- Publicité -
lundi, juillet 14, 2025
Accueil Blog Page 36

Entana hosoka miparitaka : Nidina an-tsehatra ny mpiaro ny zon’ny mpanjifa

2
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Tena miparitaka etsy sy eroa tokoa ny entana hosoka. « Efa nahatratra izahay,  na menaka izany na koa lafarina ary efa nanao tatitra izany tany amin’ny manampahefana saingy ny tsikaritra dia votsotra hatrany ireo mpanao ratsy ary tsy mety tratra mihitsy ny tena atidoha mikotroka ireo fanaovana hosoka ireo » raha araka ny fanazavan’i Eugène Ratsimbazafy, mpiaro  ny zon’ny mpanjifa. Manoloana ny zava-misy dia miantso ny mpanjifa mba ity mpitarika sy mpiaro ny mpiaro ny zon’ny mpanjifa ity mba hividy sy hanjifa ny entana vita malagasy ihany. « Tsy misy afa-tsy izany no azo antoka ankehitriny ary aoka mba ho mailo manoloana  ireo entana hosoka izay miparitaka. Etsy ankilan’izany, ny entana vita malagasy ihany koa no tokony jifain’ny malagasy mba tsy hamonoana ny mpandraharaha malagasy», hoy hatrany i Eugène Ratsimbazafy izay nanamafy fa « raha ny menaka manokana, efa nisy ny fidinana ifotony sy fanamarinana natao tany amin’ny orinasa malagasy mpamokatra izany ary voamarina fa tompmbana sy manara-penitra ireo menaka ». Any amin’ny mpanao hosoka noho izany no mila manao ezaka ny ministera sy ny mpitondra mba hahatratrana azy ireny sy hiadiana amin’ny tsy fiparitahany eny amin’ny toeram-pivarotana rehetra eny. Nisy ny fanentanana nataon’ny mpiaro ny zon’ny mpanjifa teny Analakely sy ny tsena manodidina omaly mba hanajan’ny mpivarotra ny fahadiovana sy hialàna amin’ny fanao ratsy izay mety hiteraka fahapoizinana ara –tsakafo. Tafiditra tao anatin’ny fanentanana ny tokony hisian’ny vitrine sy ny rano hanasana tsara ny tanana sy ny lovia izay ampiasaina.

D.R

Ivato : Deux présumés trafiquants arrêtés avec des sifaka dans une valise

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Une tentative de trafic illégal de faune sauvage a été déjouée à l’aéroport international d’Ivato, le dimanche 29 juin dernier. Deux individus, un homme d’origine comorienne naturalisé malgache et une Malgache, ont été arrêtés alors qu’ils tentaient d’exporter clandestinement quatre lémuriens de l’espèce sifaka (Propithecus coquereli) vers Dubaï. Les suspects s’apprêtaient à embarquer à bord du vol Emirates EK 708 à destination des Émirats Arabes Unis, lorsqu’ils ont été interceptés par les autorités aéroportuaires. Une fouille minutieuse de leurs bagages a permis de découvrir les quatre lémuriens dissimulés à l’intérieur d’une valise, dans des conditions alarmantes. Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux trafiquants présumés auraient capturé ces animaux dans une aire protégée du Nord-Ouest de Madagascar. Parmi les spécimens saisis, deux seraient issus d’une même lignée, selon des observations préliminaires. Les animaux, en état de stress avancé mais vivants, ont été immédiatement confiés à un centre de détention agréé pour y recevoir les soins nécessaires. Des vétérinaires spécialisés procèdent actuellement à leur surveillance, en vue de leur réintroduction dans leur habitat naturel dès que leur état de santé le permettra. Ce nouveau cas de trafic illustre, une fois de plus, la menace persistante qui pèse sur les espèces endémiques de Madagascar. Le Sifaka de Coquerel est une espèce protégée et classée en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Sa capture, sa détention et son transport sans autorisation constituent une infraction grave à la législation malgache sur la protection de la biodiversité. Les deux suspects sont actuellement en garde à vue et devraient être traduits devant la justice dans les prochains jours. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine exacte des animaux, les éventuels complices impliqués, et les ramifications internationales de ce réseau de trafic. Les autorités malgaches ont rappelé leur engagement à lutter fermement contre le trafic d’espèces sauvages, en collaboration avec les partenaires internationaux. Elles appellent également la population à la vigilance et à la dénonciation de toute activité suspecte en lien avec la faune protégée. 

Yv Sam

Mandoto : Dahalo raindahiny maty voatifitra

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Ny herinandro teo, nitombo iray indray ireo olon-dratsy nahazo tapakila ho any amin’ny varo-tsy mifody. Tany amin’iny distrikan’i Mandoto iny, tao amin’ny kaominina Ambohimanambola, fokontany Soavinarivo, dahalo iray fantatra amin’ny anarana hoe Hoby no voatiftra nandritry  ny fifandonana, raha avy nanafika tanana iray ka nifanehatra tamin’ireo zandary sy ny fokonolona. Noho ny ratra nahazo azy, dia tsy tana intsony ny ainy.

Ny zava-nisy : ny alin’ny 26 jona lasa teo dia nitranga fanafihan-dahalo tamin’ny tananan’Andranofito, tao amin’io fokontany voalaza etsy ambony io. Raha ny voalaza dia omby miisa folo lasan’ireo olon-dratsy tao an-toerana. Nampandrenesina avy hatrany ny zandary ary nanao ny fanarahan-dia, nampian’ireo fokonolona tao an-toerana. Tsy niandry maraina akory fa tamin’io alina io ihany dia efa nifankatratra ny roa tonta : ireo dahalo niaraka tamin’ny omby sy ireo mpanara-dia. Raikitra avy hatrany ny fifandonana, fifamaliana tifitra teo amin’ny andaniny sy ny ankilany. Tampoka teo anefa, nanao tari-dositra nitsoaka avokoa ireo olon-dratsy, ary namela ireo omby teo. Hay nisy iray tamin-dry zalahy ireto, raha ny vaovao hatrany no voan’ny bala teo amin’ny tratrany. Mbola niambozona basy « kalach » ingahy ity, tamin’ny fotoana nahitàna azy, nitsirara tao anaty rà mandriaka, saingy mbola nisy aina. Nentin’ireo fokonolona nihazo ny tanana ingahy tamin’izay fotoana izay, saingy teny an-dalana, noho ny ratra nahazo azy sy ny habetsaky ny rà very dia tsy tana intsony ny ainy. Nogiazana moa ny basy mahery vaika teny am-pelan-tanany ary natolotra ny fianakaviany ny razana. Tetsy andanin’izay kosa, tafaverina tamin’ireo tompony avokoa ireo omby nalain’ireo dahalo. Mbola mitohy kosa ny hazalambo, hikarohana ireo tafatsoaka hoy ny fampitam-baovao.

m.L

Fenoarivobe : Les auteurs du meurtre d’un gendarme abattus

0
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Les quatre individus directement impliqués dans le meurtre du gendarme stagiaire de deuxième classe, Rolland Jean Baptiste Ramenjarison, élément du poste avancé d’Ambalarano, dans le district de Fenoarivobe, ont été tués par balle dans la nuit du 26 juin. Ce drame est survenu lors des célébrations de la fête nationale. Le gendarme Ramenjarison a été mortellement blessé à la tête par un coup de hache. Malgré le fait qu’il ait été transporté à l’hôpital, il a succombé à ses blessures en cours de route. Les recherches, facilitées par l’aide précieuse de la population, ont mené à un premier suspect. Alors qu’il était conduit au bureau de la gendarmerie, des complices ont tenté de le libérer en attaquant les gendarmes. Le suspect a alors révélé que son propre frère était l’auteur du coup de hache. En guidant les forces de l’ordre, le suspect a tenté de s’échapper et a été abattu. Le frère et un autre complice ont également été localisés et tués par balle après avoir tenté de fuir à la vue des gendarmes. Le quatrième et dernier complice a subi le même sort en tentant de s’échapper. L’enquête se poursuit pour interroger d’autres personnes qui auraient pu les cacher

T.M.

Jean Claude Andrianaivo : La gratitude d’un pilier du journalisme sportif

0

Figure emblématique du journalisme sportif malgache, Jean Claude Andrianaivo a exprimé une vive reconnaissance à l’occasion de la Journée internationale du sport, célébrée dimanche dernier au Stade Barea. Organisée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, cette cérémonie a rendu hommage aux journalistes sportifs, saluant particulièrement la carrière de ce doyen, dont l’engagement indéfectible dans la valorisation du sport à travers les médias s’étend sur plus de soixante ans. « C’est la première fois, en plus de 50 ans de carrière, qu’un hommage aussi officiel est rendu aux journalistes sportifs », a-t-il confié avec émotion. À 82 ans, celui que l’on considère comme une mémoire vivante de la presse sportive nationale continue de faire preuve d’une énergie admirable, poursuivant activement ses travaux de recherche et d’écriture. Auteur de l’ouvrage de référence Ho Mpanazatra, publié il y a 40 ans, Jean Claude Andrianaivo a profité de cet hommage pour annoncer la sortie prochaine de deux nouveaux livres. Le premier, fruit de près de 50 années de recherche, abordera les aspects techniques et stratégiques du football malgache, avec une perspective tirée de ses expériences entre l’Europe et l’Amérique du Sud. Ce livre ambitionne d’apporter des solutions concrètes pour relever le niveau du ballon rond à Madagascar. Le second, quant à lui, reviendra sur sa passion de toujours : le journalisme, à travers une analyse approfondie. 

Manjato Razafy

Arts martiaux – Séminaire : Lova Randrianasolo et Morgane Dehaye enflamment les combattants malgaches 

0

Le dojo Rama d’Antohamadinika a vibré hier lors des intenses démonstrations de deux figures internationales des arts martiaux. Le séminaire gratuit consacré au Mixed Martial Arts (MMA) et au Jiu-jitsu brésilien a réuni une foule de passionnés, venus apprendre aux côtés de deux icônes du combat contemporain : Lova Randrianasolo, champion du monde de Kempo Submission, vice-champion du monde en JJB et membre de l’équipe de France de MMA, et Morgane Dehaye, combattante professionnelle invaincue (5 victoires et 0 défaite), multi-championne du monde en kenpo et coach émérite au sein de la Bushido Académie en France. Dans une atmosphère mêlant rigueur, respect et soif d’apprendre, les combattants malgaches, débutants comme confirmés, ont bénéficié de conseils techniques pointus, de démonstrations percutantes et d’un partage d’expérience aussi généreux que passionné. Véritable communion autour des fondamentaux de deux disciplines en constante évolution. Après Antanimena en 2023 et Andavamamba en 2024, ce troisième opus marque une étape supplémentaire dans la volonté de Lova Randrianasolo de transmettre son savoir au pays natal. À ses côtés, la présence de Morgane Dehaye, dont le palmarès force l’admiration, a donné à l’événement une dimension internationale saluée par l’ensemble des participants. 

Manjato Razafy

CJSOI – Football – Volley-ball : Madagascar connaît ses adversaires

0

À un mois du coup d’envoi des Jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien (CJSOI), prévus du 1er au 10 août 2025 aux Seychelles, le tirage au sort des sports collectifs a eu lieu ce lundi 30 juin 2025. 

Madagascar, représenté dans les disciplines du football et du Volley-ball, connaît désormais ses adversaires. En Volley-ball, les équipes malgaches sont prêtes à en découdre. Les garçons évolueront dans un format de ligue, tandis que les filles seront en phase de poules. L’équipe féminine de Madagascar, placée dans la poule A, affrontera Mayotte et Maurice. « Douze joueuses de moins de 18 ans débutent le regroupement dès aujourd’hui au Gymnase Couvert d’Ankorondrano. Nous avons le potentiel pour battre ces deux équipes, mais une préparation rigoureuse est essentielle », confie Hasimbola Famonjena Raoelison, directeur technique national (DTN) de la Fédération malgache de Volley-ball. L’objectif est clair : optimiser la cohésion et la stratégie pour briller dans cette compétition régionale.

Football

En football masculin, les jeunes Malgaches ont été versés dans le groupe B, où ils croiseront Mayotte et les Seychelles, pays hôte. Ce tirage offre à l’équipe une belle opportunité de se distinguer, mais la concurrence s’annonce rude, notamment face à une équipe seychelloise soutenue par son public.

Avec ces tirages, Madagascar entre dans la dernière ligne droite de sa préparation pour les Jeux de la CJSOI 2025. Les regards sont désormais tournés vers les entraînements intensifs et la détermination des jeunes athlètes pour porter haut les couleurs de la Grande île.

Heriniaina Samson 

Pentathlon moderne : Une discipline émergente à Madagascar

0
La fédération malgache de pentathlon moderne, présente au Salon national des sports.
La fédération malgache de pentathlon moderne, présente au Salon national des sports.

À Madagascar, le pentathlon moderne, discipline olympique combinant natation, escrime, tir au pistolet laser, parkour d’obstacles et course à pied, gagne peu à peu du terrain. Depuis 2017, environ 200 athlètes, répartis dans les ligues d’Analamanga, d’Itasy et de Vakinankaratra, s’adonnent à cette pratique exigeante, qui allie polyvalence et endurance. Lors du dernier Salon international des sports à Mahamasina, la Fédération malgache de pentathlon moderne a marqué les esprits. « Comme tout le monde, nous sommes représentés durant ce salon avec pour objectif de faire de la prospection, de faire rayonner la discipline et de montrer à tous qu’elle existe à Madagascar », a déclaré Nathalie Randriamalala, présidente de la fédération. Une vitrine précieuse pour promouvoir ce sport encore méconnu sur l’île.

Pour structurer et dynamiser la discipline, l’instance nationale prépare activement un championnat régional et national en septembre. Cet événement servira de tremplin pour sélectionner l’équipe nationale qui représentera Madagascar au championnat d’Afrique, prévu en décembre en Afrique du Sud. Une ambition claire : porter haut les couleurs malgaches sur la scène continentale. Avec ces initiatives, le pentathlon moderne malgache s’affirme comme une discipline en plein essor, portée par une fédération déterminée à la faire briller.

Heriniaina Samson

Stade Elgeco Plus : Dérapage du président de la FMF 

2
Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

En plein match, le président de la Fédération malgache de football (FMF), Alfred Andriamanampisoa, est descendu sur la pelouse pour participer à une bagarre, allant jusqu’à frapper un joueur. Un acte inqualifiable qui soulève une question fondamentale : comment celui qui est censé être le garant de l’éthique sportive peut-il en être le principal fossoyeur ?

Une image affligeante, des questions pesantes et une sanction internationale qui pend au nez du football malgache. La scène qui s’est déroulée le 19 juin dernier au stade Elgeco Plus dépasse l’entendement.Le football malgache a touché le fond ce 19 juin. Alors que le match se jouait à la 81e minute opposant Elgeco Plus à MAMA FC. La tension était palpable, comme souvent lors de ces matchs à fort enjeu. Mais ce qui aurait dû rester une simple altercation entre joueurs, comme il en existe des dizaines, s’est transformée en un spectacle navrant. Une bagarre générale éclate, le jeu est interrompu, et contre toute attente, le président de la FMF, Alfred Andriamanampisoa, quitte la tribune pour entrer sur l’aire de jeu.

Non pas pour calmer les esprits, rôle que sa fonction lui impose, mais pour se joindre à la mêlée. Les vidéos, qui ont depuis fait le tour des réseaux sociaux et dont l’authenticité n’est plus à prouver, sont accablantes. On y voit distinctement le premier responsable du football national participer activement à l’échauffourée et asséner un coup à un joueur de l’équipe adverse. La scène est surréaliste, l’image est désastreuse.

Confusion

Au-delà de la violence du geste, c’est le conflit d’intérêts flagrant qui choque. En agissant de la sorte, Alfred Andriamanampisoa a démontré son incapacité totale à séparer sa fonction de président de la FMF, qui exige une neutralité et une exemplarité absolues, et son statut de président du club d’Elgeco Plus. Il n’a pas agi en tant que père de la grande famille du football malgache, mais comme un simple dirigeant de club emporté par la passion et, visiblement, par une perte totale de contrôle.

Comment peut-on exiger des joueurs, des arbitres et des supporters qu’ils fassent preuve de fair-play quand le sommet de la pyramide offre un tel contre-exemple ? Cet incident anéantit toute la crédibilité de l’instance fédérale et de son dirigeant. 

Sanctions

Si la commission de discipline nationale est directement concernée, il est certain que l’affaire ne restera pas sans suite au niveau international. Les statuts et le code d’éthique de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de la FIFA sont extrêmement stricts concernant le comportement des officiels. Le fait de porter atteinte à l’intégrité et à l’image du football est l’une des infractions les plus graves.

Les sanctions possibles sont nombreuses et peuvent être très lourdes. Elles vont d’une amende substantielle à une suspension de plusieurs mois, voire de plusieurs années, de toute activité liée au football, que ce soit sur le plan national ou international. Dans les cas les plus extrêmes, une radiation à vie peut être prononcée. La CAF et la FIFA ne peuvent tolérer qu’un président de fédération se comporte de la sorte. L’heure n’est plus aux explications de circonstance, mais à la prise de responsabilité. Le football malgache, déjà en proie à de nombreuses difficultés, n’avait pas besoin de cette humiliation supplémentaire. La balle est désormais dans le camp des instances disciplinaires, dont on attend une décision ferme et exemplaire pour sauver ce qui peut encore l’être de l’honneur du football national.

T.H

Expression : Madagascar à sens unique

0

À part les petits incidents qui ont été plus ou moins gérés par les forces de l’ordre et les autorités locales dans les zones reculées, la célébration de la fête de l’indépendance s’est déroulée comme prévu dans tout le pays. Les malgaches ont retrouvé le sourire pendant une semaine. La question « sommes-nous réellement indépendants» était toutefois remise à la table de débat sur les ondes. La réponse varie selon la position de celui qui argumente. D’autres s’inquiètent, « où allons-nous» Il paraît qu’un énorme brouillard couvre le chemin de Madagascar. En vérité, le pays est dans l’impasse. Sans parler de la pauvreté gangrènant la société, les compatriotes ne semblent plus avoir la force pour avancer. Aucun slogan n’éveille leur conscience nationale. Ô combien de domiciles n’ont plus le temps de dresser un drapeau? Pourtant, des campagnes sensibilisations ont été menées par les intendants de différentes régions. « C’est le seul moyen pour dire aux représentants du pouvoir que nous avons ras-le-bol, car nous ne pouvons plus manifester. Nous avons plus le temps de brandir des pancartes ou des banderoles dans la rue», explique Ferndiand Mandimby, un sociologue activiste natif de la Sofia. D’autre part, cette réaction est due à la méconnaissance de l’histoire. Non seulement celle-ci est instrumentalisée par les dirigeants, la population s’en désintéresse. « le passé c’est le passé», disent-ils. Pourtant, ce passé omit leur rattrape. Donc, les choses se répètent de la même manière… Par ailleurs, l’expression, « le retour de l’indépendance», a été inculquée dans l’esprit ces dix dernières années. En réalité, la nation malgache est née pendant la colonisation, l’époque durant laquelle les Masikoro, les Antakarana, les merina, les Bezanozano et différents groupes humains existant sur la Grande-île étaient enfin conscients qu’ils partageaient la même peine. Tandis qu’avant 1896, ils avaient leurs royaumes, leur propre structure sociale ainsi que leur mœurs. Sous un autre angle, le «Royaume Malgache» n’a pas conquis tous le pays. Et jusqu’ici cet héritage persiste!  

Iss Heridiny