Les aventures extraconjugales ? On en recense beaucoup dans le monde de la musique. Parmi les plus célèbres : le groupe Feo Gasy qui regroupe des figures emblématiques issus des groupes les plus populaires dans le genre bà-gasy. Composé de Kôlibera,Kôlibera Fafah, Benny, Nini et Erick Manana, la formation est très appréciée. Elle n’apparaît malheureusement que très rarement sur le devant de la scène. Etant chacun pris dans son groupe respectif, il est très difficile de trouver du temps à consacrer à Feo Gasy. Cette fois, les membres ont fait l’effort de se retrouver. Ce vendredi, le groupe retrouvera donc ses inconditionnels autour d’un verre au Piment Café. Erick Manana ne sera certes pas de la partie mais le live sera sans aucun doute à la hauteur. « Any indray andro », « Raha maty aho », « Ramamo be galona » et tous les grands succès du groupe seront revisités.
Pour les amateurs de cette discipline, c’est l’occasion de découvrir une compagnie sénégalaise en tournée internationale
Alioune Diagne est un chorégraphe sénégalais ayant grandi dans les banlieues de sa ville natale, St Louis. Il a découvert la danse contemporaine dans le lycée qu’il fréquentait alors. Il demande à participer aux répétitions de la Cie Jalloré Danse, dirigée par le célèbre Ciré Neye. Il est accepté au sein du groupe des enfants. Ce début ne débouche cependant pas sur une carrière de danseur. Le jeune homme après le lycée intègre l’école des beaux arts de Dakar où, faute de l’existence d’une filière danse, il choisit l’art plastique. Mais il ne renonce pas à sa passion et il s’entraine aux côtés d’Hardo Ka, un danseur de la Cie Heddy Maalem. Mais la chance lui sourit lorsqu’il est sélectionné pour un stage au Burkina Faso. Il s’installe dans ce pays qu’il quitte ensuite pour rejoindre le Mali. Il acquiert beaucoup d’expérience auprès de grands chorégraphes. C’est en 2008, de retour à St Louis qu’il crée son premier solo « Blabla »., sa première compagnie de danse et qu’il lance le festival de danse contemporaine « Duosolodanse ». Sa compagnie Diagn’Art est devenue une actrice importante de la vie artistique au Sénégal. Elle est très impliquée dans le milieu scolaire, mais elle fait aussi découvrir la danse contemporaine à la population sénégalaise.
La Cie Diagn’Art est donc en tournée internationale et Antananarivo est une étape de ce périple. Elle se produira, vendredi prochain à l’IFM. Deux pièces chorégraphiées y seront présentées : « This line is my path », un solo d’Alioune Diagne qui durera 25 mn et « Banlieue » avec Alioune Diagne, Madiba Badio et Seydou Camara.
Promouvoir l’augmentation des revenus monétaires par la consolidation des micro-entreprises ruralesau niveau local et régional. Tel est l’objectif que s’est fixé le Programme de Soutien aux Pôles de Micro-Entreprises Rurales et aux Economies Régionales de PROSPERER).Cet accroissement des revenus des populations rurales pauvres se fera par la consolidation des micro-entreprises rurales et les petites entreprises rurales dans la région Atsinanana qui figure parmi les neuf régions bénéficiaires du PROSPERER, comme Analamanga, Itasy, Haute Matsiatra, Vatovavy Fitovinany, Sofia, Boeny, Bongolava, Analanjirofo. Pour l’Atsinanana les districts de Toamasina II et de Mahanoro, sont les zones d’interventions. Des zones choisies, d’une part, par la concentration de la pauvreté en rapport avec la densité de la population et d’autre part par le potentiel économique justifié par une forte demande des opérateurs. Par ailleurs, la proximité avec les anciennes régions d’intervention est prise en compte.
Plusieurs bonnes pratiques acquises sont mises directement sur les rails dans ces nouvelles zones d’intervention. La promotion des couples Organisation professionnelle de Producteurs et Opérateurs de Marchés (OP/OM) est mise en relief dans les services d’appui aux micro-entreprises rurales et formation professionnelle. Les entreprises offrant des services aux organisations paysannes sont les modèles mis en place. Ainsi, la transformation des fruits et légumes, la culture maraîchère, le bambou et l’apiculture sont les filières prioritaires mis en œuvre dans un premier temps. Les activités sont financées par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) par le biais d’un financement additionnel PROSPERER.
Les innovations seront mises en avant au 15e Salon international de l’habitat (SIH) qui se tiendra à partir de demain au parc des expositions Forello Tanjombato. Outre le salon qui réunit les professionnels de la filière de la construction, cette manifestation sera également marquée par le lancement de la Biennale des arts de l’Océan Indien. « Durant quatre journées, une présentation en forme de clin d’œil en faveur de la sauvegarde du patrimoine architectural de la capitale démontrera, s’il était nécessaire, d’une part, d’une perte de savoir-faire évidente de nos urbanistes traditionnels, mais également, d’autre part, d’un réel déficit dans l’engagement à faire respecter les textes de la part des services de la Commune Urbaine d’Antananarivo. En tant qu’acteur public au niveau de la vie de la nation, il nous appartenait d’alerter le plus grand nombre », a noté le Comité d’organisation du SIH. De leur côté, les participants du salon promettent des nouveautés sur les produits de la filière construction, les décorations et les produits accessoires. En effet, ces opérateurs affirment tous avoir quelque chose de particulier, par rapport aux produits ordinaires vendus dans les magasins de la Grande Ile.
Grace au projet BVPI, l’Alaotra continue d’assurer son rôle de grenier à riz de la Grande Ile
Certains riziculteurs de l’Alaotra ont toutes les raisons du monde de se réjouir. Grace aux effets bénéfiques du projet Bassins Versants et Périmètres Irrigués (BVPI), leur rendement rizicole s’améliore considérablement. « On peut affirmer que nos récoltes ont considérablement augmenté. Par rapport au rendement des techniques culturales traditionnelles, il y a eu une nette différence. Auparavant on récoltait 3 tonnes de riz à l’hectare, maintenant on peut aller jusqu’à 7 tonnes » raconte Lucienne, agricultrice à Ambohitrarivo, qui a pu acquérir un tracteur et construire une maison en dur. Léon Rakotonirina, Président des riziculteurs de Sahamaloto souligne pour sa part que « la plupart des riziculteurs qui travaillent sur une superficie d’au moins deux hectares a été capables de s’acheter un motoculteur, et ceux qui autrefois allaient à pieds ou à bicyclette ont pu s’acheter une moto ». Autant d’exemples qui témoignent de l’efficacité du projet BVPI dont les principaux bailleurs, en l’occurrence la Banque Mondiale et le gouvernement japonais ont effectué une visite sur terrain la semaine dernière à Ambatondrazaka.
Synergie
L’objectif de cette visite de terrain était de constater les réalisations du projet BVPI, mais également de procéder à un échange d’expériences, dans la mesure où le Gouvernement japonais (à travers le projet PAPRIZ) et l’AFD (à travers le projet BV-LAC) interviennent également dans cette région en matière de riziculture. « Les Japonais cultivent du riz depuis plus de 2 000 ans, ce qui nous donne une expérience et une légitimité dans ce domaine » a souligné Koichi Sasadate, Représentant Résident de la Japan International Cooperation Agency, (JICA). Cette recherche de synergie entre les partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la riziculture intervient à un moment où le Japon vient de confier à la Banque mondiale la gestion d’un don de 12,6 millions de dollars pour que le projet BVPI puisse étendre son intervention dans d’autres régions y compris le périmètre d’Anony de la région d’Alaotra-Mangoro sur 7 600 hectares supplémentaires, dans la zone de l’Anony. Ce don fait partie d’un financement de 100 millions de dollars octroyé à l’Afrique, et dont Madagascar fait partie des bénéficiaires. « Vu l’ampleur de la tâche dans le domaine de la riziculture à Madagascar, un seul projet ou un seul bailleur ne peut pas tout faire. La collaboration entre les différents partenaires est donc une nécessité » a expliqué SEM Ryuhei Hosoya, Ambassadeur du Japon. Pour sa part, Haleh Bridi (Country director de la Banque mondiale) a affirmé que « les agriculteurs de cette région ont un rôle primordial dans la sécurité alimentaire de Madagascar, car le potentiel d’Alaotra-Mangoro pourrait permettre de combler le déficit de production rizicole ».
Impact
En tout cas, cette visite a été l’occasion pour ces bailleurs de fonds de constater de visu les impacts positifs de ce projet. Ainsi, les formations reçues, les efforts de maitrise de l’eau et les travaux d’intensification agricole ont permis de doubler, voire de tripler le rendement. En effet, alors que la moyenne dans les zones non couvertes par le BVPI est de 2, 7 tonnes à l’hectare, plusieurs riziculteurs accompagnés par le BVPI vont jusqu’à huit ou neuf tonnes à l’hectare. Cela a un impact sur la production rizicole du pays, mais également sur les revenus des paysans, et donc sur leur niveau de vie. Par ailleurs, ce genre de projet pourrait permettre à Madagascar de retrouver son statut d’exportateur de riz, au lieu d’importer, comme c’est le cas actuellement entre 150 000 tonnes et 200 000 tonnes de riz. Pour rappel, le projet BVPI qui bénéficie donc de l’appui de la Banque Mondiale concerne 4 sites, dont une superficie de 6400 hectares à Sahamaloto dans la région d’Alaotra-Mangoro.
: Les jeunes dirigeants de Sophia, lors de la présentation de Le-mag au Colbert.
: Les jeunes dirigeants de Sophia, lors de la présentation de Le-mag au Colbert.
Un nouveau venu dans le monde de la communication et des affaires
De régisseur de mur et de producteur d’imprimés commerciaux l’entreprise Sophia passe à une autre étape en créant son propre magazine. Un magazine pas comme les autres puisqu’il s’agit d’une publication mensuelle gratuite destinée surtout à la publicité et à la vente à distance. En, créant Le-mag, l’idée pour l’équipe de Sophia est de donner aux annonceurs et aux distributeurs, un outil de communication qui leur permet à la fois de promouvoir et de vendre leurs produits.
En effet, outre les articles qui traitent de différents sujets, Le-mag est avant tout un outil qui permet aux lecteurs de repérer et d’acheter des articles par le biais du mobile Money. Le système est simple puisqu’il suffit pour le lecteur de choisir un produit publié dans le magazine, de le commander en le payant par Airtel Money, Orange Money ou encore M’Vola et d’attendre la livraison. Selon les responsables de Sophia, lors d’une conférence de presse, hier, le principal objectif de la diffusion du magazine Le-mag est surtout de permettre à ceux qui n’ont pas le temps de faire les courses dans les différents magasins d’acheter les produits dont ils ont besoin sans se déplacer. On y trouvera en effet un certain nombre de produits de différents secteurs d’activité. La diffusion du magazine dont le premier numéro sortira en décembre prochain se fera dans les entreprises, grands magasins et autres lieux publics. Dans un premier temps, Le-mag sera tiré à 6 500 exemplaires.
Plus d’une trentaine de fournisseurs impayés du ministère de la Pêche se sont manifestés devant la presse jusqu’ici. D’après nos sources, il existe encore d’autres victimes qui ne se sont pas montrés. Après plus d’un an de retard de paiement, ces opérateurs sont inquiets, surtout maintenant que la Transition semble enfin se terminer.
Pour les nombreuses victimes, un contrat de fourniture de matériaux de construction peut aller jusqu’à 300 millions d’Ariary. Pourtant, aucun d’eux n’a été payé jusqu’ici. « Nous sommes au bord de la faillite. La plupart d’entre nous est très endettée à cause de ce retard de paiement du ministère de la Pêche. On se demande même si nous serons payés un jour », ont déclaré les porte-paroles des fournisseurs impayés. En effet, ces derniers ont également acheté les marchandises à crédit, avant de le livrer au ministère.
Business. Il faut noter que les matériaux de construction que ces fournisseurs ont livré au ministère de la Pêche n’ont pas été utilisés pour des travaux, comme il a été indiqué dans les documents présentés aux fournisseurs. Si les responsables du ministère de la Pêche ont affirmé au départ que les matériaux seront utilisés dans le cadre d’un projet financé par une organisation internationale, ces matériaux en question ont été par la suite revendu par ces responsables, dans une quincaillerie de la Capitale. Le plus étonnant dans l’histoire, c’est que l’ancien secrétaire général du ministère a avoué cette pratique, qui n’est certainement pas conforme aux réglementations en vigueur, alors qu’il a obtenu le bénéfice du doute, suite à une poursuite judiciaire initiée par l’un des fournisseurs impayés.
Promesses. Suite à toutes ces magouilles, le ministre de la Pêche a déjà organisé un point de presse, pour annoncer que le ministère compte payer ces fournisseurs. Mais où trouver l’argent ? Car l’ancien SG a déjà déclaré qu’il a entrepris ce business d’achat et de revente de matériaux de construction au nom du ministère de la Pêche, pour financer les besoins du ministre. Des opérations qui semblent louches, vu qu’il n’existe aucune pièce justificative sur ces opérations de revente, ni sur l’utilisation de l’argent obtenu par la suite. D’après les fournisseurs, aucun d’eux n’a été payé, même en partie, depuis les quatre mois où le ministre de la Pêche a promis de les payer. Aujourd’hui, ils demandent à rencontrer personnellement le ministre. L’affaire reste donc à suivre.
L’accord de prêt relatif au financement du projet de réhabilitation des infrastructures agricoles de la région Sud-Ouest (PRIASO) entre la République de Madagascar et la Banque africaine de développement a été ratifié. Ce projet d’une durée de 5 ans, vise à améliorer les conditions socio-économiques des populations de la région bénéficiaire. Développement des infrastructures agricoles, renforcement de capacité et développement agricole, seront opérés, accompagnés d’une gestion, coordination et suivi du projet. Il concerne également l’appui à la délivrance de titres de propriété pour les agriculteurs occupants une superficie de 5 000 ha. D’après les prévisions, une production additionnelle de 55 000 tonnes de céréales est attendue, à l’issue du projet qui touche près de 105 000 personnes dont la moitié sont des femmes.
La Force Médiane Mixte (FMM) a déposé une requête auprès du Comité de Suivi et de Contrôle de l’application de la Feuille de route (CSC) pour délibérer sur les cas des violations graves des dispositions de la Feuille de route. Le porte-parole de la FMM, Max Fabien Andrianirina, se pose des questions, par ailleurs sur le silence du CSC ? Il a cité notamment le cas du président de la Transition qui a exprimé ouvertement par voie de presse son soutien à un candidat. Et de se référer à l’article 15 de la Feuille de route qui stipule que « le président, le gouvernement, les chefs d’Institution et l’ensemble de l’administration doivent rester neutres dans la période de transition, en particulier dans le processus électoral. Tout en soulignant que « nous ne voulons pas être complices de tel acte».
Défaillance. Le porte-parole de la FFM de déclarer également que « la situation qui prévaut dans le pays nous fait peur. Où va ce pays ? » Il lance ainsi un appel au CSC, CES, à la CENI-T et au FFKM d’assumer ses responsabilités. Par ailleurs, à lui de constater également une défaillance flagrante dans la préparation et l’organisation des élections. En faisant valoir que des candidats et leurs partisans ont influencé les intentions de vote par des actes de manipulation des électeurs à travers des donations de tous genres. Et que les origines des financements des campagnes ne sont pas formellement déclarées.
Les électeurs vont-ils voter massivement pour le deuxième tour ?
Les électeurs vont-ils voter massivement pour le deuxième tour ?
Présidentielle. Les candidats ayant obtenu moins de 2% totalisent 16, 23 %. Même si le report de voix n’est pas évident, ils ne sont pas une quantité négligeable. Mais il faudra aussi prendre en compte ceux qui ne se prononcent qu’au moment opportun suivant comme on dit la direction du vent.
Lors du scrutin présidentiel du 25 octobre dernier, 15 sur les 33 candidats en lice ont eu des points en dessous de 1 %. Or, en faisant le total des points qu’ils ont obtenu, cela donne 8, 20 %. Des pourcentages allant de 0,22 % à 0,89 %. Citant, entre autres, par ordre croissant, Rakoto Jean-Pierre, Tinasoa Freddy, Guy Ratrimoarivony, Lezava Fleury, Noelson William, Dofo Michael Bréchard, Raharimanana Patrick, Tehindrazanarivelo Alain, Rajaonary Patrick, Rajemison Rakotomaharo, Laza Razafiarison, Jean Lahiniriko et Tabera Rabemanantsoa. Vu l’ensemble des pourcentages de ces différents candidats, ils sont « bon à prendre » pour les deux prétendants à la course à la Magistrature suprême pour le deuxième tour. A condition que l’un d’eux aura le maximum des voix de ces candidats malheureux.
Tractations. Mises à part quelques déclarations, la plupart d’entre eux ne s’est pas encore prononcée, s’ils vont opter pour tel ou tel candidat. Attendant peut-être des tractations de la part des candidats qui vont s’affronter au deuxième tour. Ce qui est peu probable. Ces candidats attendront-ils le moment opportun pour faire leur choix ou pour voir dans quelle direction le vent souffle ? Etant donné que leurs points de vue ne sont pas forcément les mêmes, il se pourrait qu’ils aillent en ordre dispersé.
Lot. A cela pourrait aussi s’ajouter ceux qui ont été crédités de 1 à 2 %. Des points variant de 1, 10 % à 1, 61 %. Ils sont 6 candidats se trouvant dans ce lot. Il s’agit de Fetison Rakoto Andrianirina, Ravalisaona Clément Zafisolo, Rabemanantsoa Brigitte, Monja Roindefo, Sylvain Rabetsaroana et Julien Razafimanazato. Ils totalisent 8,03% des voix. En tout, le pourcentage, compris entre 0… et 2 % s’élève à 16, 23 %. Dans son ensemble, un pourcentage non négligeable.