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mardi, juillet 8, 2025
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World music : Dozzy Njava présente « 12th child rhapsody » à l’IFM

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DOZZY1Il fait partie de la célèbre fratrie des Njava qui porte haut les couleurs de la musique malgache à l’étranger. Comme chacun de ses frères et sœurs, il a sa propre carrière solo.

Avec ses onze frères et sœurs, il a fait connaître la musique du sud de Madagascar à l’étranger. Après avoir remporté le prix découvertes RFI dans les années 90, leur groupe Njava est devenu un habitué du circuit international de la world music. Chacun de ses membres  a décidé d’avoir sa propre carrière. Monique et Lala se sont faits connaître  en sortant leurs propres albums. Dozzy, au début des années 2000, dissout la formation qu’il a créée et s’est consacré à la production et à l’écriture. Guitariste hors pair, il a exploré les possibilités de son instrument en y associant des sonorités malgaches lui, permettant d’aboutir à un style qui lui sera propre. Le résultat est ce premier opus qui s’intitule « 12th child rhapsody » et il va le présenter, vendredi 22 novembre à 19 h à l’IFM.

Retour sur le passé. Dozzy a commencé à jouer de la guitare à l’âge de cinq ans. Il a découvert les grandes vedettes comme Jimmy Hendrix, Wilson Pickett, Otis Reding, Ike et Tina Turner, en écoutant les disques de ses drères Narcisse et Lucien. Il est monté pour la première fois sur scène à dix ans et est devenu une star locale à onze ans, émerveillant le public par sa façon de jouer de la guitare. Il a émogré en Europe au début des années 90 avec ses frères et sœurs et crée le groupe Njava dont on connaît l’épopée musicale  Dozzy  mène maintenant sa propre carrière et est un professionnel respecté dans le milieu musical européen.

« 12th child rhapsody ». Dans ce premier album, la guitare de Dozzy retrace un parcours musical solide, fait de multiples expériences et d’aller-retour entre les cultures, les continents et les influences. Sa voix résonne avec assurance sur des compositions aux rythmes hybrides qui balancent entre l’électro, la tradition et la pop. Le tout, nous rapporte-t-on, est d’un charme grave, sobre et sans égal.

Patrice RABE

Volley-ball – CCC Zone 7 : La GNVB et l’AS Tiavo prennent la porte de sortie

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Fin de parcours pour les deux équipes masculines représentantes de Madagascar à la Coupe des Clubs Champions de la Zone 7 à Maurice, si Stef’Auto continue son bonhomme de chemin vers le sacre final.

Les formations de l’AS Tiavo de Fianarantsoa et de la Gendarmerie nationale (GNVB) championne de Madagascar engagées à la 20e édition de la CCC Zone 7 ne joueront pas les demi-finales de cette compétition zonale.

Victoires insuffisantes. Après avoir essuyé deux défaites, les volleyeurs de la GNVB ont été éliminés de la course. Leur victoire à l’arraché d’hier devant le Premium Spikers par 3 sets à 2 n’était pas suffisant pour les gendarmes de se qualifier pour le carré final. Les équipes du Tampon Gecko Volley de La Réunion et les Mauriciens de Quatre Bornes ont obtenu leur ticket pour les demi-finales. Comme son compatriote de la GNVB, les Fianarois de l’As Tiavo ont plié également leurs bagages au stade des matches de poule. Malgré leur troisième victoire d’hier, face aux Mauriciens du Port Louis Red Star par 3 sets à 0, l’équipe malgache finit troisième de sa poule, synonyme d’une élimination.

Remake. Ce jour, les deux équipes masculines malgaches s’affronteront pour le match de la 5e place. Une occasion pour elles de s’expliquer après la finale interrompue à Toliara durant le sommet national. La première demi-finale sera entièrement mauricienne entre Quatre Bornes VBC et le Faucon Flacq Camp Ithier VBC et l’autre demi-finale sera la confrontation entre les Réunionnais du Tampon Gecko Volley et les Seychellois de Beau-Vallon.

Du côté des dames, les volleyeuses de Stef’Auto avec un effectif réduit de 7 joueurs et sans entraîneur disputeront la demi-finale face au Curepipe Starlight. La deuxième demi-finale sera une affaire réunionnaise entre Saint-Denis Olympique et le Volley-ball Côte Ouest.

T.H

Industrie : Risque de fermeture pour la Savonnerie tropicale

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Les dirigeants de la Savonnerie Tropicale y croient encore malgré tout.
Les dirigeants de la Savonnerie Tropicale y croient encore malgré tout.
Les dirigeants de la Savonnerie Tropicale y croient encore malgré tout.

Si l’Etat ne prend pas les dispositions qui s’imposent, la Savonnerie tropicale risque de fermer ses portes, avec ce que cela suppose de perte d’emplois

Patriotes. Les dirigeants de la Savonnerie tropicale, la première grande unité industrielle malgache le sont dès qu’on parle de l’industrie locale. André Ramaroson le PDG de père et Thierry le D.G de fils  ne laissent jamais passer la journée de l’industrialisation en Afrique sans dénoncer, le temps d’une conférence de presse la mise à mort de l’industrie locale qui, face à la concurrence déloyale des produits importés, n’a jamais bénéficié d’une protection de la part des autorités.

Bon élève. « Nous disons non à la mondialisation » a notamment déclaré André  Ramaroson, en notant au  passage que son statut de bon élève du FMI  n’a jamais permis à Madagascar de se développer. Les dirigeants ont appliqué à la lettre, les recommandations de ces bailleurs de fonds, mais cela n’a pas entraîné grand-chose pour l’économie malgache, au contraire, il s’agit pour nous d’une nouvelle forme de colonisation » selon toujours  le PDG de la Savonnerie Tropicale qui n’a pas hésité à dénoncer le fait que les étrangers sont majoritaires dans différents  secteurs économiques, dont les banques. « Même dans les groupements patronaux, les opérateurs étrangers sont majoritaires » déclare André Ramaroson qui n’est plus, d’ailleurs actifs au sein de ces groupements.

 Concurrence déloyale. Il va sans dire que l’industrie du savon était évoquée hier. Une industrie fortement frappée par la concurrence déloyale des savons importés puisque l’on compte  actuellement  des dizaines de marques qui ne suivent pas forcément les normes  en vigueur. Le plus grave, selon les dirigeants de la Savonnerie Tropicale, c’est que les importateurs de  savons ne paient pas les taxes et droits de douanes ; convenablement. Pire, la fiscalité malgache semble favoriser  ces importations.  Tel est par exemple le cas des   bondions, ces petits morceaux de savons importés par des opérateurs en vue d’une transformation, et dont  le droit de douane est passé de 20 % avant  à 10 % dans la loi de finances 2014.  Une baisse de 15 %  qui va évidemment avantager les importateurs et  pénaliser, encore une fois l’industrie locale dont la Savonnerie Tropicale qui, après 53 ans de bons et loyaux services pourraient disparaître si l’Etat continue de favoriser les importations.

R.Edmond

Enquête sur la démocratie : Andry Rajoeliana derrière Marc Ravalomanana

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uneChose surprenante, 38 ans après sa disparition, le colonel Richard Ratsimandrava n’est pas tombé dans les oubliettes. En effet, d’après les enquêtes menées par le cabinet COEF-Ressources, auprès des jeunes de 15 à 35 ans, sur le modèle pour les jeunes sur le plan politique, pour eux, le père du Fokonolona mérite d’être imité

Des enquêtes menées  par le cabinet COEF –Ressources sur  les dirigeants étatiques nationaux qui font figurent de modèle pour les jeunes du grand Antananarivo. Il s’en est suivi que le colonel Richard Ratsimandrava est crédité de 9 %, Marc Ravalomanana 7, 62 %, Andry Rajoelina 7, 30 % tandis que Didier Ratsiraka et Zafy Albert sont à moins de 4 %. Ils sont considérés par les répondants comme dignes d’être imités. Au vu de ces enquêtes, force est de constater que Andry Rajoelina est derrière Marc Ravalomanana. D’ailleurs des  sondages ont démontré que le président en exil passe devant le président de la Transition au point de vue popularité. Les résultats provisoires du premier tour semblent le confirmer par le biais des poulains de ces deux personnalités politiques.

Besoins. Sur la perception de la qualité de la gouvernance, les jeunes en particulier les femmes se sentent négligées par les autorités politiques. Près de ¾ des enquêtés estiment que les gouvernants ne se soucient peu ou pas du tout des jeunes et de leurs besoins, alors que ces derniers sont unanimes quant au fait que les jeunes ont un rôle à jouer dans la gouvernance et le développement du pays. Il en résulte également, lors des ces enquêtes une faible participation des jeunes à la vie politique. Le contexte politique actuel, avec la persistance de la crise politique que traverse le pays depuis 4 ans et demi, pourrait expliquer ce désintérêt envers la politique en général. Ce qui n’exclut pas toutefois une forte motivation à participer aux prochaines élections.

Equipe du Youth Civic Platform et Equipe de la Coef Ressource et Mr Eric Atkins de l'Ambassade des Etats-Unis -  Source: Centre de Presse
Equipe du Youth Civic Platform et Equipe de la Coef Ressource et Mr Eric Atkins de l’Ambassade des Etats-Unis – Source: Centre de Presse

Sms voting. Lors de cette conférence de presse d’hier au centre de presse malagasy à Antsakaviro, l’on a procédé également au lancement officiel du projet de collecte d’opinion via Sms voting par la plate-forme d’association des jeunes au sein du « Youth Civic center ».  En guise de conclusion, cette première série d’enquêtes a permis de mettre en exergue, entre autres, un attachement des jeunes aux principes démocratiques, une politisation encore assez faible des jeunes conduisant à une faiblesse de leur participation politique.

Culture entrepreneuriale : Les jeunes encore très timides

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Les jeunes très intéressés par le courtage en bourse, au stand du Mercantile Exchange.
Les jeunes très intéressés par le courtage en bourse, au stand du Mercantile Exchange.
Les jeunes très intéressés par le courtage en bourse, au stand du Mercantile Exchange.

Il y a ceux qui sont ambitieux, et qui veulent faire quelque chose, ou du moins apporter ce qu’ils ont à offrir pour contribuer au développement. Mais dans la plupart des cas, les jeunes malgaches sont encore très timides face à l’aventure entrepreneuriale. Depuis hier au Carlton Anosy, le Club entrepreneurs étudiants du Rendez-Vous des Entrepreneurs organise deux jours de rencontre entre jeunes et entrepreneurs déjà confirmés, dans le cadre du global entrepreneurship week, où les stands de formation et d’impulsion entrepreneuriale orientent du mieux qu’ils peuvent ces jeunes. Car les jeunes n’ont pas encore la culture entrepreneuriale. Ils viennent, sont curieux, mais n’ont pas cette créativité qu’il faut développer pour se lancer dans le business. Au stand du Mercantile exchange, les jeunes sont d’autant plus intéressés : « tout cela est nouveau pour les jeunes, et ils sont très intéressés par cette nouvelle opportunité d’investissement qu’est le courtage en bourse. Disons que grâce à nos conseils, ils sont mieux orientés, et cela leur donne même des idées » explique-t-on du côté du MEX. « C’est une occasion de devenir un des pionniers du secteur à Madagascar » ajoute-t-on. En attendant, les jeunes sont attentifs et écoutent bien. Toujours à la recherche d’une formation quelconque, ils écoutent d’abord les « success story » des entrepreneurs qui ont bâti leurs ambitions grâce à leurs rêves.

Anjara Rasoanaivo

Njila an-XXXV : Bouquet final le 9 décembre

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Njila reviendra au Palais des sports le 9 décembre prochain. (photo d’archives)
Njila reviendra au Palais des sports le 9 décembre prochain. (photo d’archives)
Njila reviendra au Palais des sports le 9 décembre prochain. (photo d’archives)

Le groupe n’a jamais été aussi présent sur la scène malgache que cette année. Anniversaire oblige. Pour clôturer l’évènement, un grand concert sera donné au Palais des sports.

Aura, n’aura pas lieu ? C’est la question qui démange les fans du groupe Njila depuis des mois. Aujourd’hui, ils vont être fixés et vont même pouvoir se préparer à l’avance. Mi’ritsoka production vient en effet de confirmer la tenue du concert au Palais des sports. « Nous avons longuement réfléchi avant de décider d’une date. Nous avons finalement convenu que ce sera pour le 8 décembre prochain. ‘Andraso aho’, car c’est ainsi que s’intitule l’évènement, clôturera à la fois le 35e anniversaire du groupe Njila et le 5e anniversaire de Mi’ritsoka production », explique le responsable de communication de la maison de production. Pour cette occasion, le groupe sera au grand complet. Njila, Mamy, Ramaka seront au rendez-vous. Solofo, qui a été absent lors de leur dernier spectacle au Palais sera lui aussi de la partie. Pour compléter l’équipe : Lilie. « Pourquoi elle ? Tout simplement parce que le sondage que nous avons effectué auprès des fans de Njila sur facebook lui était favorable. D’autant plus qu’elle s’est déjà produite à plusieurs reprises avec Hery et les autres membres du groupe à Mada. Le répertoire a également été établi à partir d’un sondage, toujours sur ce même réseau social. Et pour plus de qualité, nous avons décidé d’appliquer le même emplacement que celui du concert qu’a donné Lalatiana, Nono ou encore Johary ». Le DVD live qui a été tourné à l’ouverture de la célébration sortira également le jour du concert.

Mahetsaka

Les sillons du passé : Vohémar, cité des Maures ?

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L’anéantissement de l’ancienne Vohémar divise les chercheurs. Ainsi,  si on met habituellement sur le compte des Portugais la destruction de l’ancienne Vohémar Islamique, on admet aussi que la vieille cité aurait pu être tout simplement détruite et ravagée par un des violents cyclones, fléaux de la côte est, ou encore par une succession de météores comme il nous arrive encore d’en connaître de nos jours. Nicolas Mayeur note en tout cas qu’en 1774, les habitants faisaient allusion à une destruction par cataclysme naturel : « On voit un peu avant d’arriver dans le sud de Voyemare les restes de deux bâtiments en pierres de forme carrée, lesquels paraissent anciens. Ces monuments ne sont pas l’ouvrage des gens du pays, aussi est-il de tradition chez eux qu’ils ont été bâtis par des blancs qui habitèrent autrefois cette partie de l’île. Il y avait alors selon eux, une pointe de terre qui s’étendait fort au large et formait  un port très beau, très spacieux, très sûr, où les vaisseaux étaient parfaitement à l’abri. Mais un fort ouragan ayant submergé la pointe, le port se trouva détruit et bientôt comblé; une suite naturelle de ce désastre fut l’abandon de l’établissement et la retraite des blancs » (Mayeur). C’est Philippe Oberlé qui cite ce texte apportant un autre témoignage sur la disparition de l’ancienne Vohémar, une ville qui aurait été bâtie par des Maures…

+S.J

Talatamaty : Maty voatifitra ny zanaky ny tompon-trano

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Niteraka fahafatesan’olona indray ny fanafihan-jiolahy teto an-drenivohitra. Tokantrano iray etsy Faralaza, fokontany iray ao amin’ny kaominina Talatamaty, no nataon’ny olon-dratsy lasibatra ny alin’ny talata teo. Raha ny fanamarihana azo teny an-toerana dia 15 lahy raha kely indrindra no isan’ireo mpanafika. Nitondra basy “kalachnikov” dimy ihany koa izy ireo, ankoatra izay tsy hitan’ny maso. Voaporofo tanteraka fa tena “kalachnikov” tokoa no nampiasaina, avy tamin’ny alàlan’ny taim-bala hita teny an-toerana ny maraina. Tovolahy iray 18 taona, zanaky ny tompon-trano no namoy ny ainy rehefa voatifitra teo amin’ny lohany. Raha araka ny fanazavana hatrany dia mba niezaka ny nanohana ny varavarana tsy hidiran’ny jiolahy. Indrisy anefa fa notifirin’izy ireo niaraka tamin’ny varavarana ary voa teo amin’ny lohany. Maty tsy tra-drano. Lasa ny vola an-tapitrisany sy ny firavaka volamena miaraka amin’ny kojakoja elektronika maro. Mbola naratra nandritr’ity fanafihana ity ihany koa ny raim-pianakaviana, izay notsatohan’ireo olon-dratsy tamin’ny zava-maranitra. Nisy iray tamin’ireo 15 lahy nanafika no nanao saron-tava. Izay aloha no fantatra hatreto. Niezaky ny nanao izay ho afany ihany ny fokonolona teo an-toerana nanao ny fanarahana ireo olon-dratsy, saingy tsy afa-nanoatra firy noho ny basy sy ny habetsahan’ireo mpanafika. Nanazava ny olona fa niantso ny laharana vonjitaitr an’ny zandary, saingy tsy nahazo . Vokatr’izany dia afaka nanarampo ireo jiolahy nanatanteraka ny asa ratsiny. Toerana iray tsy mifanalavitra amin’io akory anefa no vao nisy nanafika ihany koa tamin’ny herinandro lasa teo. Ahoana ny fomba handresena jiolahy mitondra kalach dimy izany? Na tanàna iray aza no hotetezin’ireo ny tokantrano ao aminy, sarotra ny hino fa hisy hahatohitra ireo olon-dratsy ireo, indrindra koa 15 ny isany. Ny tiana hahatongavana dia ny hoe raha mbola miparitaka toa izao ihany ny basy dia tsy ho voafehy mihitsy ny tsy fandriampahalemana eto amin’ny Nosy. Efa mba niezaka ihany ny mpanao fanadihadiana eo anivon’ny polisy mba mandeha lavitra ny amin’izay mety ho fiavian’ny basy. Farany teo ohatra dia nosamborin’izy ireo ny miaramila taloha sy vadina miaramila izay raha ny fanamarihan’ny polisy dia tena tratra ambodiomby mihitsy tamin’ny fivarotana basy. Nahazo fahafahana vonjimaika indray ireo rehefa nandalo tetsy Anosy. Toe-javatra izay tsy nanafenan’ny mpanao fanadihadiana ny hakiviany. Tokony hampierieritra, satria ny fiainana andavan’andron’ny olona no tafiditry ny asan-jiolahy. Inona ny fandrosoana azo eritreretina amin’izany?

D.R

Toliara : Vehivavy 53 taona niteraka kambana

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Tranga hafakely tsy dia fahita na fandre matetika no niseho tao Toliara tamin’ity herinandro ity. Ramatoa efa mananika nyfaha-53 taonany nitondra vohoka no niteraka kambana soa aman-tsara tsy nisy olana ny 11 novambra lasa teo. Mpamboly monina any amin’ny distrikan’i Toliara II ity ramatoa ity ary zanany fahenina ireto naterany farany ireto. Amin’ny maha tambanivohitra azy dia mpanotra sy renin-jaza no nampiteraka azy foana hatramin’izay. Tamin’ity indray mitoraka ity kosa mpampivelona no tena nanaraka ny fahasalaman’izy 3 mianaka. Voalaza fa tany amin’ny faha-23 taonany ity ramatoa ity no niteraka voalohany ary folo taona ny zanany farany amin’izao, dia izy teraka kambana io. Fanomezam-pahasoavana tsy nampoizina.

Tsy nino. « Tsy nanampo ny hitoe-jaza intsony aho, fa nihevitra ny tenako ho nitsaha-pi­tsaihana na dia efa teo amin’ny efa-bolana latsaka aza ny kibony », hoy ilay ram

Conseil des ministres : 3 Généraux et 5 Colonels nommés Chefs de région

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Cette décision prise en Conseil des ministres va certainement provoquer des polémiques.
Cette décision prise en Conseil des ministres va certainement provoquer des polémiques.
Cette décision prise en Conseil des ministres va certainement provoquer des polémiques.

Certains observateurs pensent que la nomination d’Officiers supérieurs à la tête des régions signifie que les pro-HAT envisagent de verrouiller l’Administration durant le second tour de la Présidentielle.

Est-ce que c’est opportun de procéder à une série de limogeage de hauts responsables en cette période d’entre-deux-tours de l’élection Présidentielle ? C’est la question que bon nombre d’observateurs se posent après la décision du Conseil des ministres qui s’est tenu hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, l’abrogation du décret de nomination de 10 Chefs de région a été l’essentiel des dispositions prises au cours de ce Conseil. Pour justifier sa décision, l’Exécutif avance la candidature aux législatives de certains Chefs de région, la recrudescence de l’insécurité dans certaines localités, mais aussi, le contexte politique national. Un « contexte politique national » engendré actuellement par le processus électoral. La question est donc de savoir si après le premier tour de la Présidentielle qui s’est tenue le 25 octobre dernier, le président de la Transition, Andry Rajoelina remet en question la neutralité des Chefs de région et des responsables au niveau des Collectivités Territoriales Décentralisées. D’autant plus que d’après les informations, certains membres du gouvernement et d’autres fonctionnaires d’Administration sont aussi dans le collimateur d’Ambohitsorohitra. Certains observateurs pensent que la nomination d’Officiers supérieurs à la tête des régions signifie que les pro-HAT envisagent de verrouiller l’Administration durant le second tour de la Présidentielle. Une éventuelle manœuvre pour torpiller les élections n’est également pas à écarter.

2 Administrateurs civils. En tout cas, 10 Chefs de région ont été limogés hier. Il s’agit du Chef de la Région Anosy, Guillaume Venance Randriatefiarison qui a été remplacé par le Colonel Rahovelson Fanomezana Israël ; du Chef de la Région Atsimo Andrefana, François Benarivo remplacé par le Général Robert ; le Chef de la Région Atsimo Atsinanana, le Colonel Namany Bélone remplacé par le Général Ranaivoson David ; le Chef de la Région Atsinanana, Alain Mahavimbina remplacé par l’Administrateur civil Talata Michel ; le Chef de la Région Diana, Bezara Romuald remplacé par le Colonel Maevalaza ; le Chef de la Région Ihorombe, Louis Joseph Rakotoarimavo remplacé par le Colonel Reribake Jeannot ; le Chef de la Région Melaky, Tataafa Lahimangatsihofolake remplacé par le Colonel Vohason Mitovisoa ; le Chef de la Région SAVA, Abdillah remplacé par l’Administrateur civil Mananjara Lucien ; le Chef de Région Sofia, Manambina remplacé par le Colonel Serge Elliot ainsi que le Chef de la Région Vatovavy Fitovinany qui a été remplacé par le Général Randriamarolo Jean Félix. Mis à part les deux administrateurs civils nommés à SAVA et dans l’Atsinanana, 3 Officiers Généraux et 5 Colonels figurent donc parmi les Chefs de région fraichement nommés.

Polémiques. En tout cas, le Conseil n’a apporté aucune justification concrète sur ce choix. Joint au téléphone hier, un membre du gouvernement a expliqué que « les deux militaires, à savoir Mandehatsara Georget (Vatovavy Fitovinany) et Namany Bélone (Atsimo Atsinanana) ont été remplacés puisqu’ils sont candidats aux législatives, par conte pour ce qui est du cas des autres Chefs de région, la décision a été imposée par Ambohitsorohitra ». Certainement, cette série de limogeages va provoquer des polémiques comme ce fut le cas au mois d’août dernier lorsque les chefs des régions Boeny, Analanjirofo, Menabe, Vakinankaratra, Betsiboka, Itasy et Amoron’i Mania ont été démis de leur fonction. L’on s’attend donc désormais, avec cette nomination d’Officiers supérieurs à la tête des régions que les problèmes d’insécurité qui sévissent sur toute l’étendue du territoire vont s’améliorer. L’on se demande aussi à quoi ont servi les 35 milliards de Fmg que l’on a octroyés aux Forces de l’ordre pour assurer la sécurisation du processus électoral ?

Davis R