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jeudi, décembre 19, 2024
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Circulation : La police municipale victime d’interventions

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Certaines personnes qui ont le bras long essaieraient de dévaloriser les agents municipaux en plein exercice de leur fonction.

«Les agents de police municipale ont pour principaux rôles de conscientiser tous ceux qui vivent dans la capitale quant à l’existence des différents arrêtés municipaux, et ainsi de les faire appliquer. De ce fait, cela fait pleinement partie de leur mission de sanctionner en cas de besoin, étant donné que ce sont des agents de verbalisation sous serment. Cependant, au cours de leur mission, ils subissent souvent des interventions venant de certaines hautes personnalités, des haut-gradés, dans l’unique but de les rendre incapables», se plaint le Chef de Corps de la police municipale, l’Officier Harivelo Andrianavalona, lors d’une rencontre avec les journalistes hier, à l’hôtel de ville Analakely. Et selon toujours les explications, il y aurait même eu des agents de ce même corps qui auraient fait l’objet d’une plainte après avoir verbalisé un individu pris en flagrant délit au volant de sa voiture. En fait, d’une certaine manière, certains des tananariviens ont encore du mal à les accepter en tant qu’agents de la police administrative, qui peuvent de ce fait sanctionner, par rapport aux agents de la police nationale. Et même s’ils sont là pour promouvoir l’ordre public dans la capitale, leurs responsabilités semblent encore se limiter à la circulation et aux marchés. «Pour le moment, nous ne sommes pas encore en mesure de sanctionner les fautes dans les cas sociaux ni de faire des arrestations», rajoute d’ailleurs le numéro un de ce corps. A en croire l’Officier Harivelo Andrianavalona, il appartient encore à la police nationale de s’occuper de l’ordre public en procédant aux arrestations s’il le faut.

En tout cas, il faut également souligner que ce n’est pas seulement au sein de ce Corps que les interventions existent, pour ne pas dire partout. Cependant, même si ces agents de la police communale sont chargés de veiller à l’ordre public et ont pleinement le droit de verbaliser en se basant sur les arrêtés municipaux, ils sont encore vus comme de simples agents de police de la route, voire des cadenceurs pour certains, donc ne peuvent pas passer aux sanctions. Pourtant, faut-il rappeler que ces agents sont également là sous serment, pour s’assurer que les lois sont respectées ?

Le temps des sanctions. A titre d’information, l’on sait que du 5 au 20 mai, 253 papiers ont été retirés, dont 131 appartiennent aux taxis-be, et 39 aux taxis-ville. Par ailleurs, 8 véhicules ont été mis à la fourrière. D’après les explications, parmi les motifs de retrait de papiers figurent le non respect des stationnements interdits, le non respect des arrêts intermédiaires et l’ouverture des portières en cours de route pour les taxis-be, l’inexistence d’une contre-visite pour les transporteurs en commun. Brefs, le Chef de corps de la police communale de lancer un appel à tous tananariviens de bien vouloir se plier aux règlements régissant la ville, ainsi d’annoncer que les sensibilisations sont maintenant terminées. « Il est temps de passer aux sanctions », a-t-on indiqué.

Arnaud R.

Décès de Ntoanina : Une légende de la musique malgache s’en est allée

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Il inspirait admiration et respect à tous les artistes malgaches. Olivier Rantoanina plus connu sous son surnom « Ntoanina » a été un modèle pour plusieurs générations. Interprète talentueux, il fut le premier chanteur à passer sur les ondes de la radio nationale en 1949. En ce temps là, il n’y avait pas de disques ou de bandes sonores. Le direct était de mise. Il se produisit plusieurs fois avec Odéam Rakoto dont il intégra la troupe. Il n’hésitait pas à prodiguer ses précieux conseils aux jeunes qui l’approchaient. Dans les années soixante, il collabora avec le célèbre Gaby Ratsito dont de nombreux tubes sont passés à la postérité. C’est lui notamment qui faisait la voix féminine d’une des protagonistes de « Tribonaly ». Par la suite, il devint membre du groupe Lest Andriambelo. La dernière formation artistique dont il fit partie fut « Dinarison Karoka ». Un CD fut d’ailleurs enregistré récemment et sa sortie sur le marché devrait se faire incessamment. La levée du corps aura lieu à son domicile à Ambohimanarina demain à la mi-journée avant d’être inhumé à son tombeau familial. Midi Madagasikara présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses nombreux amis.

Patrice RABE

AIM : A la recherche de partenariat entre le secteur privé et le secteur rural

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L’Association Inter-coopération Madagascar (AIM) aspire à un monde équitable et juste dans lequel, tout le monde a le droit et les moyens de mener sa vie dans la dignité et la sérénité. Dans le cadre de la célébration de son 10e anniversaire, l’AIM organise des conférences thématiques qui capitalisent sa vision. Un de ses objectifs est de créer un partenariat gagnant-gagnant entre le secteur privé et le secteur rural. En effet, le contexte actuel évoque que la majorité de la population rurale demeure dans l’économie de subsistance malgré de nombreux appuis à l’agriculture. Par contre, le secteur privé témoigne une timide relance après la crise. Il faut aussi reconnaître qu’une faible proportion de la production agricole est utilisée par le secteur privé comme matières premières. Le reste est importé. Du coup, la population rurale ne parvient pas à s’intégrer dans l’économie de marché. Ses revenus stagnent voire s’effritent car leurs produits ne trouvent pas de preneurs pérennes. « L’objectif de cette conférence vise ainsi à identifier les blocages et les solutions y afférentes pour créer un partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties ou plus précisément le blocage de l’économie rurale vers l’économie de marché et les passerelles entre les deux cadres », a expliqué Haingo Ralaison, la Présidente de l’AIM.

Navalona R.

Phénomène « squatters »

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Que de conflits fonciers ! Il est malheureux et triste de voir qu’à la suite d’une opération de destruction de leurs maisons par un bulldozer, en l’espace d’un instant plusieurs familles se retrouvent sans-abri. Pourquoi ces propriétaires n’ont-ils aucune pitié, s’interroge-t-on au niveau du public ? Pour le cas d’Ankadimbahoaka qui défraie la chronique, il se trouve que ceux-ci ne sont pas des Malgaches. Ils reçoivent donc sans ménagement toutes les foudres du monde dans cette affaire foncière dont on méconnaît les tenants et les aboutissants. Le public a condamné, en fait, la rapidité et la brutalité de l’opération bulldozer retransmise sur les chaînes de TV. Une opération qui n’a donné aucune chance aux habitants concernés des lieux d’évacuer leurs biens. Il en résulte un grand problème de conscience. Pourquoi des Malgaches ont-ils droit à un tel traitement qualifié inhumain dans leur pays ? L’affaire fait couler beaucoup d’encre et alimente les conversations. Il n’est pas concevable et normal dans la tête du commun des mortels que dans un pays souverain, des nationaux ne soient pas mieux défendus que les étrangers. Voilà pour les apparences !

 Phénomène « squatters »

 Le problème n’est pas nouveau. Les conflits fonciers forment la majorité des dossiers au tribunal. Et pour cause, les lois sur le foncier laissent planer beaucoup d’ambiguïté. Jusqu’à présent, que valent donc les petits papiers, autres que les titres fonciers, délivrés çà et là, par des collectivités, présidents de fokontany et autres, justifiant la possession d’un terrain. Des petits papiers qui n’ont de raison d’être que pour profiter de la naïveté et de l’ignorance des administrés pour s’enrichir. Que de cas de conflits ! Mais le plus souvent, dans la capitale, c’est le phénomène «squatters» que l’on rencontre. Un phénomène né de la gabegie et du laxisme. Dès qu’il y a un terrain dégagé quelque part, des gens sans vergogne se précipitent dessus pour installer qui, une maisonnette en bois ou en cartons, qui une petite activité marchande genre gargote, ou encore qui une délimitation par des clôtures. Ces gens-là se moquent de savoir qui est le propriétaire de ce terrain nu ? Qui dit propriétaire, dit pourtant titulaire d’un titre de propriété en bonne et due forme. Comme tout bon squatter, ils feignent d’ignorer que le terrain est borné et s’installent ? Ils squattent le terrain nu en comptant sur la corruption et le trafic d’influence dans l’administration, les forces de l’ordre et la justice pour les défendre. Dans plusieurs cas de «squattering » de terrains privés titrés et bornés, beaucoup d’éléments issus de ces corps distincts de la société sont impliqués. Ils s’enrichissent énormément. Bien sûr, ils savent que les vrais propriétaires du terrain ne resteront pas les bras croisés. Qu’ils introduiront une plainte en justice. Mais qu’ils n’arriveront pas à les déloger sans dépenser une fortune dans des procès pouvant durer des années. Pauvres propriétaires ! Malheureux sans-abri !

Zo Rakotoseheno

Assemblée de la BAD : Des mesures à compenser par des gains

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La délégation malgache est arrivée hier au Village de l’Assemblée annuelle de la BAD, à Kigali Rwanda.
La délégation malgache est arrivée hier au Village de l’Assemblée annuelle de la BAD, à Kigali Rwanda.
La délégation malgache est arrivée hier au Village de l’Assemblée annuelle de la BAD, à Kigali Rwanda.

La délégation malgache est arrivée hier à Kigali, pour assister à l’Assemblée annuelle de la BAD et de la FAD. Au centre des discussions de la grande rencontre : meilleur développement et vision pour les 50 ans à venir. Les mesures prises dans ce cadre devront être compensées par des gains, selon le ministre Jean Razafindravonona.

53 pays africains et 25 pays non-africains, membres de la Banque Africaine de Développement (BAD) se réunissent cette semaine au Rwanda. Il s’agit de la 49e Assemblée annuelle de la BAD et de la 40e année Assemblée annuelle du FAD (Fonds Africain de Développement). En effet, ce genre de rencontre se déroule tous les ans, pour des partages d’expériences, des conférences et des concertations pour une meilleure contribution de la Banque au développement des pays africains. Cette fois, les travaux tournent autour du thème « Cinquante années à venir : l’Afrique que nous voulons ». Un rapport d’étude réalisé par la BAD, en partenariat avec le PNUD et le Centre de développement de l’OCDE a été présenté et publié, mardi dernier dans le cadre même de l’Assemblée annuelle. Ce rapport indique la nécessité de faciliter les relations d’échanges entre les pays africains, pour la mise en place d’une chaîne de valeur, où les pays participeront à des cycles entiers des produits, depuis la production jusqu’à la consommation.

Croissance. Depuis la dernière décennie, l’ensemble des pays du continent africain a connu une bonne performance économique. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi presque tous les acteurs de l’économie du monde se tournent vers le continent. Malheureusement, avec son instabilité, Madagascar n’a pas pu bénéficier pleinement de cette tendance. Néanmoins, pour la relance, le partenariat avec la BAD peut être d’une grande aide pour le pays qui espère atteindre un taux de croissance à deux chiffres. La délégation malgache à Kigali, conduite par le ministre des Finances et du Budget, Jean Razafindravonona, et le gouverneur suppléant de la BAD, non moins directeur général du Trésor Public de Madagascar, se penchera pour trouver les opportunités et les meilleurs moyens de profiter de ce partenariat.

Antsa R. (Kigali Rwanda)

Ministère de la Jeunesse et des Sports : « Pour un milieu de travail favorable au développement »

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« Il y a des travaux d’urgence comme il y a des réhabilitations à faire », a déclaré le ministre des Sports et de la Jeunesse Jean Anicet Andriamosarisoa qui a fait hier une descente dans les locaux du ministère à Ankorondrano. Car avec son staff rapproché, il a pu se rendre compte des réalités dans lesquelles vit le personnel de son ministère. Dans ses priorités se trouvent déjà la politique nationale du sport qui est en atelier depuis avant-hier au Palais des sports. Le tour des journalistes sportifs sera pour demain vendredi. Il pense aussi se pencher rapidement sur les cas de ECD. « Il est essentiel que le personnel évolue dans un environnement favorable au développement », a-t-il continué car c’est la base de tout développement. Il n’a pas encore eu le temps de visiter le gymnase qui ne l’est que de nom pour le moment. Des détériorations visibles de partout d’autant plus que ce site sportif sert encore au CENI-T pour ses documents confidentiels.

Anny Andrianaivonirina

Décentralisation : Le MMM présente 2 propositions de loi

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Le « Malagasy Miara-Miainga » (MMM) a présenté à l’Assemblée nationale une proposition de loi relative aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) et une proposition de loi organique relative à la gestion des propres affaires des CTD. La première proposition de loi composée de 348 articles et la seconde 42 articles. Deux propositions de loi visant à mettre en place une décentralisation efficace et effective, moteur du développement de chaque localité. Le MMM propose ainsi une décentralisation à trois niveaux caractérisés par les Communes, les Régions et les Provinces. L’objectif étant de consolider les acquis, de mettre en place un cadrage légal pour le partenariat public – privé et d’instaurer un espace de concertation au niveau des CTD. Le MMM propose aussi des mesures autorisant les Maires à nommer et à limoger leurs adjoints. Pour ce qui est de la situation politique au pays, Hajo Andrianainarivelo s’est défendu d’apporter son appréciation par rapport au régime actuel.

Davis R

Journée mondiale de la diversité culturelle : Le rôle de la diversité culturelle dans le développement

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Elle est célébrée tous les ans le 21 mai. Et c’est l’occasion de mettre en exergue la valeur de cette véritable richesse qui peut permettre un développement harmonieux des populations du monde. Hier, elle fut l’occasion pour d’éminents conférenciers de développer ce thème, à Ankatso.

Mme Meltine Rasolonomenjanahary, chef du service culture et communication de la commission nationale malgache de l’UNESCO a ouvert la série d’interventions prévues en rappelant l’origine de cette journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement. Elle fut instituée en décembre 2002 par l’ONU, un an après l’adoption par l’UNESCO de la déclaration universelle de la diversité culturelle. Chaque 25 mai, elle est l’occasion de sensibiliser les personnes sur ce thème. Le 5 mai 2014, L’assemblée générale de l’ONU a tenu un débat d’une journée sur la culture et le développement durable.

Julien Rakotonaivo, consultant en communication et président du conseil d’administration de l’alliance française d’Antananarivo a ensuite pris le relais pour développer plus en détail le thème du jour « le rôle de la diversité culturelle dans le développement». Dans son brillant exposé, il a établi la relation entre diversité culturelle et développement, en parlant d’avancées ou de mutations positives. Il a ensuite évoqué l’apport, à travers la diversité culturelle, d’un épanouissement. Il a cependant souligné la nécessité de la croissance économique dans ce processus. « La croissance économique est le facteur qui permet à l’homme d’accéder à la dignité », devait affirmer le conférencier. Diversité culturelle va de pair avec la pluralité culturelle. Il cite André Malraux pour mettre en exergue la valeur de la culture : «C’est la culture qui a fait de l’homme autre chose qu’un accident de la nature ».

Entre les interventions, les jeunes comédiens de la troupe de théâtre de l’université, Ifanalaza, ont apporté un brin de fantaisie dans cette conférence très sérieuse.

Serge Henri Rodin, quant à lui, a choisi de s’exprimer sur le thème du jour de manière très claire et très simple. Il a eu recours à ces comédiens pour mettre en lumière l’importance du sujet.

Patrice RABE

Jazz : Jax Ravel à la conquête de Paris et Dakar

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Pour Jax Ravel, l’aventure continue… à Paris et à Dakar. Née à Tana dans le cadre du festival Madajazzcar, la collaboration entre le jeune bassiste et Didier Labbé continue de plus belle. Hier, il s’est donc envolé vers la capitale française et donnera trois représentations successives avec le saxophoniste Didier Labbé. Un séjour qui n’est pas de tout repos. Dès demain, Jax ravel va, en effet jouer et jammer avec des musiciens de la place. Le rythme restera le même jusqu’au 25 mai. Puis, cap sur la capitale sénégalaise. « Notre tournée à Dakar durera douze jours. Nous jouerons dans des house-music et des festivals internationaux de jazz ». Mi-juin, Jax Ravel regagnera Tana et reprendra son rythme habituel. A son retour, il donnera des cours de musique de haut niveau gratuitement à dix chanceux. « Ceux qui souhaitent bénéficier de cette formation devront simplement m’envoyer un mail comprenant leur CV musical et leur lettre de motivation. Je ferai passer une petite interview à chacun des présélectionnés pour connaître leurs vraies motivations ». Avis aux amateurs !
Mahetsaka

Groupe SOCOTA : 3 000 emplois créés d’ici 3 ans

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Un excellent cadre de travail pour les ouvriers de Cottonline, la branche confection de vêtement du groupe Socota.
Un excellent cadre de travail  pour les ouvriers de Cottonline, la branche confection de vêtement du groupe Socota.
Un excellent cadre de travail pour les ouvriers de Cottonline, la branche confection de vêtement du groupe Socota.

Quand on fait les choses comme il faut, les résultats sont tout simplement étonnants, selon le PDG du groupe SOCOTA Salim Ismail

Honorés. Salim Ismail le PDG du groupe SOCOTA et son staff l’étaient de la visite qu’a effectuée hier dans les sites du groupe, à Antsirabe l’Ambassadeur de l’Union Européenne Leonidas Tezapsidis. Honorés car cette visite démontre que l’Union Européenne a toujours été, est et restera aux côtés du groupe SOCOTA, une des entreprises malgaches qui enregistrent énormément de succès.

Performantes. Salim Ismail devait d’ailleurs rappeler hier qu’en 1976, Claude Cheysson qui a été à l’époque Commissaire au Développement de la Commission Européenne a été aux côtés de COTONA pour favoriser la mise en place d’un partenariat Etat/SOCOTA, au moment de la nationalisation de COTONA. Mieux, dans les années 80 et 90, la Banque Européenne d’Investissements, instrument communautaire de financement des entreprises, a cofinancé avec la Société Internationale pour 60 millions d’euros pour la modernisation des installations du groupe qui est maintenant tourné vers l’exportation. Des financements qui ont apporté beaucoup à ce groupe puisque grâce notamment à la capacité managériale des dirigeants, la SOCOTA est devenue actuellement l’une des entreprises les plus performantes à Madagascar. Avec ses trois unités de tissage, mais aussi de confection de vêtement, à travers la Cottonline, le groupe qui compte un peu plus de 5 500 salariés est le fournisseur des grandes marques mondiales de vêtements avec une production journalière de 25 pièces.

Les mieux traités. Mais le groupe n’entend pas en rester là puisque le PDG Salim Ismail et son équipe sont actuellement en phase de bouclage des dossiers pour le financement des travaux d’augmentation de sa capacité de production. D’ici trois ans, ce projet aboutira à la création de 5 000 emplois supplémentaires au sein du groupe. Et pas n’importe quel emploi puisque compte tenu de la politique sociale et salariale du groupe, les travailleurs de SOCOTA figurent probablement parmi les mieux traités dans le secteur des entreprises franches à Madagascar. Salaire conforme sinon meilleur que celui de l’ensemble du secteur textile ; primes de rendement, protection sociale à travers les cantines et centre de soin gratuit, constituent autant d’avantages qui font que dans la Ville d’Eaux, travailler au sein du groupe SOCOTA est un véritable privilège.

Meilleure façon. Hier en tout cas, Leonidas Tezapsidis a réitéré l’engagement de l’Union Européenne à soutenir le secteur privé créateur d’emplois. Le constat de visu de la performance du groupe SOCOTA n’a fait que renforcer sa conviction. « Nous sommes prêts à mobiliser beaucoup plus de fonds, notamment des prêts de la BEI pour renforcer le secteur privé » selon toujours Leonidas Tezapsidis qui n’a pas hésité à faire remarquer que pour son développement, « Madagascar a besoin de 10, 20, voire 100 entreprises comme la SOCOTA ». Mais en attendant ce rêve, le groupe SOCOTA est déjà là et va continuer à se développer. Avec les 5000 emplois le groupe en comptera   donc plus de 10 000 d’ici trois ans. « C’est la meilleure façon de lutter contre la pauvreté », a conclu Leonidas Tezapsidis.

R.Edmond