, peut-être leur part de responsabilité.

Malgré les coups de pouce de la région Analamanga et de l’Union Européenne pour l’enlèvement des ordures ménagères de Tana, les bacs continuent encore à déborder assez largement dans certains endroits de la ville. Force est, cependant, de constater que les passages des camions et des éboueurs se font plus nombreux et dans certains quartiers, les bacs sont  vidés à leur rythme habituel. Il semble, toutefois que ce léger mieux n’arrive pas encore à bout des plusieurs centaines de tonnes de déchets par jour, dans la capitale. En période de fêtes, en effet, le volume des ordures ménagères émises par les foyers tananariviens peuvent aller jusqu’au double des 1 000 tonnes par jour habituellement enlevés par la municipalité et ses partenaires. D’où les difficultés à vider les bacs suffisamment à temps et éviter les montagnes d’ordures dans chaque coin de rue.

Horaires. En marge des difficultés financières auxquelles la municipalité a dû faire face, les heures de sortie des poubelles semble contribuer à cette situation. En effet, les usagers ne respectent pas les horaires de remplissage des bacs à ordures fixés autour de 17 h à 20 h et déposent leurs déchets ménagers à n’importe quelle heure de la journée. Or, les camions chargés de l’enlèvement des ordures travaillent généralement la nuit, après 20 h 30 ou 21 h, hormis pendant la période d’urgence des dernières semaines. Ce non respect des horaires rend les bacs constamment pleins durant la journée. Le soleil et la pluie qui s’abattent sur les montagnes d’ordures ne sont pas pour arranger les choses. Un rappel des règles de bonne conduite améliorerait peut-être la situation.

Hanitra R.

Bonne et heureuse année 2014

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Vous tenez entre vos mains le dernier journal de l’année 2013. Le moment est propice au bilan d’une année qui a été pour la majorité difficile sur tous les plans, politique, économique, social.   Elle se termine néanmoins avec l’espoir suscité par les élections d’en finir avec la longue crise. Même si  leur reconnaissance et leur acceptation par tous ne sont pas encore réellement gagnées à cause des fraudes. De quelle ampleur ont été  celles-ci ? Et jusqu’où ont-elles affecté les résultats du second tour de l’élection présidentielle et des législatives ? On attend avec impatience le verdict de la Cour Electorale Spéciale qui proclamera les résultats officiels définitifs.

Bonne et heureuse année 2014

            La Ceni-T à qui a été donné le pouvoir d’organiser les élections et de proclamer les résultats provisoires a pratiquement terminé son travail. A suivre ce qu’elle a publié, le doute n’est plus permis. C’est bel et bien le candidat du Hery Vavao Ho an’i Madagasikara qui triomphe à la présidentielle avec 53,41 % contre 46,59 % pour son concurrent le Dr Jean Louis Robinson.  Ce dernier n’a jamais été d’accord envers ces résultats provisoires de la Ceni-T qui lui vole la victoire par des fraudes  massives. Mais sa demande de suspension de publication a été rejetée  par la Cour Electorale Spéciale. L’écart des voix dont fait état les résultats de la Ceni-T  entre les deux candidats est  d’environ 7 %. Les fraudes évoquées ont-elles atteint cette proportion ? Il appartient à la Cour Electorale Spéciale de faire la part des choses en désignant en toute impartialité et transparence le gagnant. Elle ne viendra en aide au futur président de la République qu’avec l’assurance des résultats vérifiés et assainis. Pour commencer une République dans les meilleures conditions, le nouveau président ne doit pas avoir le sentiment de détenir sa place et son pouvoir par les fraudes. Notre pays a besoin d’un grand président de la République élu pour guide. Les deux candidats sont capables de l’être même s’ils ont moins de charisme que les deux irréconciliables qui les soutiennent. Mais, il n’y a qu’une seule place  de président de la République à tel point que la population espère que la Cour Electorale Spéciale tranchera en toute droiture et rigueur pour que sa décision soit acceptée sans contestation. Le pays ferait ainsi l’économie d’un nouveau 2002 avec la division, la méfiance et la violence.  En attendant, terminons l’année dans la joie des programmes de réveillon et dans l’espoir d’une année 2014 de la réconciliation nationale et l’unité retrouvée avec le président de la République qui fera renaître ce pays de ses cendres. Midi Madagasikara vous souhaite une bonne et heureuse année. La prochaine édition du journal sortira le 2 janvier 2014.

Zo Rakotoseheno