Deux nominations très importantes dans les efforts de lutte contre la corruption durant le Conseil des ministres de mercredi.
Deux nominations très importantes dans les efforts de lutte contre la corruption durant le Conseil des ministres de mercredi.
Le Conseil des ministres, de mercredi dernier, a procédé à deux nominations importantes dans le cadre du renforcement de la lutte contre la corruption à Madagascar. Deux magistrats viennent d’être désignés à la tête du ministère public auprès des juridictions de second degré des pôles anti-corruption (PAC) de Mahajanga et de Fianarantsoa. Ainsi, selon les informations officielles issues du conseil, Ranorine a été nommée chef du ministère public près la juridiction de second degré du PAC de Mahajanga. Par ailleurs, Jean Wasselin Marovola a été désigné chef du ministère public près la juridiction de second degré du PAC de Fianarantsoa.
Ces nominations ont été entérinées par décret lors du Conseil des ministres, et s’inscrivent dans le processus de dynamisation des pôles anti-corruption dans les régions. Les prestations de serment des intéressés devraient avoir lieu au cours de la semaine prochaine, selon une source bien informée. Ces deux juridictions jouent un rôle clé dans la lutte contre l’impunité, notamment dans le traitement des dossiers complexes en matière de corruption. Les nouveaux chefs du ministère public auront ainsi la lourde tâche de conduire les poursuites au sein de ces structures spécialisées.
Plusieurs infrastructures manarapenitra ont été inaugurées hier à Vohibato, Lalangina et Fianarantsoa.
Le président Andry Rajoelina débuté le deuxième jour de sa visite dans la Région Haute Matsiatra par une série d’inaugurations à Alakamisy Itenina. Une commune reculée dans le District de Vohibato. « Cela fait 17 ans qu’aucune infrastructure n’a été inaugurée dans cette localité longtemps considérée comme un tany lavitra Andriana », a déclaré la ministre de la Population Aurélie Razafinjato. Plusieurs infrastructures manarapenitra ont été inaugurées hier à Alakamisy Itenina. Parmi elles figurent le nouveau commissariat de police, le bureau du ministère de la Population et de la Solidarité, et l’hôpital manarapenitra de Vohibato. Depuis l’Indépendance, le District attend son commissariat et son hôpital. Auparavant, les habitants de cette commune rurale étaient contraints de se rendre à Fianarantsoa pour recevoir des soins médicaux. Le nouvel hôpital de Vohibato propose tous les services essentiels dont une radiologie numérique, une échographie, un laboratoire, un bloc opératoire, une dentisterie, un service des urgences, un accès à la planification familiale et une banque de sang. L’hôpital est aussi doté de logements pour le personnel et d’une ambulance 4×4. C’est le fruit de la collaboration entre l’Etat malgache et la Banque mondiale à travers le programme LEAD.
Infrastructures de proximité
« Notre objectif est de construire des infrastructures de proximité répondant aux besoins du peuple », a martelé le Chef de l’Etat. Tout en soulignant les efforts entrepris par son régime pour améliorer les conditions de vie des Malgaches, Andry Rajoelina appelle tout un chacun à ne pas se laisser envahir par les manœuvres de découragement. « Les opposants et ceux qui ne font que critiquer ne pourront pas apporter le changement dans votre vie », a-t-il déclaré. Il réclame ainsi une opposition constructive et encourage ses détracteurs à apporter des critiques positives. Et le président de souligner au passage qu’actuellement, l’État met tout en œuvre pour développer le pays. Durant cette visite, 3 500 ménages issus de 16 communes dans le District de Vohibato ont également bénéficié de Vatsy tsinjo. Le couple présidentiel a ensuite enchaîné sur Alakamisy Ambohimaha dans le District de Lalangina pour inaugurer le nouveau bureau de la commune et distribuer des Vatsy tsinjo à 3 500 ménages.
Construction innovante
Cette deuxième journée s’est achevée par une rencontre historique avec les étudiants de l’université d’Andrainjato où le couple Andry et Mialy Rajoelina a procédé à l’inauguration des nouveaux dortoirs destinés à héberger 320 étudiants. Durant la cérémonie, le chef de l’État a annoncé le début de la construction d’un second bâtiment de ce genre afin d’augmenter les infrastructures d’accueil à Andrainjato. « Notre objectif est de construire un bâtiment tel que celui-ci chaque année », a-t-il laissé entendre. Le locataire d’Iavoloha a ensuite procédé au lancement de l’« Access Development Hub » qui est un centre destiné à faciliter l’accès aux services bancaires dans les établissements universitaires, à offrir des opportunités d’emplois aux étudiants et à mettre à leur disposition un espace de travail moderne et connecté. Le couple présidentiel a clôturé sa journée par le lancement du projet 3D Print School qui est le fruit d’une collaboration avec l’ONG américaine Thinking Huts. Un projet utilisant les technologies d’impression 3D dans le but de combler le déficit en infrastructures scolaires en proposant des solutions de construction durables et rapides, mais aussi et surtout de former des compétences locales dans la construction innovante. À chaque étape de son périple, Andry Rajoelina a toujours fait le plein. Sa popularité reste intacte à Fianarantsoa. Il aura l’occasion de le prouver ce jour lors de la cérémonie d’inauguration du coliseum d’Ambatomena.
La deuxième édition du Forum national des Organisations de la Société Civile (OSC) s’est ouverte hier à l’hôtel Novotel, à Ivandry. Organisé sur trois jours, l’événement a réuni plus de 200 participants venus des quatre coins du pays, à l’initiative d’un collectif d’organisations, parmi lesquelles le Mouvement ROHY, RED DSS, CRDES, CODE Menabe, FIVOI, FIVE Menabe et PFNOSCM. Ce forum se veut un espace stratégique de dialogue réunissant OSC, institutions publiques, communautés locales, secteur privé et partenaires internationaux.
Ressources naturelles
En 2023, la Banque mondiale rappelait que près de 80 % des Malgaches dépendent directement des ressources naturelles pour survivre. Pourtant, entre 2001 et 2021, 1,4 million d’hectares de forêts primaires ont disparu, selon les données de Global Forest Watch. C’est dans ce contexte que Louis de Gonzague Razafimanandraibe a justifié l’organisation de cette seconde édition. « Lors de la première édition, certaines régions n’avaient pas été représentées. Nous avons donc voulu inclure toutes les régions, promouvoir la solidarité, établir un consensus et encourager les échanges », a-t-il déclaré.
Concertation
Selon lui, plusieurs problèmes unissent aujourd’hui les OSC, notamment la protection des terres communautaires ou bien le « fokonolona ». « La terre appartient aux Malgaches, pas aux étrangers. À Nosy Be, par exemple, des terres historiquement occupées par la communauté de Sakatia sont aujourd’hui convoitées à des fins d’intérêts privés. » Il déplore aussi que certaines îles et ressources naturelles soient exploitées illégalement et accaparées, sans réel bénéfice pour la population. « Cinq pour cent de notre biodiversité est unique au monde, mais nous en tirons très peu de richesse. C’est pour cela que nous appelons à cette concertation », a-t-il exhorté.
Corruption
Le forum plaide pour un dialogue ouvert avec l’État, le secteur privé et les bailleurs de fonds, afin d’unir les efforts pour le développement. Selon les organisateurs, l’objectif n’est pas seulement de théoriser, mais de proposer des recommandations concrètes et de faire entendre la voix du peuple. En parallèle, Mandihy Raymond, président de la plateforme OSC d’Ambanja et de la région DIANA, a rappelé « qu’en tant que société civile, nous avons un rôle important. Notre mission est de poser les bonnes questions : comment les « fokonolona » peuvent-ils être écoutés ? Et comment l’État peut-il mieux intégrer les communautés locales dans le processus de développement ? » Il a lancé un message fort à la jeunesse : « Ne soyez pas passifs. Le pays nous appartient à tous. Engagez-vous, surtout dans la lutte contre la corruption. C’est notre devoir envers la patrie », a-t-il conclu.
Quelques-uns des alumni de la Mention Économie Ankatso, présents à la soirée de levée de fonds.
Quelques-uns des alumni de la Mention Économie Ankatso, présents à la soirée de levée de fonds.
La Mention Économie de l’Université d’Antananarivo a célébré avec éclat son 60ᵉ anniversaire, lors d’une soirée dansante et d’un concert à l’Espace Hahitantsoa By Pass, le 28 juin dernier. L’événement, marqué par la prestation de Samoëla et DJ Shin Chan, a rassemblé alumni, enseignants, étudiants et partenaires dans une ambiance chaleureuse et solidaire. Au-delà de la fête, cette soirée a été un véritable succès en termes d’engagement et de mobilisation. Selon le Comité d’organisation, l’objectif est de lever des fonds pour réhabiliter une grande salle inutilisée sous le Grand Amphi, afin d’en faire une salle multi-usages moderne dédiée aux conférences, cours et ateliers. Le projet, estimé à 100 millions ariary, est porté par les alumni, la Mention Économie dirigée par le Pr Holimalala Randriamanampisoa, et la Faculté EGS dirigée par le Pr Fano Andriamahefazafy Ramaromanana. De nombreux participants ont contribué par des dons et des cartes de parrainage, démontrant leur attachement à leur institution et leur volonté d’offrir de meilleures conditions d’apprentissage aux étudiants. Une belle réussite pour l’Économie Ankatso, qui prouve que la solidarité et l’engagement peuvent ouvrir des perspectives durables.
Participation massive des jeunes au Rallye des Industries.
Participation massive des jeunes au Rallye des Industries.
Après un lancement officiel et une première phase réussie avec, notamment plus de 400 personnes réunies à l’auditorium HAVORIA Anosy, le Rallye des Industries bénéficie d’une diffusion nationale sur la TVM. L’événement entame, demain, sa deuxième phase, fort de ses 11 000 vues sur les réseaux sociaux.
Co-organisé par le Syndicat des Industries de Madagascar et l’agence Mercatis, le Rallye des Industries, rappelons-le, est un concours national interuniversitaire visant à promouvoir l’industrie locale.
Passerelle
La compétition intellectuelle met face-à-face 10 binômes industries-universités pour tenter de remporter le titre de champion du Rallye des Industries. Une passerelle entre le monde académique et le monde industriel dans la mesure où, en accompagnant une équipe, l’entreprise marraine offre une opportunité inédite d’immersion dans le tissu industriel du pays. Durant cette deuxième phase, les équipes participantes vont concourir dans 3 épreuves : un quizz, un blind test et une étude de cas. Axé sur des thèmes comme la transformation, l’entrepreneuriat ou encore les sciences et technologies, ces épreuves seront surtout orientées vers leurs entreprises marraines. « Pour cette deuxième phase, il n’y aura pas encore d’éliminations. Toutefois, les notes lors des deux premières phases (1 et 2) comptent pour l’élimination lors des ⅛ de finale », précise l’agence Mercatis. Le jury est composé de neuf membres issus des représentants des quatre ministères parrains, de deux issus du secteur privé, d’un représentant du SIM, de deux représentants des partenaires institutionnels (ONUDI et PNUD). De nouveaux partenaires rejoignent l’aventure Rallye des Industries : YAS en tant que Sponsor GOLD, VITOGAZ en tant que Sponsor SILVER, HABIBO et Fan Education en tant que partenaires.
Entrée libre
Le Rallye des Industries 2025 bénéficie du soutien de plusieurs départements ministériels, dont le ministère de l’Industrialisation et du Commerce, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère de la Communication et de la Culture, ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. « Promouvoir la jeunesse, propulser cette jeunesse et donner des moyens à cette jeunesse est un moyen de développer notre pays », a souligné le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha. Notons que l’entrée à l’événement, toujours prévu à l’auditorium Havoria Anosy, est gratuite.
La 2e édition de la Foire aux fromages des Hautes Terres, organisée par M’Anja Events en partenariat avec Malagasy Dairy Board (MDB), aura lieu du 10 au 12 juillet 2025 au Jardin d’Antaninarenina. Lors de cet événement, sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, les organisateurs prévoient la promotion et la valorisation des produits « Vita Malagasy ». Les meilleurs fromages artisanaux et les autres produits dérivés du lait faisant la particularité des quatre régions à forte potentialité dans les Hautes Terres, à savoir Analamanga, Itasy, Bongolava et Vakinankaratra, y seront à l’honneur.
Faible consommation
Outre les ventes promotionnelles des fromages, les visiteurs auront l’occasion de déguster gratuitement du lait et ses produits dérivés. Des producteurs locaux de fromages exposeront leur savoir-faire à travers une trentaine de stands lors de cette 2e édition de la Foire aux fromages des Hautes Terres. Force est de reconnaître que le fromage est un aliment complet, riche en nutriments, et recommandé pour assurer un équilibre alimentaire. Cependant, la consommation de ce produit laitier reste encore faible à Madagascar. La foire se donne pour objectif d’inciter la population à inclure le fromage et les autres dérivés du lait dans son alimentation. Il est à noter que le MDB, pour sa part, animera des conférences et des séances de démonstration, à cette occasion. Un stand spécifique est également érigé pour aider les visiteurs à réaliser une recette de pizza à base des fromages qu’ils auront achetés dans les autres stands.
Vonifanja Rakotondrahiratra, nouvelle présidente du Rotary Club de Tamatave.
Vonifanja Rakotondrahiratra, nouvelle présidente du Rotary Club de Tamatave.
Vonifanja Rakotondrahiratra est la présidente élue du Rotary Club de Tamatave pour l’année 2025-2026. Une cérémonie de passation de collier a été organisée la semaine dernière. Membre du Rotary depuis 10 ans, Vonifanja a rappelé avec émotion que « servir est devenu son ADN », elle qui avait jadis reçu la main tendue de cette institution avant d’y investir toute son énergie. Originaire de Manjakandriana et ayant grandi à Maroantsetra, Vonifanja est le symbole d’une persévérance inébranlable. Dès son adolescence, elle se battait pour le droit à l’éducation, parcourant chaque jour 12 kilomètres à pied pour poursuivre ses études. Devenue ceinture noire de taekwondo à 18 ans, elle a ensuite bâti une carrière solide dans de grandes entreprises, gravissant les échelons jusqu’à devenir directrice des communautés.
Pour son mandat, Vonifanja compte concentrer l’action du club sur trois priorités : la santé des femmes et des enfants, l’éducation et la protection de l’environnement. « Une société forte repose sur des femmes fortes et un environnement sain », a-t-elle souligné, appelant à l’implication active des « ladies » dans les actions du club. Avec plus de 250 000 abonnés sur les réseaux sociaux, Vonifanja reste proche de sa communauté, fidèle à sa promesse de « tendre la main, même à deux heures du matin ». Son parcours incarne la force tranquille et le service désintéressé, valeurs cardinales du Rotary.
Le Directeur général de l’Industrie,Nainanirina Razaindrazaka, et les responsables des projets PA-ZLECA𝗙 et PAIS𝗙, lors de la présentation de l’année internationale des coopératives.
Le Directeur général de l’Industrie, Nainanirina Razaindrazaka, et les responsables des projets PA-ZLECA𝗙 et PAIS𝗙, lors de la présentation de l’année internationale des coopératives.
« Stimuler la compétitivité des coopératives pour un développement durable dans le contexte d’intégration économique africaine ». Tel est le thème de l’année internationale des coopératives, célébrée dans le monde entier. La Grande Île n’est évidemment pas en reste à ce rendez-vous avec une célébration nationale prévue aujourd’hui au Stade Barea Mahamasina. Organisée par le ministère de l’Industrialisation et du Commerce, il s’agit d’une manifestation qui vaut le déplacement car elle permettra au public de découvrir la richesse de l’artisanat malgache. Une cinquantaine de stands attendent le public pour proposer des produits issus de différents secteurs comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce, l’industrie. Et ce, avec la participation de nombreuses coopératives issues de différentes régions comme Alaotra Mangoro, Boeny, Bongolava, Matsiatra Ambony, Itasy, Vakinankaratra, Analamanga… Des partenaires du secteur artisanat tiendront des conférences, notamment sur l’aspect de l’intégration économique africaine. Ainsi, le Programme d’appui à la mise en œuvre de la Zone de libre échange africaine (PA-ZLECA𝗙) participera à l’événement pour présenter les potentiels du marché africain dans le secteur où Madagascar a une place à prendre. Le Projet d’appui à l’industrialisation et au secteur financier (PAIS𝗙) y sera également présent. Notons que Madagascar compte actuellement 4 057 coopératives réunissant plus de 83 000 membres.
À Madagascar, les zébus sont plus valeureux que les belles voitures !
À Madagascar, les zébus sont plus valeureux que les belles voitures !
Le zébu, cet animal emblématique de Madagascar est aussi une source de querelle dans la société. Sans parler du phénomène dahalo dans la partie sud du pays, des familles s’entre déchirent, voire s’entretuent pour avoir de l’héritage. Évidemment, le bovidé demeure la source de richesse, bien que des traces de modernité commencent à être visibles.
Bien avant l’avènement de l’argent, les troupeaux marquent la puissance, le pouvoir et la souveraineté. D’ailleurs, jusqu’ici c’est le cas. Ô combien de compatriotes perdent leur bien à cause des actions malhonnêtes, des abus perpétrés par ceux qui usent de la loi du plus fort. Un véritable coup de grâce. Le comble, on rencontre ce genre de situation à la campagne. Berceau de la culture où devrait régner le respect mutuel, la zone rurale est malheureusement devenue une scène de chamaillage où l’usage pernicieux domine comme jamais. Le savoir-vivre est loin de régner dans ces contrées lointaines !
Affaire contentieuse
« Nous ne sommes pas à l’abri des charlatans et des hypocrites », craint Raissa Angany. Cette dernière se dit également victime. Ayant grandi à Ampondra, une commune rurale située au sud de la ville de Vohémar, région SAVA, cette femme audacieuse est la deuxième génération à avoir protégé la fortune de ses aïeux. « En 1999, mon grand-père avait reçu plus de 200 zébus, une donation qui a été légitimement signée. Le chef du village Madirobe Nosibe Antsahampano et les villageois ont été témoins. Cependant, il a été accusé d’escroquerie. L’année suivante, il est emprisonné. Après quelques mois, il obtient un certificat de mise en liberté. En 2001, nous avons fait appel au niveau du tribunal d’Antsiranana. Cependant, le dossier était introuvable. En 2016, j’ai eu mon master. J’ai pris le relais car j’ai agi, munie d’une procuration de mon grand-père. Après la pandémie, je me suis rendue au tribunal d’Antalaha avec l’intention de retrouver le dossier. Un greffier m’a dit de retourner à Antsiranana. Après avoir fait des va-et-vient, il a fallu attendre février 2024 pour que le tribunal certifie l’innocence de mon grand-père. Je tiens à dire que notre famille n’en serait pas sortie victorieuse sans l’aide de l’autorité compétente. Maintenant nous sommes en 2025. Nous attendons toujours l’exécution du jugement, déclaré le 6 octobre 2023. », a-t-elle témoigné. Cette famille a mené une lutte pour la protection de son héritage. Dans ce pays, beaucoup de Raissa Angany se livrent à une bataille acharnée.
Historiquement, les barea sont plus utilisés pour tirer la charrue. Dorénavant, l’élevage contemplatif est révolu. Aomby (bœuf) est « un chiffre d’affaires », un profit, une ressource naturelle précieuse !
Les membres du jury du concours sur le pied de guerre.
Les membres du jury du concours sur le pied de guerre.
Ça y est, le concours « Tafan-gilita » est bien en marche.
Il s’agit d’un concours de guitare acoustique ou guitare sèche, organisé par Mi’Ritsoka Production dans le cadre du festival éponyme qui aura lieu les 13 et 14 septembre prochains au stade Barea Mahamasina.
En rappel, « Ce festival est destiné à honorer tous ceux qui ont une passion pour la guitare acoustique, ou le « revy glita » durant toutes ces années, la transmettant de générations en générations. Mais il servira aussi de plateforme pour mettre en lumière le talent des plus jeunes générations », précisait Hery Randriamampianina, le Directeur général de Mi’Ritsoka, lors du lancement du festival.
65 candidats sur les 183 qui ont envoyé une vidéo de leur performance en guitare ont passé avec succès l’étape de présélection. Ils feront face au premier Prime du concours le 12 juillet dans les locaux de Tanàna Zoari Ilafy, un grand moment qui sera animé par Steph Rambi et Vanintsoa. Les candidats présélectionnés auront à rejouer le morceau qu’ils ont choisi d’envoyer en guise de candidature devant le jury, composé de Mbola Talenta, Tojo Guitariste et Jovin.
On sait, par ailleurs, que les Primes seront également diffusés sur la chaîne nationale et sur une chaîne privée pour permettre au grand nombre de suivre l’évolution des candidats.
Les heureux sélectionnés qui passeront le premier prime avec succès auront l’opportunité de jouer la musique de leur choix pour convaincre le jury lors du deuxième prime, le 19 juillet.
Dans le troisième prime qui aura lieu le 02 août, le hasard décidera pour les chanceux encore en lice, puisque le choix des morceaux à jouer se fera par tirage au sort.
Les phases finales du concours se déroulent ensuite durant le festival Tafan-gilita. Ils ne seront plus que 10 candidats à concourir le 13 septembre. Mais seuls 5 d’entre eux feront face à la grande finale qui révélera le ou la grand(e) gagnant (e) le 14 septembre. Les finalistes auront la chance de jouer avec des musiciens professionnels et de grande renommée. Une grande aventure musicale commence donc pour les passionnés de guitare.