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mardi, août 5, 2025
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Salon de la relation client : Fort engouement des jeunes à l’AFT

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Une très longue file d'attente s'est formée devant l'entrée de l’AFT.
Une très longue file d’attente s’est formée devant l’entrée de l’AFT.

Le deuxième jour du Salon de la Relation Client et des Centres d’Appels à l’Alliance Française de Tananarive a été marqué par un succès retentissant, attirant une foule massive et générant un enthousiasme palpable. Toute la journée, une très longue file d’attente s’est formée devant l’entrée, témoignant de l’intérêt considérable des visiteurs pour cet événement dédié à l’avenir de la relation client. Cet engouement souligne l’importance croissante du secteur de la relation client et des centres d’appels à Madagascar. Ce domaine est perçu comme un véritable moteur de développement économique et d’emploi, offrant des perspectives prometteuses pour la jeunesse malgache.

Des opportunités de carrière et de formation

Cet événement a été l’occasion pour de nombreuses sociétés, œuvrant dans la relation client et les appels comme Optiserv, de mettre en avant un éventail d’activités dans le numérique. Miora, qui travaille dans le télésecrétariat médical depuis 3 ans et demi, a été immédiatement séduite par le concept de Serenity Academy, lancé par Serenity Center. Ce programme de formation innovant vise à former les débutants qui souhaitent entrer dans le domaine du télésecrétariat médical. « Je suis vraiment impressionnée par la qualité de la formation proposée par Serenity Academy », nous confie Miora avant de poursuivre que  « je pense que c’est une opportunité unique pour les jeunes malgaches de développer des compétences précieuses et de trouver un emploi dans un secteur en pleine croissance ».

Narindra Rakotobe

Société civile : La jeunesse du Menabe porteuse d’espoir pour l’environnement

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Lors du forum national de la société civile tenu à l’hôtel Novotel, des jeunes représentants des régions du Menabe et de Morondava ont partagé leurs efforts en matière de gestion des ressources naturelles. Jean Baptiste Andrikonomeny, président d’une association locale, a souligné les difficultés rencontrées par les jeunes, notamment le manque d’équipements pour la replantation des mangroves, l’écoute inégale des notables et l’absence de soutien logistique. Malgré ces obstacles, leur engagement reste déterminant pour le développement durable. Par ailleurs, les associations locales œuvrent contre la coupe illicite de bois et les feux de brousse, des fléaux encore présents mais en recul grâce à leurs actions. De son côté, Robert Mamy Harison a présenté le concept « Hira Tsialy », une initiative unique visant à renforcer la cohésion régionale à travers des rencontres trimestrielles entre les forces vives du Menabe. Ces rencontres, structurées autour de l’interconnaissance, de débats thématiques et d’un moment festif, contribuent à instaurer un climat de dialogue, de paix et de participation active au développement régional.

Nadia R.

Enseignement supérieur : Défis et opportunités liés à la digitalisation

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

La digitalisation et l’avenir du numérique de l’enseignement supérieur étaient au centre d’une initiative de dialogue public, « Parlons Développement », organisée par la Banque mondiale et le PNUD en partenariat avec l’Université d’Antananarivo et les associations pédagogiques étudiantes.

« Dans quelles mesures la digitalisation peut-elle révolutionner l’expérience universitaire ? ». La question a été au centre des attentions, hier, à l’Université d’Antananarivo dans le cadre de la deuxième édition de « Parlons développement », offrant un espace de dialogue public, donnant cette fois la parole aux étudiants. Une occasion d’aborder les questions essentielles en matière de digitalisation, notamment au niveau des obstacles et des opportunités pour une digitalisation efficace de l’enseignement supérieur à Madagascar. 

Faible accès à Internet

A l’heure où le pays ambitionne de devenir un hub technologique, si l’on se réfère au Plan Stratégique du Numérique couvrant la période 2023-2028, il subsiste quelques défis à relever, notamment au niveau de l’accès à la « grande toile », vu le faible taux de pénétration d’Internet : 22% en 2022 selon les données de la Banque mondiale. De même, l’accès aux équipements numériques demeure limité, tandis que les capacités nationales en termes de formations adaptées aux nouveaux outils sont assez faibles. Par ailleurs, les inégalités au niveau des infrastructures entre les zones urbaines et les zones rurales sont flagrantes, privant ces dernières des possibilités d’accéder à l’enseignement numérique.

Réalités africaines

Ces constats confirment pour Madagascar une réalité commune à la majorité des pays d’Afrique : un accès encore faible à l’enseignement supérieur via le numérique. En effet, selon l’UNESCO, en 2023, moins d’un tiers des universités africaines disposent de véritables plateformes d’e-learning. A Madagascar, moins de 15% des établissements d’enseignement supérieur publics sont équipés pour dispenser un enseignement numérique de qualité. Madagascar accuse ainsi un retard dans le domaine de la digitalisation dans le milieu universitaire, alors que celle-ci, dans un pays comptant 64% de sa population âgée de moins de 25 ans, pourrait représenter un levier de transformation sociale, d’innovation et de compétitivité. A l’inverse, un accès inégalitaire ou inexistant risque de creuser davantage les fractures sociales, territoriales et générationnelles, comme l’a soulevé le représentant résident du PNUD, Edward A. Christow. « Le développement ne se décrète pas, il se construit avec les citoyens – et notamment avec vous les jeunes. Votre voix, vos aspirations, vos solutions sont essentielles pour bâtir l’avenir », a-t-il souligné, hier, à la cérémonie d’ouverture de « Parlons Développement », devant un parterre d’étudiants, d’enseignants et d’autres acteurs engagés dans le développement numérique et l’enseignement supérieur.

Pistes

Quelques pistes intéressantes sont à explorer dans le domaine de la digitalisation des universités à Madagascar, notamment au niveau de la valorisation des initiatives existantes telles qu’Orange Digital Center et IT University, et du renforcement de la collaboration entre universités, opérateurs télécoms, ministères, entreprises, partenaires et société civile. Une démarche largement soutenue par les étudiants, qui n’ont pas manqué d’exprimer en mots leurs maux dans ce domaine de l’accès au numérique dans l’enseignement supérieur. Objectif atteint, pour « Parlons Développement », dont l’objectif est de proposer une série de dialogues constructifs sur les enjeux du développement durable à Madagascar. 

Hanitra R.

Météo : 7° attendu à Antsirabe

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Le froid va persister à travers la Grande île. Les prévisions publiées par la Direction générale de la météorologie (DGM) avancent que du 9 au 11 juillet 2025, Madagascar connaîtra un temps dominé par un régime d’alizé modéré. Ce qui devrait se traduire par une nette baisse des températures maximales sur la majeure partie du territoire. L’on pourrait s’attendre à des températures minimales de 7°C à Antsirabe et 9°C à Ambatolampy à partir d’aujourd’hui. Les températures maximales, quant à elles, ne dépasseront pas les 21°C à Antananarivo. Par ailleurs, à Mahajanga et Ambato-Boeny, on prévoit encore des pics de chaleur autour de 31°C. La lecture des prévisions météo fait également savoir que la fraîcheur va se renforcer jeudi prochain, surtout dans les Hautes terres centrales. Fianarantsoa affichera par exemple un modeste 8°C au lever du jour, avec une température maximale plafonnant à 19°C. Les conditions seront légèrement plus clémentes dans le Sud-Ouest, avec 28°C à Morombe et 27°C à Toliara. Une certaine stabilisation de la tendance est toutefois prévue le vendredi 11 juillet 2025. Le froid continuera de s’installer sur les hauts plateaux avec 10°C à Fianarantsoa et 18°C à Ambatolampy, tandis qu’à Maintirano et Besalampy, les maximales atteindront 32°C. Face à cette vague de fraîcheur, il est recommandé de bien se couvrir.

José Belalahy

Lutte antiacridienne : Traitements terrestres et aériens pour sauver les cultures

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Face aux invasions acridiennes qui menacent régulièrement les cultures, les autorités renforcent la lutte grâce à deux méthodes complémentaires : le traitement terrestre et le traitement aérien, mobilisant technologie et expertise pour protéger les moyens de subsistance des populations. D’après les explications, le traitement terrestre s’appuie sur l’action méthodique des équipes munies de pulvérisateurs motorisés, portés à dos ou montés sur véhicules. Cette technique permet d’appliquer les pesticides de manière ciblée, notamment sur les foyers localisés, en utilisant des formulations en ultra-bas volume (UBV) qui assurent des pulvérisations fines et efficaces. Bien que limitées à de petites superficies, ces interventions garantissent une maîtrise précise des zones infestées, tout en limitant l’utilisation excessive de produits chimiques.

Complémentaire

En parallèle, le traitement aérien intervient lorsque les infestations s’étendent sur de vastes surfaces ou touchent des zones difficiles d’accès. Des avions et hélicoptères pulvérisent les pesticides depuis les airs, permettant d’agir rapidement sur des milliers d’hectares en un temps réduit. Cette opération nécessite une coordination rigoureuse entre les équipes au sol et les pilotes, afin de respecter les conditions météorologiques, les dosages et de limiter les dérives, garantissant ainsi une efficacité optimale tout en minimisant les impacts environnementaux.

Technologie

Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), la lutte antiacridienne à Madagascar intègre désormais les nouvelles technologies pour optimiser ces interventions. L’utilisation d’outils GPS, la cartographie numérique et le suivi en temps réel des opérations facilitent la planification des traitements, renforçant la précision des zones d’intervention et l’efficacité des pulvérisations. La synergie entre les équipes terrestres et aériennes, associée aux technologies de pointe, permet d’intervenir rapidement dès l’apparition des premiers foyers acridiens, limitant ainsi leur propagation. En combinant ces deux approches, Madagascar se dote d’une stratégie robuste pour lutter contre les criquets, contribuant à la sécurité alimentaire et à la protection des cultures, tout en assurant un équilibre avec la préservation de l’environnement.

Antsa R.

Paludisme à Ikongo : 73% de cas positifs lors des dépistages

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Des consultations médicales et des dépistages gratuits à Ikongo. (photo BNGRC)

Les récentes campagnes de dépistage à Ikongo révèlent que 73% des personnes testées sont porteurs du parasite responsable du paludisme.

Le district d’Ikongo est confronté à une situation préoccupante concernant le paludisme. Face à cette recrudescence, une délégation spéciale du gouvernement est arrivée sur place le 3 juillet pour mettre en œuvre une stratégie nationale de lutte contre la maladie, avec pour objectif son éradication totale. Des actions de terrain ont été immédiatement lancées, offrant des consultations médicales et des dépistages gratuits aux habitants, qu’ils soient symptomatiques ou non. Lors de la quatrième journée de cette campagne, le lundi 7 juillet, 177 personnes ont été testées dans le fokontany de Voninkazo, commune d’Ikongo, dans le fokontany de Mahasoa et d’Ambatofotsy Centre dans la commune d’Ambatofotsy. 129 se sont révélées positives au paludisme, soit un taux de 73%. Bien que le BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes) n’ait pas communiqué dans son rapport le nombre de décès dus au paludisme, ce taux de positivité révèle l’ampleur du problème sur place

Causes

Les professionnels de la santé soulignent que les personnes les plus vulnérables économiquement sont davantage sujettes à la maladie en raison d’une immunité affaiblie. D’autres facteurs aggravants incluent la peur persistante des hôpitaux et des médecins, qui poussent la population vers les traitements traditionnels. De plus, certaines pratiques coutumières, comme l’enterrement différé des défunts (3 à 4 jours après le décès), ainsi que le non-usage ou l’utilisation inappropriée des moustiquaires imprégnées d’insecticide, contribuent à la propagation de la maladie. Des efforts de sensibilisation ont été menés durant ces quatre premiers jours pour encourager l’abandon de ces habitudes.

Dépistage

Parallèlement aux dépistages du paludisme, un examen de la malnutrition infantile a été mené. Sur 195 enfants examinés, 29 présentaient une malnutrition aiguë sévère (MAS) et 36 une malnutrition aiguë modérée (MAM), soit un taux combiné de 33%.Cette mission, composée de représentants du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), du ministère de la Santé publique, des Forces de Défense et de Sécurité, du Groupement de la Gendarmerie Nationale Fitovinany, et de la Direction Régionale de la Population et de la Solidarité Fitovinany, a rapidement mis en place un Centre Opérationnel de Lutte contre le Paludisme.

Narindra Rakotobe

Jirama : Les consommateurs ne doivent pas être pris en otage, selon le ministre de l’Energie

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Les employés de la Jirama ne sont pas venus à la rencontre avec leur ministre de tutelle prévue hier, bien qu'ils aient demandé un dialogue.
Les employés de la Jirama ne sont pas venus à la rencontre avec leur ministre de tutelle prévue hier, bien qu’ils aient demandé un dialogue.

Le nouveau statut de la Jirama n’implique ni privatisation ni compression du personnel, mais vise un véritable redressement, selon le ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures (MEH), Olivier Jean-Baptiste.

Les employés de la Jirama s’opposent fermement à l’entrée d’investissements privés dans le capital de la société. Pour le ministre de tutelle, le collectif des employés devrait être ouvert au dialogue. En effet, une rencontre entre le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH) et le collectif des employés était prévue hier à 16h30, mais les représentants des employés ne se sont pas présentés, bien qu’ils aient exigé cette rencontre, quelques heures plutôt. « Les portes du ministère restent ouvertes », a déclaré le ministre Olivier Jean-Baptiste. Celui-ci a également noté que, malgré le droit de grève, l’eau et l’électricité sont des services essentiels qui doivent être assurés en continu. « Une grève doit respecter les procédures légales, précisant qu’aucun préavis n’a été reçu ni par son ministère, ni par le ministère en charge du Travail jusqu’à maintenant. Ainsi, la grève générale évoquée par le collectif des employés de la Jirama lors de leur conférence de presse n’a aucune base légale », a-t-il expliqué.

Risque de coupures

Les employés de la Jirama persistent dans leur refus d’une privatisation partielle de l’entreprise. Ils ont annoncé une manifestation organisée ce jour à Soanierana, pour dénoncer ce plan qu’ils considèrent comme une privatisation déguisée. « Ce projet n’est pas motivé par l’intérêt général, mais par le profit, incompatible avec la mission de service public de la Jirama », a déclaré le porte-parole des employés. Par ailleurs, des rumeurs circulent selon lesquelles certains hauts responsables au sein de la Jirama, craignant de perdre leurs avantages, inciteraient les employés à s’opposer au plan de redressement. L’Association des consommateurs, qui soutient le collectif des employés, réclame avant tout la fin des délestages sans hausse des factures. Cependant, une grève des employés pourrait avoir des conséquences directes sur la continuité de l’approvisionnement en eau et en électricité. Outre une capacité de production insuffisante, les pannes techniques sont fréquentes et nécessitent des interventions constantes des techniciens de la Jirama, de jour comme de nuit. Si ces techniciens cessent de travailler, le pays pourrait connaître des coupures d’électricité à grande échelle, indépendamment du niveau de production disponible.

Antsa R

Filière aurifère : Vers une chaîne d’approvisionnement responsable et formelle

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Un grand pas en avant dans la structuration de la filière aurifère. Un atelier stratégique de deux jours s’est tenu la semaine dernière à Antananarivo, réunissant le Ministère des Mines, via la Centrale de l’Or de Madagascar (COM), la Banque centrale de Madagascar (BFM) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’objectif est de mettre en place une chaîne d’approvisionnement en or responsable, formelle et inclusive, conformément aux standards internationaux de l’OCDE et de la London Bullion Market Association (LBMA). Selon les participants, cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale de sécurisation des réserves d’or tout en soutenant le développement du secteur privé, dans une logique de croissance économique, de justice sociale et de respect de l’environnement. L’atelier a permis de finaliser les éléments stratégiques et opérationnels de la note conceptuelle sur la filière or responsable, d’élaborer un plan d’action clair et budgétisé, et de définir un cadre de collaboration durable entre le COM, la BFM et le PNUD.

Durable

Parmi les priorités figuraient également l’identification des risques critiques, qu’ils soient juridiques, techniques ou sociaux, et la proposition de solutions de mitigation adaptées à chaque niveau de la filière. Une clarification des rôles des parties prenantes a été amorcée, préparant la finalisation de la convention de collaboration nécessaire à l’opérationnalisation de la chaîne d’approvisionnement responsable. En amont de cet atelier, des missions menées à Dabolava, Miandrivazo et Andranomainty ont permis de sensibiliser orpailleurs, collecteurs et autorités locales aux dispositions du nouveau Code minier de 2023. Ces sessions ont renforcé les connaissances des acteurs sur la légalité, la traçabilité, la protection de l’environnement et les droits humains, éléments essentiels pour garantir une filière alignée sur les exigences des marchés internationaux. Avec cette dynamique, Madagascar se positionne pour transformer sa filière aurifère en un levier de croissance durable, tout en renforçant la transparence et la formalisation dans le secteur minier, au bénéfice de l’économie nationale et des communautés locales.

Antsa R.

Financement du développement : Plus de 800 millions de dollars de projets ratifiés par le Parlement

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La ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et son équipe ont présenté, pour ratification, 11 projets de loi développement relatifs au développement socioéconomique
La ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et son équipe ont présenté, pour ratification, 11 projets de loi développement relatifs au développement socioéconomique

Record. Le ministère de l’Economie et des Finances a présenté, pour ratification devant les deux chambres du Parlement, 11 projets de loi relatifs à des projets pour le développement économique.

En tout, ces projets totalisent plus de 800 millions de dollars, plus exactement 877,5 millions de dollars et concernent des secteurs vitaux pour la transformation économique de Madagascar.

Grande utilité

Des journées chargées, en tout cas pour l’équipe de la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison qui avait présenté successivement devant l’Assemblée nationale et le Sénat 10 projets financés par la Banque mondiale et un projet financé par le FAD. Outre les deux lois sur la trésorerie et sur la stabilité financière, plusieurs lois de ratification de projets ont été votées par les députés et les sénateurs. Il s’agit en l’occurrence du projet TALIM (Transforming Access and Learning in Madagascar) ou Projet de Transformation de l’accès et de l’apprentissage à Madagascar, du projet LEAD (Least-Coast Energy Access Development) ou Projet de développement de l’accès à l’électricité à moindre coût, du projet PACF III sur I ’aménagement de corridors, et facilitation du commerce, à travers des infrastructures routières, du Projet MIONJO relatifs aux moyens de subsistance résilients dans le Sud, du Projet régional pour la résilience climatique (PRRC), du Projet connecter Madagascar pour une croissance inclusive (PCMCI), du Projet d’amélioration de la productivité à Madagascar (PAPAM), Projet de croissance inclusive (PIC III), et enfin de l’appui budgétaire de la Banque mondiale. Comme leur nom respectif l’indique, ces projets sont d’une grande utilité pour la relance socioéconomique du pays dans la mesure où ils concernent surtout des secteurs-clés comme la protection sociale, l’éducation, l’énergie, les infrastructures…

Risque modéré

Signe de la confiance des bailleurs de fonds sur la gestion économique du pays en général, ces financements témoignent, par ailleurs, de la bonne gestion de la dette par les autorités du pays. En effet, les études réalisées par les bailleurs de fonds comme la Banque mondiale et le FMI révèlent que Madagascar figure actuellement parmi les pays à risque modéré de surendettement, tout en présentant un risque faible pour sa dette extérieure. Des études plus récentes réalisées en 2023 – 2024 confirment une capacité moyenne à supporter la dette, avec un ratio dette publique/PIB compris entre 52% et 55%. Les analystes de la dette estiment, par ailleurs, que les stress tests liés aux chocs de croissance, aux catastrophes naturelles, et à la baisse des prix des matières premières ne font pas basculer le pays dans une zone critique. En tout cas, en matière de gestion de la dette publique, Madagascar fait mieux, comparé à d’autres pays comme le Zimbabwe, le Malawi, la Zambie, par exemple qui ont un ratio dette publique/PIB entre 60% et 70%.

Réformes fiscales

Pour permettre à Madagascar de garder ce bon rythme, les acteurs des financements internationaux recommandent la poursuite des réformes fiscales pour augmenter les recettes domestiques. C’est le cas notamment du FMI qui mise sur la réduction des dépenses fiscales, qui a d’ailleurs abouti à cette idée de retaxation des intérêts des crédits bancaires. Notons que le plafonnement d’endettement de Madagascar est fixé à 800 millions de dollars par an. Les 877,5 millions de dollars ratifiés par le Parlement est une valeur brute totalisant l’ensemble des projets et qui ne sera pas utilisée en une année, mais jusqu’à la clôture de tous les projets.

R.Edmond.

Ministère des Forces armées : Des cours d’anglais dispensés par des militaires indiens

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Depuis le lundi 7 juillet 2025, une session de formation en langue anglaise dispensée par des militaires indiens a débuté au profit des personnels civils et militaires du ministère des Forces armées ainsi que des membres de l’État-major de l’armée. Le programme, d’une durée de trois mois, se déroule dans les locaux du centre d’apprentissage des langues étrangères relevant de la direction de la communication du ministère. Cette formation, qui commence par le niveau élémentaire avant l’ouverture d’un niveau intermédiaire, a été officiellement lancée par le secrétaire général du ministère, Bemarivo Jeannot Assany. Ce dernier a encouragé les participants à s’investir pleinement dans cet apprentissage, soulignant l’importance de la maîtrise de l’anglais dans l’exercice quotidien de leurs fonctions. Il a également adressé ses remerciements à la délégation indienne, dirigée par le colonel Dikshit Devashish, pour leur implication dans cette initiative. Ce programme de formation linguistique témoigne, selon lui, de « la solidité du partenariat entre Madagascar et l’Inde dans le domaine de la coopération militaire ».

Recueillis par Rija R.