De grands pas ont été franchis concernant le dossier de rachat des actions majoritaires de la BNI Madagascar par le groupe mauricien CIEL et First Immo. On rappelle que le gouvernement, avec le Premier ministre Omer Beriziky en tête est en faveur de ce rachat a même déjà publié un communiqué sur la nécessité de faire aboutir ce dossier au plus vite. Aux dernières nouvelles cependant, l’on apprend que la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF) n’a pas encore donné son aval définitif.
On rappelle en effet qu’avant de permettre cette cession, la CSBF avait accordé aux repreneurs de la BNI Madagascar de remplir un certain nombre de conditions, dont la garantie accordée par le Crédit Lyonnais sur les opérations internationales de la BNI. Ce délai avait expiré le 4 décembre dernier sans que les acquéreurs aient pu réaliser les conditions. Lesquels acquéreurs avaient demandé une prorogation de ce délai. On apprend cependant que jusqu’à présent la CSBF ne s’est pas encore prononcée sur l’acceptation on non de cette prorogation. Autrement dit, il faut encore une décision de prorogation avant de passer à une autre étape.
Améliorer la qualité de la formation dispensée. C’est l’objectif que s’est fixé le département Economie de la faculté de DEG (Droit – Economie – Gestion) de l’université de Toamasina.
La coopération de cette dernière avec l’Institut d’Etude politique de Lyon France a permis de renforcer davantage le basculement vers le système Licence Master Doctorat (LMD). Le professeur Paraiso Justin a dernièrement marqué le début de la coopération entre les entités suscitées. Un cours du docteur d’Etat en sciences économiques et docteur en démographie est inclus dans l’unité de valeur macroéconomie. « Former des cadres économistes pour répondre aux besoins des administrations publiques et des entreprises est la mission principale du département économique de la faculté de droit, des sciences économiques et de gestion. Guidé par le même souci de qualité, le département a compté adopter le système LMD afin de se mettre au diapason de la communauté universitaire nationale et internationale » a lancé Razanakolona Diny, directeur du département. Le département a déjà enregistré son habileté en la matière. Trois parcours en licence et cinq en masters II sont proposés aux étudiants en vue d’une opportunité de se qualifier. Les parcours – économie et gestion d’entreprise, analyse économique et économie mathématique – existent en vue de l’obtention de licence ; tandis que l’économie de la santé, économie de développement, l’évaluation des politiques publiques, monnaie – banques finances, économétrie et expertise économique pour le master. La prochaine année universitaire est mise en œuvre le basculement vers le système LMD.
Le salon des médias et du métier de journaliste organisé par le Centre de Presse Malagasy s’est tenu hier, comme prévu, à l’Esca Antanimena dès 9 h du matin. Un rendez-vous quelque peu boudé par le grand public, vu le désert d’affluence drainé par l’événement. Outre les quatre stands occupés par les organisateurs et quelques démarches en faveur des médias, dont SeraZo et Décliq, le public n’avait pas grand-chose à voir. Et pourtant, le salon avait pour objectif de rassembler autour d’un même événement tous les acteurs du développement de la communication, de l’information et des médias. L’après-midi a été plus animé avec la conférence-débat qui a beaucoup plus intéressé les jeunes.
Les autorités locales lors du passage du guichet forain dans la région Analamanga.
Les autorités locales lors du passage du guichet forain dans la région Analamanga.
La région Analamanga a fermé le rideau sur le guichet forain de la CNaPS pour cette année. Plus de 30 000 dossiers ont été traités depuis 2012.
Ankazobe, puis Anjozorobe, Ambohidratrimo, Manjakandriana et Itasy ont été les derniers sites qui ont accueilli les services du guichet forain de la CNaPS pour cette année 2013. Comme à son habitude, les agents de la CNaPS ont pu enregistrer plusieurs centaines de nouvelles inscriptions afin de permettre aux membres et aux affiliés de jouir de leurs prestations sociales.
La dernière mission du guichet forain de la CNaPS, une approche récemment mise en place pour plus de proximité avec les affiliés et les membres, s’est tenue dans la région Analamanga. Le programme a démarré en 2012 à travers 102 districts. Ainsi, le guichet forain a sillonné 866 communes des quelque 1 500 réparties dans toute l’île. Ces guichets forains ont alors permis à 22 375 enseignants Fram de bénéficier de leurs prestations sociales, ainsi qu’à leurs familles, sachant que la plupart d’entre eux n’ont jamais eu leurs cartes d’affiliés durant toute leur carrière. Les agents de la CNaPS de ces guichets forains ont alors pu traiter 30 432 dossiers dont 1 228 employés ne sont pas des enseignants Fram. En outre, 8 200 ont pu prendre leurs allocations familiales pour les employés qui ont des enfants. La CNaPS peut être satisfaite quant à ses réalisations, même si 3 des 22 régions n’ont pas pu bénéficier de ce programme. Celles-ci devront attendre le début de l’année 2014 pour obtenir les mêmes services.
Ny alin’ny 24 hifoha 25 desambra teo dia nisy fiaraha-miasan’ny polisy avy ao amin’ny boriborintany faha-5 sy ny fokontany Anosibe noho ny resaka hala-botry, vaky trano, fanafihana mitam-piadiana, fanendahana eny amin’iny faritra iny. Nidina teny an-toerana ny mpitandro filaminana ka tamin’izany no nisamborana jiolahy roa lahy tokony ho tamin’ny 3 ora sy 30 mn maraina. Ny iray antsoina hoe Alfredouard 21 taona sy Tovohery, na koa i Mainty, 18 taona. Nifanilika izy roa lahy rehefa tratra ka nanondro ny namany antsoina hoe Dedekely, Zozo, José, Tolotra. Ireto farany ireto moa dia mbola karohina hatramin’izao. Marihina fa mpanao fanafihana mitam-piadiana izy ireo ka ao anatin’ny Bande des 4 sy bande des 6. Araka ny fanadihadiana ihany koa, misy trano iray ao Anosibe izay fifohan’izy ireo rongony sy fanaovany fivoriana alohan’ny fanafihana.
Omaly no natoloatra ny fitsarana ireo voasambotra.
D’ici fin 2016, 117 kilomètres de routes reliant Soanierana Ivongo et Mananara Nord seront complètement remises à neuf
La perspective d’un retour à la normalité constitutionnelle après l’élection du nouveau président de la République redonne de la confiance aux bailleurs de fonds. Le Fonds Koweitien, par exemple, annonce son retour en force en concédant un financement conséquent de 17 millions USD, soit un peu plus de 38,2 milliards d’ariary pour un projet de réhabilitation d’une portion de la RN5.
Rôle de premier ordre. La signature de cet important accord de prêt a eu lieu, hier à Fénérive-Est entre le gouvernement malgache, représenté pour l’occasion par le ministre des Finances et du Budget Rasoloelison Lantoniaina et Hamad Sulaiman Ahmad, représentant du Fonds Koweitien. Un projet routier qui jouera sans conteste un rôle de premier ordre dans la relance économique, puisque ses premiers objectifs sont, entre autres d’améliorer le développement économique et social de la région Analanjirofo et de relier plus facilement cette région avec la Capitale. Il s’agira plus exactement de procéder à l’aménagement et à l’asphaltage des 117 km de routes reliant Soanierana Ivongo et Mananara Nord. Une portion qui deviendra une route bitumée large de 6 m avec des accotements de 1,25 m. 7 ponts seront également construits sur le trajet dans le cadre des travaux qui débuteront en principe dès le déblocage des fonds et la réception des infrastructures réhabilitées est prévue fin 2016. Les travaux proprement dits devront commencer dès le déblocage du fonds pour être réceptionnés fin 2016.
Regain des activités économiques. Comme l’a indiqué Ramaromihisa Sylvestre, Chef de la région Analanjirofo, « L’espoir est de mise car ce projet va mettre fin au calvaire enduré par les usagers empruntant cette portion qui est actuellement dans un piteux état et impraticable, surtout en saison de pluie». Quant au ministre des Finances et du Budget il a déclaré qu’un tel accord tombe à point nommé. En effet, dans l’état actuel de la route, il faut entre 18 à 24 heures pour effectuer le tronçon long de 122 km, et sa réhabilitation permettra un regain des activités économiques de la région qui dispose de potentialités énormes. Rien que sur le plan touristique par exemple, cette réhabilitation routière permettra facilement l’accès à d’autres destinations au-delà de Foulpointe. Par ailleurs, une fois remis en état l’itinéraire facilitera l’acheminement des produits d’exportation comme le girofle vers le port de Toamasina. En somme, l’Analanjirofo, une zone importante zone de production agricole sera désenclavée.
Pourparlers. Un désenclavement partiel cependant puisque selon les données techniques, il faut en tout 112 millions USD pour le désenclavement total de la région Analanjirofo. Et pour compléter les 17 millions USD d’allocation du Fonds Koweitien, des pourparlers sont engagés avec d’autres bailleurs de fonds. Quant au Fonds Koweitien, il a déjà financé à Madagascar 4 projets d’un montant total de 11,6 millions dinars koweitiens, soit environ 40 millions USD qui ont financé le projet de construction de routes à Fénérive-Est, le projet de construction de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka, le projet de réhabilitation RN6 Bekoratsaka – Boriziny, et enfin, le projet d’installation du 3e groupe d’Andekaleka.
L’année tire à sa fin. Dans quelques jours nous allons entamer une nouvelle. Mais auparavant remémorons- nous de cette année, trop longue pour les uns au point que l’on veuille en finir au plus vite, trop courte pour les autres au point qu’on voudrait s’y éterniser. Chacun a ses raisons mais une chose est sûre, que l’on ait hâte de tourner la page ou bien que l’on veuille traîner plus longtemps, les conflits ressurgissent, la situation s’envenime à nouveau. Çà ne s’arrange pas. Les fraudes sont aux élections ce que les mauvaises odeurs sont à la pourriture. Le syndrome de 2002 est de retour sous les yeux des électeurs qui ont accompli leur devoir de vote et également de la communauté internationale qui a financé les élections et son organisation.
La transparence pour apaiser
A Morondava, la majorité de la population crie à la fraude électorale. Elle est descendue dans la rue pour contester des résultats provisoires de la présidentielle et des législatives. D’autres régions risquent de leur emboîter le pas. A Antsirabe des candidats dévoilent preuves à l’appui devant les caméras les fraudes perpétrées à grande échelle au niveau du SRMV local. Leurs partisans se préparent aussi à arpenter les rues afin de réclamer justice. A Antananarivo, les revendications de confrontation des résultats du Dr Jean Louis Robinson, candidat à la présidentielle du parti Avana et de la mouvance Ravalomanana, ne devraient plus être ignorées malgré le constat d’absence de fraudes, le jour d’un scrutin calme, soutenu par les observateurs internationaux. Mais après le départ des « touristes », la Cour Electorale Spéciale (CES) est saisie par de nombreuses requêtes sur diverses fraudes. Le Dr Jean Louis Robinson et ses partisans dénoncent l’existence des fraudes massives. Il aura jusqu’à la fin de cette année pour déposer ses plaintes et les appuyer par des preuves idoines. Marc Ravalomanana a envoyé son avocat sud-africain expert sur les élections pour lui venir en aide. Le candidat espère que la Ceni-T accepte la confrontation des PV et la vérification des N° de série des bulletins de chaque bureau de vote.
Bref, c’est de nouveau la guerre… des nerfs entre les deux principaux camps antagonistes de la crise de 2009. Les résultats provisoires affichés par la Ceni-T donnent depuis le début Hery Rajaonarimampianina gagnant. Ceux reçus au QG de la mouvance Ravalomanana et du Avana contredisent ces résultats. Le Dr Jean Louis Robinson n’a jamais cessé pour lui d’être vainqueur. Qui dit vrai, qui dit faux ? Les électeurs et partant, la population risquent de ne plus savoir sur quel pied danser. Les suspicions s’amplifient. Les descentes dans la rue sont à craindre. De même un résultat officiel entaché de fraudes. Les symptômes de 2002 sont de nouveau perceptibles. Vivement la confrontation pour que la transparence règne et apporte l’apaisement pour la proclamation des résultats de la présidentielle et des législatives !
Le Consortium « Suivi et Observation Citoyenne pour la Limpidité des Elections » (SOCLE) a fait une déclaration préliminaire sur les élections présidentielles et législatives du 20 décembre 2013, hier à l’hôtel Colbert. Le jour du scrutin, SOCLE a déployé 2 150 observateurs, répartis sur les 119 districts dont 913 observateurs dans les bureaux de vote ordinaires et 1 237 mobiles dans les centres de vote à bureaux multiples. Ce qui lui a permis de couvrir plus de 2 750 bureaux de vote. Dans la plupart des bureaux de vote visités par ses observateurs, le SOCLE a relevé une nette amélioration dans l’organisation de l’acheminement des plis électoraux vers les SRMV. Il note toutefois que certaines irrégularités persistent comme l’arrivée de plis non ou mal scellés, ouvrant ainsi la voie à de possibles manipulations.
Insuffisance des PV. Autres constatations, conformément à la loi, les délégués des candidats et les observateurs ayant officié dans le bureau de vote ont droit à une copie du procès-verbal des résultats du bureau. Dans les faits, ce consortium a constaté l’insuffisance des exemplaires des procès-verbaux. De nombreux observateurs qui ont observé le déroulement des opérations de bout en bout n’ont pas droit à une copie du procès verbal de dépouillement. Il estime ainsi que cela constitue une entorse à la loi. Dans un peu plus de la moitié des bureaux de vote visités, SOCLE a constaté également des difficultés dans le remplissage des procès-verbaux des résultats. Faut-il cependant noter qu’il n’a pas touché mot des fraudes dénoncées par les candidats dans certaines régions du pays. Il s’est tout simplement contenté de déclarer que SOCLE en est à sa déclaration préliminaire. Or, il a été présent dans les 119 districts que compte le pays.
Tirage au sort de la Tombola Bosch, hier à Ankorondrano. (Photo : Kelly R.)
Tirage au sort de la Tombola Bosch, hier à Ankorondrano. (Photo : Kelly R.)
Dix heureux gagnants de la Tombola Bosch ont été tirés au sort hier, au siège de Materauto à Ankorondrano. Ce jeu est un succès pour les organisateurs qui ont pour objectif de faire connaître les produits Bosch et de démocratiser la qualité allemande.
Le tirage au sort de la Tombola des produits Bosch s’est déroulé hier à Ankorondrano, en présence de la Police des jeux. En effet, ce jeu qui s’est déroulé du 20 novembre au 20 décembre 2013 était dédié aux acheteurs de produits Bosch. « A chaque achat d’article de marque Bosch, le client reçoit un ticket de participation à la tombola. Dans la Capitale, cette animation a eu des impacts sur nos ventes et sur le nombre de visiteurs de nos magasins, ainsi que de ceux de nos revendeurs. Ce jeu visait d’ailleurs à relancer les produits Bosch qui sont déjà reconnus pour la longévité et la robustesse. Dix gagnants ont été tirés au sort et recevront leurs lots le 6 janvier 2014 », a déclaré Ando Ramarozaka, chargé de ligne de produits au sein du groupe Materauto.
Extension. Il faut noter que le Groupe Materauto est distributeur exclusif des produits Bosch à Madagascar, depuis 60 ans. Selon son directeur commercial, Patrick Razafindrakoto, les ventes de ces produits allemands sont toujours en hausse, malgré le contexte difficile actuel. Aujourd’hui, Bosch dispose de 35 % de part de marché de pièces et accessoires automobiles à Madagascar. « Bosch est déjà connu pour la qualité et la compétence allemande. Mais nous essayons de vulgariser cette marque en adaptant les prix au pouvoir d’achat des automobilistes à Madagascar. En 2014, nous comptons faire une extension des points de vente comme Bosch Car Service et Quick Lane. Vu les avantages qu’ils procurent, les produits Bosch devraient séduire facilement les automobilistes. Ces produits sont assortis de garanties et de fiabilité. Materauto est convaincu que Bosch est déjà le numéro un mondial, en termes de pièces et accessoires pour automobiles », a affirmé le directeur commercial du Groupe Materauto.
Gagnants. Trois gagnants recevront un téléphone portable Samsung Galaxy S4 : Rafalimanana Koloina d’Ivandry ; Andrianaivosoa Domoina Hajanirina de Mangarano Toamasina et Rakotomiarina Ndriana Phillipe d’Andoharanofotsy. Trois autres gagnants bénéficient de 6 mois de carburants offerts : Ralison Rafidy Olivier d’Ambohipo ; Tombovavy Marie Arlette d’Ambohibao et Andriamihaja Pierre d’Itaosy. Enfin, quatre gagnants recevront un bon d’achat de produits Bosch de 300 000 Ariary : Andriambololona Andriamaholison Lala d’Ambohimirary ; Andriamanganirina Jimmy d’Ankaditapaka ; Pascar Ruffy Wolfgang de Fiadanana et Pépin Moreno de Mahamasina.
Les gens ne font que lécher les vitrines sans rien acheter. (Photo d’archives)
Les gens ne font que lécher les vitrines sans rien acheter. (Photo d’archives)
L’instabilité politique y est pour quelque chose. Les commerçants qui tiennent boutique chez China Town se plaignent. En effet, « nos ventes sont un fiasco total malgré le fait qu’on a participé à la Grande braderie ou l’on a organisé un bazar de Noël durant ces fêtes de fin d’année. Et c’est en chute libre depuis 2009 », témoigne un opérateur. « Nous avons constaté une forte dégradation du pouvoir d’achat de la population. Une grande affluence des gens a été observée durant l’événement, mais ils ne faisaient que lécher les vitrines », a-t-il poursuivi.
Démotivation. En outre, « l’inquiétude règne également à l’issue de ces élections présidentielles et législatives. En effet, les résultats publiés par toutes les parties prenantes sont différents. Ce qui entraîne une démotivation du secteur privé à investir davantage. D’où, une baisse de la demande sur le marché », a évoqué un autre opérateur. Notons que la majorité des stands à louer au sein du China Town ont trouvé preneurs. Des propriétaires des bâtiments utilisés pour le centre commercial ont même procédé à une extension. Quant aux nouveaux commerçants qui se lancent dans ce genre d’activité, ils sont notamment des gens qui empruntent de l’argent auprès des institutions de micro-finance, et ce, pour une question de survie. Mais leurs activités ne tiennent pas si longtemps faute de clients. Certains magasins sont fermés car les propriétaires ont fait faillite tandis que d’autres sont ouverts car les nouveaux venus veulent tenter leur chance sans savoir les grandes difficultés qu’ils vont affronter.