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mercredi, août 13, 2025
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Tourisme : Des enfants chinois à la découverte de la destination Madagascar

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Ces enfants chinois issus du Pony Club ont été émerveillés de constater de visu l’Allée des baobabs de Madagascar.
Ces enfants chinois issus du Pony Club ont été émerveillés de constater de visu l’Allée des baobabs de Madagascar.

Voyager et faire du tourisme constituent un des meilleurs moments de la vie.

Cela fait même partie de l’éducation des enfants. Raison pour laquelle, des ressortissants chinois âgés entre 8 ans et 13 ans issus de Pony Club étaient en terre malgache pour découvrir la destination Madagascar. Ces sept enfants chinois proviennent de Chengdu, la capitale de la province du Sichuan, dans la partie sud-ouest de la Chine. Ils ont été accompagnés par deux éducateurs et des parents de certains d’entre eux. Cette action a été réalisée dans le cadre de la collaboration entre Pony Club et l’association Amitié Madagascar – Chine, et ce, en vue de promouvoir la destination Madagascar au niveau des pays asiatiques, selon les promoteurs.

Sites les plus emblématiques

Dans le cadre de leurs séjours dans la Grande île, ces enfants chinois ont eu l’opportunité de visiter l’Allée des baobabs se trouvant à Morondava, dans la région du Menabe. C’est l’un des sites les plus emblématiques du pays et qui attirent de nombreux touristes internationaux. Il est également classé dans le Top 10 des merveilles naturelles au niveau de l’Afrique, selon Pandotrip, un guide de voyage en ligne. Ensuite, ces membres du Pony Club ont pu découvrir la biodiversité exceptionnelle de Madagascar, tout particulièrement les lémuriens, une des espèces faunistiques endémiques au pays, en visitant le parc national de Kirindy, un site MAB (Man And Biosphere) de l’UNESCO. C’est également un centre d’endémisme local important et de diversité lié à la présence des biotopes du sud et de l’ouest de Madagascar. On y recense huit espèces de lémuriens dont six espèces nocturnes.

Patrimoine mondial de l’UNESCO

Par ailleurs, ces jeunes ressortissants chinois ont également eu l’occasion de découvrir les Tsingy de Bemaraha, un des paysages les plus spectaculaires et uniques au monde. Ce site naturel le plus impressionnant de Madagascar, avec ses formations rocheuses spectaculaires, attire de nombreux visiteurs venus des quatre coins du monde. Il est également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Durant leur voyage, les membres de Pony Club ont pu acquérir de nombreuses connaissances sur la destination Madagascar. C’est la deuxième vague de voyage organisée par ce club en partenariat avec l’association Amitié Madagascar – Chine après la première expédition qui s’est déroulée en 2023.

Navalona R.

Insécurité alimentaire : Une analyse IPC en cours sur 32 districts vulnérables

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Atelier de travail sur la classification de la sécurité alimentaire, organisé à Antsirabe.
Atelier de travail sur la classification de la sécurité alimentaire, organisé à Antsirabe.

Plus de 60 experts issus d’organisations nationales et internationales se sont réunis à Antsirabe pour un atelier d’analyse IPC (Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire), couvrant 32 districts de Madagascar. Les zones concernées incluent 16 districts du Grand Sud, 11 du Sud-Est, ainsi que certaines localités de l’Est et du Nord-Est du pays. Selon les participants, l’objectif principal est d’interpréter les données collectées en mai et juin 2025 afin d’évaluer le niveau d’insécurité alimentaire aiguë dans ces régions particulièrement exposées aux chocs climatiques et socio-économiques. L’analyse est conduite sous la coordination du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), avec l’appui technique et financier de partenaires tels que la Croix-Rouge Malagasy, la FAO, le PAM, le projet MIONJO, ainsi que l’Unité Globale de Soutien de l’IPC. Les résultats attendus seront publiés sous la forme d’un bulletin IPC, basé sur la convergence des preuves, garantissant une information fiable et exploitable par les autorités et les partenaires. Cette démarche vise à orienter efficacement les actions de réponse humanitaire dans les zones les plus vulnérables du pays.

Antsa R.

Convoi exceptionnel de la Jirama : Des « dispositions particulières » prises par le MTP

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« Le convoi ne pourra entamer sa montée vers Antananarivo qu’une fois l’ensemble des ponts renforcés », a précisé Richard Rafidison.
« Le convoi ne pourra entamer sa montée vers Antananarivo qu’une fois l’ensemble des ponts renforcés », a précisé Richard Rafidison.

Les techniciens au niveau du MTP se veulent rassurants quant à l’acheminement du convoi exceptionnel de la Jirama, du port de Toamasina vers Antananarivo.

Le ministère des Travaux publics (MTP), Richard Rafidison, annonce la mise en œuvre de « mesures exceptionnelles » lors du passage d’un convoi exceptionnel transportant des équipements lourds de la Jirama. Ces dispositions concernent principalement le renforcement de plusieurs ponts situés sur la Route Nationale 2 (RN2), entre Toamasina et Antananarivo. Des pratiques qui se font d’ailleurs dans d’autres pays. Selon les informations officielles, 13 ponts sont actuellement en cours de consolidation afin de garantir le passage sécurisé du convoi. Ce dernier transporte notamment 7 alternateurs de 64 tonnes et 3 transformateurs de 50 tonnes, à destination de la centrale thermique de 105 MW d’Ambohimanambola. Ces équipements viennent compléter les blocs moteurs acheminés en 2024, dans le cadre du renforcement de la capacité énergétique nationale.

Renforcement

Le dernier état des lieux communiqué par le MTP en date du 11 juillet 2025 fait état d’une avancée significative des travaux. Ainsi, les ajustements de cales ont été effectués sur le pont dalle au PK 108+750 ainsi que sur le pont métallique au PK 108+800. Les renforcements sont terminés sur les ponts dalles situés aux PK 112+700, PK 113+350 et PK 130+850. Par ailleurs, les travaux de renforcement débuteront aujourd’hui au PK 160+150, où les installations préparatoires sont déjà en cours. Ces opérations sont menées conjointement par les entreprises Trigu et LNTPB, mandatées pour la réalisation de ces travaux urgents. « Lorsque tous les ponts seront renforcés, le convoi partira pour Antananarivo », a précisé Richard Rafidison. Il convient de rappeler que ce convoi exceptionnel, en provenance du port de Toamasina, constitue un enjeu stratégique pour l’approvisionnement énergétique de la capitale. Les autorités entendent ainsi garantir la sécurité des infrastructures routières tout en assurant la continuité des grands projets structurants.

Julien R.

Environnement : Des drones pour lutter contre les feux de forêts 

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Des drones au service de la protection de l’environnement.
Des drones au service de la protection de l’environnement.

Le ministère de l’Environnement et du Développement durable renforce la lutte contre les feux de forêts.

Ce département prévoit l’utilisation de drones pour une meilleure détection des débuts d’incendie, en particulier dans les aires protégées.

Un atelier de formation sur les nouvelles technologies pour la conservation à Madagascar s’est tenu, vendredi dernier au Centell Antanimena. Une occasion pour les représentants du MEDD et de Durrell Madagascar de discuter des technologies de conservation plus sûres, efficientes et durables pour les générations futures. Parmi ces moyens figurent les drones qui permettent de suivre d’une manière quasi-permanente et détaillée. «Grâce aux drones, il est facile pour les équipes d’intervention d’atteindre les foyers des feux », a expliqué Tojotsara Ratefason, directrice des aires protégées, des ressources naturelles et des systèmes renouvelables au sein du ministère de l’Environnement et du Développement durable.« Ces outils seront également utilisés dans d’autres actions de protection de l’environnement notamment dans le renforcement de la lutte contre les activités d’exploitation forestière illicite », a-t-elle précisé.

Durrell Madagascar

Des outils qui arrivent à point nommé, surtout en ce moment où les feux de brousse recommencent à faire des ravages. Des feux de forêts ont été par exemple signalés à la station forestière d’Ankazobe récemment. Notons que ce projet d’utilisation des drones dans la lutte contre les feux de forêts entre dans le cadre d’un partenariat entre le MEDD et Durrell Madagascar. Notons que Durrell Madagascar ou Durrell Wildlife Conservation Trust – Madagascar est actif dans le pays depuis plus de 30 ans et figure parmi les acteurs majeurs dans la protection des espèces menacées et des écosystèmes uniques de l’Île.

R.Edmond

Nécrologie du 12 juillet 2025

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Électricité : De grands espoirs dans une situation de crise persistante

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Le projet Volobe Amont et le PRIRTEM permettront d'améliorer l'accès à l'électricité depuis Toamasina jusqu'à Antsirabe, en passant par Antananarivo.
Le projet Volobe Amont et le PRIRTEM permettront d’améliorer l’accès à l’électricité depuis Toamasina jusqu’à Antsirabe, en passant par Antananarivo.

Les projets Volobe Amont et PRIRTEM ont fait l’objet d’une communication verbale en Conseil des ministres à Sainte Marie. Ces initiatives nourrissent de grands espoirs dans un pays encore durement touché par une crise énergétique.

Une crise persistante qui freine le développement et pénalise des millions de foyers. C’est ainsi que la population perçoit les coupures d’électricité qui rythment le quotidien à Madagascar. Mais les projets structurants comme Volobe Amont et le PRIRTEM (Projet de Renforcement et d’interconnexion des Réseaux de Transport d’Énergie électrique à Madagascar) insufflent un vent d’espoir pour améliorer durablement l’accès à l’électricité et renforcer la qualité du service. Sur le fleuve Ivondro, la future centrale hydroélectrique de Volobe Amont promet de produire 120 MW, générant 750 GWh d’électricité par an, soit près de 40 % de la consommation actuelle du pays. Ce projet porté par la Compagnie Générale d’Hydroélectricité de Volobe (CGHV), permettra à plus de deux millions de Malgaches d’accéder à une électricité propre, tout en contribuant aux engagements climatiques du pays.

Coupures sans fin

Pourtant, malgré ces perspectives encourageantes, la réalité reste marquée par des délestages fréquents, des infrastructures vétustes et un accès limité à l’électricité. Les zones urbaines sont très touchées par cette crise. Dans les zones rurales et périurbaines où le taux d’électrification peine à dépasser 11%, les coupures d’électricité sont devenues une norme.

Réseau amélioré

D’après ses promoteurs, le projet Volobe Amont, en lien avec le PRIRTEM , permettra de connecter la production supplémentaire de 120MW au Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) grâce à une ligne de 267 km reliant Toamasina à la capitale, améliorant ainsi la distribution dans plusieurs communes et villages traversés. À Toamasina, des efforts sont déjà en cours pour moderniser le réseau avec la construction de deux nouvelles sous-stations et d’une ligne de 30 km reliant Bazary Be à Antsarimasina. Parallèlement, les initiatives « Branchement Mora » se poursuivent, facilitant l’accès à l’électricité pour les ménages vulnérables à des coûts réduits.

Retombées

Pour les opérateurs économiques, l’électrification aura certainement des impacts significatifs sur l’économie nationale, grâce à l’amélioration de la capacité du secteur productif. Mais dans une optique à plus court terme, ces projets génèrent des emplois directs et indirects (1 500 attendus pour Volobe), stimulent les revenus fiscaux, renforcent la connectivité des zones enclavées et dynamisent l’économie locale. Ils s’inscrivent dans une stratégie nationale ambitieuse visant à atteindre 75 % d’énergies renouvelables d’ici 2030. Pour de nombreux Malgaches, ces avancées représentent un espoir de lumière dans un contexte de crise énergétique persistante, où l’électricité reste un luxe inégalement réparti. L’enjeu, désormais, est de transformer cet espoir en réalité, pour que chaque foyer puisse accéder à une énergie fiable, moteur indispensable au développement économique et social du pays.

Antsa R.

Projet LEAD : Quand l’électricité change la vie des familles malgaches

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Les Branchements mora ont permis à de nombreux ménages d'avoir un raccordement à l'électricité à très faible coût.
Les Branchements mora ont permis à de nombreux ménages d’avoir un raccordement à l’électricité à très faible coût.

77 Centres de Santé de Base sont électrifiés dans les régions Alaotra Mangoro, Analanjirofo et Atsinanana, grâce au projet LEAD (Least-Cost Electricity Access Development). Cette réalisation a fait l’objet d’une communication verbale en Conseil des ministres à Sainte-Marie, conduisant à la validation de la poursuite de la mise en œuvre du projet. Pour les bénéficiaires, l’électricité n’est pas qu’un confort, elle transforme des vies. Financé par la Banque mondiale, le projet LEAD commence à allumer l’espoir dans les foyers les plus reculés, en rendant l’électricité accessible à moindre coût. Cette institution a recueilli des témoignages de bénéficiaires, pour évaluer l’impact du projet. Dans la commune d’Andranomanelatra, près d’Antsirabe, Falimanana Randrianjakazafy se souvient encore du jour où la lumière a enfin éclairé sa cour. « Nous n’avions jamais eu d’électricité auparavant. Maintenant, quand nous rentrons le soir, nous n’avons plus peur, même la cour est éclairée », a confié cet agriculteur. Pour les jeunes comme Andriamparany Fiononana, 15 ans, élève de seconde, l’électricité change aussi le quotidien. « Avant, je faisais mes devoirs à la bougie, j’avais mal aux yeux. Maintenant, c’est agréable de pouvoir lire le soir », a-t-il noté.

Objectifs

Le projet LEAD ambitionne de connecter 200 000 foyers d’ici juin 2025 grâce à une stratégie de « Branchement Mora », réduisant le coût du raccordement de 500 000 ariary à seulement 30 000 ariary, soit 16 fois moins cher. Tous les frais de branchement et le matériel sont pris en charge, permettant aux ménages vulnérables et aux petites entreprises proches du réseau de la Jirama de bénéficier rapidement de l’électricité. Herilanto Rasoloniaina, jeune coiffeur d’Andranomanelatra, en voit déjà les bénéfices : « Depuis que j’ai l’électricité, je suis passé de 15 à 30 clients par jour. Et ma facture ne dépasse pas 10 000 ariary par mois. »

Infrastructures

Le projet prévoit également l’installation de 1 500 km de nouvelles lignes électriques sur tout le territoire, pour relier davantage de villages, comme Anosimboahangy, où les habitants attendent avec impatience le branchement après l’installation de poteaux et de câbles dans leur commune. « En améliorant l’accès à l’électricité, nous soutenons la création d’emplois, l’éducation, la santé et la croissance économique », résume Komenan Koffi, spécialiste en énergie de la Banque mondiale à Madagascar. Le projet LEAD s’inscrit ainsi dans l’objectif de la Mission 300, visant à raccorder 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030.

Antsa R.

Électrification rurale : Plus de 14 000 ménages bénéficiaires à Toamasina

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L'État mise sur l'énergie solaire et l'hydroélectricité, pour développer des mini-réseaux et électrifier les zones rurales isolées.
L’État mise sur l’énergie solaire et l’hydroélectricité, pour développer des mini-réseaux et électrifier les zones rurales isolées.

Les projets d’électrification rurale se poursuivent dans les quatre coins du pays. À Toamasina, plus de 14 000 ménages bénéficient désormais d’un accès à l’électricité grâce aux énergies renouvelables, selon le rapport du Conseil des ministres de cette semaine. Cette progression s’appuie sur une capacité de production de 2 732 kWh, issue principalement de l’énergie solaire et de petites centrales hydroélectriques installées dans des zones autrefois enclavées. Une avancée concrète dans un pays où le taux d’accès à l’électricité en milieu rural reste faible, limitant le développement économique et social des communautés.

Appels à projets

Le ministère de l’Énergie et des Hydrocarbures (MEH) et l’Agence de Développement de l’Électrification Rurale (ADER) misent sur le partenariat public-privé (3P) pour accélérer cette dynamique. Cette approche permet de mobiliser des opérateurs privés dans la création de mini-réseaux dans des localités éloignées, tout en garantissant le respect des normes et de la régulation en vigueur. Dans cette optique, l’ADER a lancé cette semaine un nouvel appel à projets, avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD), afin de solliciter des candidatures spontanées pour l’électrification de 21 localités dans la région Anosy. Cet appel, conforme aux procédures légales relatives aux concessions de production, de transport et de distribution d’électricité, ouvre de nouvelles perspectives pour les zones rurales du Sud, confrontées à des défis d’enclavement et de précarité énergétique.

Efficaces

Ce dispositif de mini-réseaux a déjà fait ses preuves dans de nombreuses communes rurales à Madagascar, transformant le quotidien des habitants. L’accès à l’électricité facilite le développement d’activités génératrices de revenus, améliore la qualité de l’éducation grâce à l’éclairage des écoles, et renforce les services de santé, notamment dans les centres de soins ruraux. Pour les autorités, l’enjeu est d’étendre progressivement cette approche afin de contribuer aux objectifs de transition énergétique du pays, tout en favorisant le développement inclusif des zones rurales. Bref, l’utilisation des énergies renouvelables permet un accès élargi à l’électricité dans les campagnes. Un rêve qui devient une réalité pour les communautés isolées.

Antsa R.

Viol sur sa propre fille : Dodol devant le juge d’instruction

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Le présumé Dodol.
Le présumé Dodol.

L’affaire choquante du chanteur Dodol, accusé d’avoir violé et torturé sa propre fille pendant près de deux décennies, est revenue devant le juge d’instruction, jeudi. Après plusieurs mois de détention provisoire à la prison de Tsiafahy, l’artiste a subi de longues heures de confrontation dans le cadre de l’enquête au fond. À l’issue de cette audition, il a été reconduit en détention dans l’attente de son audience devant la justice malgache. L’horreur a été révélée le 9 janvier 2025, lorsqu’un voisin a alerté la police de Tsaralalàna sur des violences répétées subies par une jeune femme dans le quartier d’Ampasamadinika. L’intervention des forces de l’ordre a mis au jour une scène insoutenable : le père s’était barricadé chez lui, tandis que sa fille gisait inconsciente, couverte de blessures. Les enquêteurs ont rapidement découvert l’ampleur du calvaire. Selon les éléments recueillis, les abus ont commencé lorsque la victime n’avait que 14 ans. Pendant 19 années, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 33 ans, a subi viols, tortures et privations de liberté de la part de son géniteur. Le paroxysme de l’horreur réside dans la révélation que Dodol aurait enregistré ses crimes en vidéo. L’accusé aurait justifié ses actes par une « jalousie légendaire » suite à une prétendue « infidélité » de sa fille. Lors de la dernière agression, il lui aurait infligé des coups de couteau sur tout le corps, y compris les parties intimes, la laissant pour morte. Cette barbarie incestueuse dépasse l’entendement, mêlant perversion et cruauté extrême. Dodol placé en mandat de dépôt à Tsiafahy depuis son arrestation en janvier, il attend désormais la fixation de la date de son procès. L’affaire Dodol, révélatrice de violences familiales extrêmes. La prochaine audience déterminera le sort du père accusé, tandis que sa fille entame un long chemin vers une reconstruction physique et psychologique.

Yv Sam

Ikalamavony : Six personnes ecrouées pour suspicion d’empoisenement

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Le couple victime.
Le couple victime.

Le parquet du tribunal de première instance de Fianarantsoa a saisi l’affaire qui a été lieu à Solila Ikalamavony, et six personnes soupçonnées d’avoir participé à l’empoisonnement ont été déférées jeudi dernier. Le verdict du parquet est tombé : détention provisoire pour tous les suspects. Deux des inculpés, des hommes, ont été placés à la prison de Tsiafahy, tandis que les quatre femmes mises en cause ont été transférées à la maison de détention d’Ankazondrano. L’instruction judiciaire suit son cours. Selon les proches des victimes, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un acte prémédité d’empoisonnement. Les symptômes observés, troubles respiratoires et perte de voix, n’ont laissé que peu de place au doute. Le couple Nirina et Volahasina, le couple entrepreneurs, avait pris part à la célébration du 8 mars dans leur village. Des bœufs et des moutons avaient été abattus pour le repas, partagé entre voisins. Mais dès le lendemain, les deux époux ont montré des signes inquiétants de malaise. Nirina, le mari, est décédé à l’hôpital d’Ikalamavony le 12 mars. Sa femme, évacuée d’urgence vers Fianarantsoa, a succombé à son tour le 15 mars. Une troisième victime a également été recensée. Et selon les informations disponibles, d’autres cas similaires sont apparus, alimentant davantage la thèse d’un empoisonnement collectif délibéré. Ce drame soulève de nombreuses interrogations au sein de la population locale, qui reste sous le choc. L’enquête judiciaire se poursuit afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cette tragédie. Affaire à suivre.

Yv Sam