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samedi, juillet 5, 2025
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Journée internationale du sport : Une célébration haute en couleur dans la Capitale

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La célébration de la Journée internationale du sport a été l’événement phare du week-end. Elle a coïncidé avec le lancement officiel de la première édition du Salon national du sport à Madagascar. 

Événement sans précédent

Pendant trois jours, depuis vendredi, la Capitale a vibré au rythme des activités organisées par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Le point culminant a eu lieu hier, avec l’Urban Trail qui a rassemblé plus de 4 500 participants. Le départ a été donné à Ankorondrano, avec un parcours de 5 km passant par Ankadifotsy, Ambondrona, Faravohitra, pour se terminer au stade Barea. Dès les premières heures de la matinée, associations, fédérations, entreprises, communautés, enfants, jeunes et adultes se sont réunis autour du Carrefour pour participer à cette course populaire. Le ministre Marson Moustapha a donné le top départ pour les différentes catégories : élites, U18, puis les amateurs. Organisé chaque année par le Rotary Club, l’Urban Trail ne se limite pas à une simple compétition sportive. Il s’agit aussi d’une action solidaire, visant à collecter des fonds pour la lutte contre la poliomyélite.

Sport comme levier de développement

À l’arrivée au stade Barea, la fête s’est poursuivie avec diverses animations sportives. Plusieurs hautes personnalités ont répondu présentes, notamment des représentants de l’UNICEF, de l’UNFPA, du PNUD, de l’UNESCO, des députés, ainsi que d’anciennes gloires du sport malgache. Dans son discours, le ministre a salué la tenue de cette troisième édition de la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix. Il a souligné que « le sport est un puissant vecteur de cohésion sociale et de développement humain ». Il a également insisté sur l’importance de l’inclusion, rappelant que « niveler le terrain de jeu, c’est offrir à chacun, sans distinction, la possibilité de s’épanouir à travers le sport. Cette célébration témoigne de notre volonté collective de bâtir une société plus juste et solidaire grâce aux valeurs sportives  ». Le ministre a félicité les organisateurs et les participants pour leur engagement. « Je tiens tout d’abord à remercier le ministère de la Jeunesse et des Sports pour l’organisation de la première édition du Salon national des sports. Cet événement permet à chacun de découvrir la diversité des disciplines sportives pratiquées à Madagascar et de mieux comprendre les bienfaits du sport. Les jeunes, en particulier, sont concernés, car cette initiative les encourage à s’engager dans des activités sportives pour lutter contre la consommation de drogue. Pour le karaté-do, ce salon représente une belle opportunité de présenter notre discipline, tant au niveau national qu’international, et de faire connaître ses valeurs et ses pratiques au grand public », Emile Ratefinanahary, président FMK.

Reconnaissance

La journée d’hier a aussi été marquée par la remise de certificats de reconnaissance aux anciennes gloires du sport malgache, toutes disciplines confondues. Les journalistes sportifs ayant œuvré dans ce domaine depuis plus de 15 ans ont également été honorés. Une première, selon eux, qui les a profondément touchés. « C’est la première fois que notre contribution à la promotion du sport est reconnue », a déclaré Jean Claude Andrianaivo avec émotion. La dernière journée du Salon national du sport se tiendra ce jour au Palais des Sports, avec plusieurs stands de fédérations et d’associations à découvrir.

Manjato Razafy

GIZ : Des journées portes ouvertes à Antananarivo, Mahajanga et Antsiranana

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Un espace d’échanges directs et constructifs. C’est dans cet esprit que l’agence de Coopération Allemande GIZ Madagascar organise une série de Journées Portes Ouvertes (JPO) dans plusieurs grandes villes du pays. Ces événements visent « à présenter de manière claire et transparente les étapes, critères et outils utilisés par la GIZ dans ses procédures de passation de marchés. » Ces JPO constituent également  » une opportunité d’instaurer un climat de confiance entre les équipes de la GIZ, les opérateurs économiques locaux, les partenaires techniques, les autorités décentralisées, les médias et le grand public. » 

Pour la GIZ, cette initiative s’inscrit dans la volonté de renforcer la transparence, la redevabilité et l’inclusion dans ses actions, notamment en matière de passation de marchés. D’ailleurs, un des objectifs de ces JPO est d’élargir la base de fournisseurs potentiels. Ce, pour favoriser une meilleure représentativité géographique et sectorielle, tout en prévenant les risques de malentendus ou de pratiques inappropriées.

Les Journées Portes Ouvertes seront organisées aux dates et lieux suivants :

Antananarivo : 5 juillet 2025, au jardin de l’immeuble IBC, Ivandry pullman

Antsiranana : 12 juillet 2025, au bureau de la GIZ Antsiranana

Mahajanga : 19 juillet 2025, au bureau de la GIZ Mahajanga.

Recueillis par José Belalahy

Vaccination : L’Alliance Gavi désormais amputée du financement américain

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La vaccination contre la poliomyélite à Madagascar a longtemps bénéficié du soutien américain. 
La vaccination contre la poliomyélite à Madagascar a longtemps bénéficié du soutien américain. 

GAVI, l’alliance mondiale pour les vaccins, ne peut, dorénavant, plus compter sur le soutien financier du gouvernement des Etats-Unis, l’un des principaux contributeurs. 

La nouvelle a été confirmée et officialisée le 25 juin 2025, lors du sommet de l’Alliance GAVI à Bruxelles. Par la voix du secrétaire américain à la Santé, Robert F. Kennedy Jr., les Etats-Unis ont annoncé le retrait de leur soutien à Gavi. L’intention américaine de mettre fin au financement de Gavi a déjà été abordée par le président des Etats-Unis. Pourtant, avant la réélection de Donald Trump, les Etats-Unis s’étaient déjà engagés à une contribution de 1 milliard de dollars par an jusqu’en 2030. Gavi devra dorénavant compter sans ce financement d’un montant non négligeable. 

La nouvelle a atterri, par vidéo interposée, au cœur d’une rencontre des donateurs organisée par l’Union européenne et la Fondation Bill et Melinda Gates, alors que ce sommet a débuté avec l’espoir de réunir près de 12 milliards de dollars pour les cinq prochaines années (2026-2030), permettant de vacciner 500 millions d’enfants supplémentaires. 

Pour rappel, ce fonds regroupant des banques publiques, des Etats, des fondations, des organismes onusiens et autres organisations multilatérales, a permis depuis sa création en 2000, de vacciner plus d’un milliard d’enfants dans les pays à faible revenu à travers le monde, dont à Madagascar. Il s’agit principalement de vaccination contre des maladies pouvant avoir de graves conséquences sur la santé des enfants, voire causer le décès, alors qu’elles sont évitables par la vaccination. 

Toutefois, en dépit du retrait du soutien des Etats-Unis à Gavi, le sommet bruxellois du vaccin a pu récolter des promesses de dons de plus de 9 milliards de dollars. L’Union européenne se positionne dorénavant comme le plus grand contributeur du fonds et annonce 360 millions d’euros pour les cinq prochaines années. 

Hanitra R.

Huile alimentaire : Les huiles de colza et d’arachide plus recherchées 

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Les événements et actualités ainsi que le grand flux d’informations diversement interprétées ces dernières semaines, ont amené les consommateurs à revoir leurs choix de consommation. Les huiles alimentaires sont étroitement concernées. Les épiciers de quartier constatent l’apparition de nouvelles demandes : les huiles de colza et d’arachide. Avant cette récente légère hausse de la demande, l’huile de colza est beaucoup moins proposée dans les épiceries de quartier en raison de son prix beaucoup plus élevé par rapport aux huiles de soja. Environ 15 000 ariary à 17 000 ariary la bouteille de 1 litre. L’huile d’arachide, en revanche, est un choix plus abordable bien que son prix soit légèrement plus élevé que l’huile de soja dont le prix est le moins élevé sur le marché local. Force est de constater, cependant, que ces produits sont loin d’être à la portée de la grande majorité des consommateurs, notamment les ruraux. L’autre choix des consommateurs peu nantis est l’huile d’arachide de fabrication artisanale, bien que ces produits échappent en grande partie aux contrôles de qualité. 

Parallèlement, les huiles aux prix beaucoup plus élevés tels que l’huile d’olive, dans les magasins de grande distribution, trouvent toujours preneurs. Compter entre 60 000 ariary et 90 000 ariary la bouteille de 1 litre.

Hanitra R.

Météo : Baisse des températures attendue

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Les températures vont fléchir cette semaine. C’est ce qu’annonce les dernières prévisions publiées le 29 juin dernier par les services météorologiques malgaches. Un affaiblissement des températures maximales est attendu particulièrement sur les Hautes Terres centrales et le long de la côte Est de Madagascar. Ce, avec des valeurs qui oscillent entre 15°C et 35°C. Les minimales, quant à elles, descendront jusqu’à 6°C dans certaines zones.

Ce changement s’explique par l’installation d’un régime d’alizé faible, qui deviendra localement modéré à partir du milieu de semaine. En parallèle, le vent se renforcera sur les Hautes Terres et dans la région Nord-Ouest dès demain. Ce qui va accentuer la sensation de fraîcheur dans les zones concernées.

Par ailleurs, le ciel restera majoritairement dégagé sur l’ensemble du territoire, hormis quelques faibles pluies intermittentes sur le littoral Est, de la SAVA à Taolagnaro. Des nuages bas accompagnés de crachins pourraient également toucher les versants Est des Hautes Terres centrales. 

Recueillis par José Belalahy 

Rétrospectives sur les cinq derniers sommets de la SADC, entre intégration régionale, défis sécuritaires et ambitions économiques

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Le sommet de Tanzanie en 2019.

Depuis sa création en 1992, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tient chaque année un sommet des chefs d’État et de gouvernement, principal organe de décision politique. Ces rencontres sont cruciales pour définir l’orientation stratégique de la région, forte de ses 16 pays membres et de plus de 350 millions d’habitants. Les cinq derniers sommets d’avant 2024 ont été particulièrement marqués par la gestion des crises sanitaires, économiques et sécuritaires. Voici un retour détaillé sur ces rendez-vous majeurs et leurs principales résolutions. Cette année, en mi-août, Madagascar accueillera le prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation régionale. 

Le sommet de Tanzanie en 2019.

Sommet de Dar-es-Salaam (2019) – Tanzanie 

Tenu les 17 et 18 août 2019, le 39ᵉ sommet a vu la Tanzanie prendre la présidence de la SADC, avec le président John Magufuli à sa tête. Les discussions ont porté sur l’industrialisation régionale, considérée comme moteur clé de la transformation économique, avec l’adoption du thème : « Une SADC industrielle pour un développement économique et durable inclusif ». Les chefs d’État ont convenu de renforcer les chaînes de valeur régionales dans les secteurs prioritaires tels que l’agro-industrie, le textile et le cuir, afin de réduire la dépendance aux exportations de matières premières brutes. En matière de paix et de sécurité, le sommet a réaffirmé le soutien de la SADC aux processus électoraux en RDC et à Madagascar, et a exprimé sa préoccupation face à l’instabilité persistante dans certaines parties de la région.

Sommet virtuel de Maputo (2020) – Mozambique

Crise sanitaire oblige, le 40ᵉ sommet s’est tenu en visioconférence le 17 août 2020, sous la présidence du Mozambique et de son président Filipe Nyusi. Le thème retenu était : « Promouvoir le développement industriel et la chaîne de valeur régionale pour une intégration économique accrue ». Les résolutions ont mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la ratification et la mise en œuvre du Protocole sur l’industrie, adopté en 2019, pour harmoniser les politiques industrielles des États membres. Un autre point majeur a été la menace sécuritaire grandissante à Cabo Delgado, au nord du Mozambique, confronté à une insurrection djihadiste. Le sommet a alors mandaté la Troïka de l’Organe sur la politique, la défense et la sécurité pour suivre de près la situation.

Sommet de Lilongwe (2021) – Malawi

Le 41ᵉ sommet s’est tenu les 17 et 18 août 2021 à Lilongwe, sous la présidence du président malawite Lazarus Chakwera. Son thème : « Renforcer les capacités de production pour un développement économique inclusif et durable dans la région de la SADC ». Le sommet a approuvé l’activation de la SADC Mission in Mozambique (SAMIM), une force régionale déployée dès juillet 2021 pour appuyer le Mozambique dans sa lutte contre les groupes armés à Cabo Delgado.

Les chefs d’État ont également insisté sur la mise en œuvre effective de la Stratégie régionale de gestion des risques de catastrophe (2015-2030), alors que plusieurs pays de la SADC subissent les impacts dévastateurs du changement climatique, notamment cyclones et sécheresses.

Le sommet de Kinshasa en 2022.

Sommet de Kinshasa (2022) – République Démocratique du Congo

Le 42ᵉ sommet a eu lieu à Kinshasa les 17 et 18 août 2022. La RDC a pris la présidence tournante avec Félix Tshisekedi. Les débats ont principalement tourné autour du thème : « Promouvoir l’industrialisation grâce à l’agro-industrie, les chaînes de valeur minérales et la valorisation des ressources naturelles ». Le sommet a souligné l’urgence d’exploiter les richesses minières de la région de manière durable et bénéfique pour les populations locales, notamment en appuyant la transformation locale des minéraux stratégiques tels que le cobalt, le lithium ou le nickel, clés pour la transition énergétique mondiale.

Sur le plan sécuritaire, les tensions entre la RDC et le Rwanda ont été abordées, le sommet appelant au dialogue et à la désescalade dans l’est de la RDC, théâtre de violences récurrentes.

Le sommet de Angola en 2023.

Sommet de Luanda (2023) – Angola

Le 43ᵉ sommet s’est tenu à Luanda les 17 et 18 août 2023, sous la présidence de João Lourenço, président de l’Angola. Le thème retenu était : « Capitaliser sur les ressources humaines pour le développement industriel durable ». Les résolutions phares ont inclus l’adoption d’un plan régional sur le développement des compétences techniques et professionnelles pour accompagner l’industrialisation. Le sommet a également approuvé la mise en œuvre d’une feuille de route pour la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) au niveau de la SADC, afin de maximiser les opportunités commerciales intrarégionales.

Les dirigeants ont en outre prolongé le mandat de la mission régionale au Mozambique (SAMIM), saluant les progrès dans la stabilisation de Cabo Delgado tout en appelant à une stratégie de sortie coordonnée. Enfin, la question des élections pacifiques et inclusives a été rappelée pour les scrutins à venir dans plusieurs États membres.

Un bilan contrasté mais des avancées notables

Au fil de ces cinq sommets, la SADC a placé l’industrialisation et la transformation structurelle au cœur de son agenda, cherchant à rompre avec le modèle de dépendance aux matières premières. Cependant, l’instabilité persistante dans certains pays, la lenteur des réformes et la faiblesse des infrastructures régionales freinent encore la réalisation des ambitions affichées. La réponse sécuritaire coordonnée à Cabo Delgado, avec la création de la SAMIM, marque néanmoins un tournant significatif dans la coopération régionale. Ces cinq dernières années ont ainsi démontré une volonté renouvelée de faire de l’intégration économique et de la gouvernance démocratique des priorités, tout en soulignant la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des engagements pris au plus haut niveau.

Dossier réalisé par Rija R. 

𝗧𝗮𝗻𝗮 d𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻 w𝗲𝗲𝗸 : La biodiversité de Madagascar à l’honneur 

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Une exposition intitulée « Tanà design week » se tient depuis samedi et ce jusqu’au 19 juillet 2025 à la Cité des Cultures d’Antaninarenina et à la Fondation H. Cette année, le thème est axé sur « Le Génie des plantes ». L’objectif consiste à mettre à l’honneur la biodiversité exceptionnelle de Madagascar à travers l’exploitation de nos ressources naturelles telles que le raphia, le sisal, le vétiver, et le roseau, et ce, grâce au design et à l’artisanat qui deviennent des sources de création, d’innovation et de durabilité. 

Créativité locale

Plus de 30 artisans, designers et artistes ainsi que des chercheurs nationaux et internationaux participent à cette exposition pour présenter leurs œuvres d’art. En outre, des tables rondes, conférences et masterclass ainsi que des défilés auront lieu dans le cadre de cet événement en vue de promouvoir le savoir-faire et la créativité locale. La création de l’Ary Raha Institute, première école supérieure dédiée au design et à l’excellence artisanale à Madagascar, y sera également présentée. Il s’agit d’un projet ambitieux qui symbolise l’avenir de la création locale, fondé sur la transmission des savoir-faire, l’innovation et l’ouverture internationale.

Levier de développement

« Nous continuerons d’accompagner les artisans dans leurs démarches de formalisation et de formation pour renforcer leurs compétences. Par ailleurs, nous nous engageons à soutenir les initiatives qui valorisent la création et la transformation locale tout en défendant le design comme un levier stratégique de développement culturel, économique et écologique à Madagascar », a affirmé la ministre du Tourisme et de l’Artisanat Viviane Dewa, lors du vernissage de cette exposition. 

Navalona R.

Huile alimentaire : La production locale conforme aux normes sanitaires

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La protection des consommateurs est une priorité absolue pour le ministère de l’Industrialisation et du Commerce. 

A la suite des rumeurs propagées ces derniers temps sur les réseaux sociaux concernant de prétendues huiles alimentaires locales de mauvaise qualité, une équipe dirigée par le ministre David Ralambofiringa a fait le déplacement à Toamasina pour visiter des unités de production de cette denrée de première nécessité. L’équipe, appuyée par des représentants des associations de protection des droits des consommateurs, a notamment visité deux huileries, en l’occurrence l’usine de raffinage de l’huile RAJAH à Ampilaolava et celle de HITA, productrice des huiles de soja de la marque HINA et de l’huile de tournesol LAFATRA.
Une opération de contrôle rassurante pour les consommateurs puisque la descente a permis de conclure à la conformité des produits aux normes sanitaires et de production en vigueur. En effet, comme l’a expliqué le directeur général de HITA, Handrisoa Razaindrazaka, « l’huile alimentaire passe par une série de contrôles spécifiques depuis l’importation du produit brut jusqu’à la production finale. Des certificats sont délivrés à chaque étape, avant la distribution du produit fini auprès des consommateurs », a-t-il précisé.

Contrôle permanent

Également sur place, Tiana Rabarison, président du FIMZOMPAM (Fikambanana Miaro Ny Zon’ny Mpanjifa), a confirmé que les huiles alimentaires produites par HITA ne présentent pas de danger pour la santé humaine. Une position partagée par Andry Vola Razafindralambo, président de Mpanjifa miray hina (PMH). Ce dernier s’est notamment félicité du fait que l’huilerie HITA dispose d’un laboratoire moderne destiné au contrôle permanent de la production.

Le ministre David Ralambofiringa a, pour sa part, exhorté les consommateurs à faire preuve de vigilance en vérifiant systématiquement la date de péremption des produits proposés sur les marchés.

R.Edmond.

Afritac Sud : La réunion annuelle du comité de pilotage à Antananarivo

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La ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, et le directeur d’Afritac Sud, Sukhwinder Singh, lors de la réunion préparatoire de vendredi dernier.
La ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, et le directeur d’Afritac Sud, Sukhwinder Singh, lors de la réunion préparatoire de vendredi dernier.

Un début de semaine particulièrement actif pour le ministère de l’Economie et des Finances. Ce département reçoit aujourd’hui et demain la réunion annuelle du comité de pilotage d’Afritac Sud (AFS), le Centre régional d’assistance technique du MI pour l’Afrique australe 

Organisé conjointement avec l’Africa Training Institute (ATI) du FMI, l’événement qui se tient au Novotel Convention Center, est d’une importance particulière, dans la mesure où on y discutera des formations et de l’assistance technique destinées aux ministères des Finances, banques centrales, services fiscaux, douanes, instituts statistiques des pays membres d’Afritac Sud. 

Bilan et planification

Au menu de cette réunion annuelle figure entre autres, le bilan des activités et actions menées par Afritac Sud au cours de l’année écoulée, l’identification desbesoins spécifiques des pays membres en matière de renforcement des capacités, la planification des prochaines activités et priorités pour l’année à venir, et enfin le renforcement de la coopération régionale entre les 13 pays membres. On rappelle qu’Afritac Sud est le centre régional d’assistance technique FMI destiné aux pays d’Afrique australe et de l’océan Indien. Les activités d’Afritac Sud visent notamment à améliorer la gestion des finances publiques, la fiscalité, les douanes, la régulation bancaire, le fonctionnement des marchés monétaires, la législation financière et les statistiques économiques dans la région. Une manière en somme de bâtir des institutions publiques plus solides, efficaces et orientées vers la réforme, répondant aux enjeux économiques régionaux. 

Réunion préparatoire

Membre particulièrement actif au sein d’Afritac Sud, Madagascar a déjà bénéficié d’un certain nombre de formations de renforcement de capacités institutionnelles dans les domaines des finances publiques, de la fiscalité, de la gestion budgétaire, de la comptabilité publique, de la dette, des statistiques économiques et de la supervision financière. Durant une réunion préparatoire qui s’est tenue vendredi dernier dans les locaux du ministère de l’Économie et des Finances en présence de la ministre Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et qui a vu la participation des équipes du FMI, du ministère de l’Economie et des Finances et d’Afritac Sud, les responsables ont discuté des réalisations et des projets à venir. Également présent à cette réunion préparatoire, le directeur d’Afritac Sud, Sukhwinder Singh, a fait état de la disposition du Centre à renforcer ses interventions à Madagascar

R.Edmond.

Innovation : Des sacs haut de gamme fabriqués à partir de la valorisation des déchets

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Ce sont des sacs confectionnés à partir de déchets recyclés. 
Ce sont des sacs confectionnés à partir de déchets recyclés. 

La marque de mode malgache Cocobe travaille en partenariat avec la Société de tri, compactage et valorisation (STCV) en vue de fabriquer des sacs haut de gamme à partir du traitement et de la valorisation des déchets. « Il s’agit notamment de la transformation des déchets plastiques recyclés mélangés à des tissus fait-main et du cuir de qualité. Nos premiers produits finis ont été exposés lors des salons ITM et IHM organisés récemment au CCI Ivato », a exprimé Ianja Randriamahazomanana Rakotozafy, fondatrice de Cocobe lors de la remise de prix à la gagnante du concours organisé dans le cadre de ce salon international. Elle précise que 25 personnes travaillent dans ce projet innovant, sans compter les femmes vulnérables collectant les déchets plastiques dans les quartiers. « Nous traitons et valorisons en moyenne 1 500 tonnes de déchets recyclés par an pour fabriquer des sacs haut de gamme tout en étant éco-responsables », a-t-elle confié. 

Navalona R.