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jeudi, décembre 19, 2024
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SECES, section Antananarivo : Deux jours de manifestations à Ambohitsaina

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Des membres du SECES section Antananarivo sur l’esplanade d’Ankatso, hier matin. (Photo Yvon RAM)
Des membres du  SECES section Antananarivo sur l’esplanade d’Ankatso, hier matin. (Photo Yvon RAM)
Des membres du SECES section Antananarivo sur l’esplanade d’Ankatso, hier matin. (Photo Yvon RAM)

Le syndicat des enseignants-chercheurs (SECES) revient à la charge. Sa section Antananarivo a tenu, hier, une manifestation sur l’esplanade d’Ankatso. Une manière pour ce syndicat de tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme face aux maux qui rongent les universités publiques.

La section Antananarivo du SECES est à nouveau montée au créneau. Depuis hier, elle tient deux jours de manifestations dont l’objectif est d’interpeller l’Etat sur les problèmes récurrents dénoncés depuis de longues années par ce syndicat. Une initiative qui fait suite aux résolutions prises lors du dernier congrès du SECES en mars dernier à Foulpointe.

Outre les heures complémentaires qui remontent à l’année universitaire 2011-2012, restées impayées jusqu’à maintenant, le basculement à deux vitesses vers le système LMD, a également été dénoncé par le SECES. Selon le syndicat, les enseignants-chercheurs sont parvenus, malgré un rythme de travail effréné, à être prêts suffisamment à temps pour franchir le pas. Ils ont déjà remis à l’Etat leurs propositions dans le cadre de ce basculement vers le système LMD et 98% de ces propositions ont été retenus. Mais parallèlement, les mesures destinées à accompagner ce basculement n’ont pas suivi : les enseignants-chercheurs n’ont bénéficié d’aucune formation et manquent des moyens les plus élémentaires telle la connexion internet haut débit, élément impératif pour évoluer vers la bonne direction dans ce système LMD. Tout comme la mise à disposition des enseignants et des étudiants d’infrastructures adéquates, à la place des équipements et infrastructures d’un autre âge qui continuent à être utilisés dans les universités publiques actuellement.

Vers la grève. Les étudiants ont joint leur voix à celle du syndicat en exposant leurs maux à eux, dont les droits d’inscription jugés trop élevés et la vétusté des infrastructures. Faut-il rappeler, à titre d’exemple, que les sonorisations dans certains grands amphithéâtres sont inutilisables et que les étudiants sont contraints d’arriver à l’heure du laitier pour être assurés de trouver les meilleures places, juste pour pouvoir entendre la voix de l’enseignant !

La SECES en est encore à la phase d’interpellation et sollicite une meilleure disponibilité de la part des représentants de l’Etat afin de résoudre le problème. Ira-t-elle jusqu’à la grève, comme c’était le cas il y a quelques années, au cas où sa voix ne serait pas entendue ? Pour l’instant, ce n’est pas à l’ordre du jour. Du moins, pas encore.

Hanitra R.

Ambohidratrimo : Ny zanany lahy ihany no namono ny rainy

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Ny 19 may teo no nisian’ny disadisa tao Ampanotokana, mpianaka roa lahy no tsy nifankahazo hevitra ka nitarika hatrany amin’ny fikasihan-tanana. Niakatra tokoa ny mari-pana tamin’izy mianaka ireto ka tsy nahafehy ny hatezerany intsony ny roa tonta, avy hatrany dia nifandray sy nifamono, tsy nahaleo ny herin’ity zanany anefa ilay raim-pianakaviana izay efa mananika ny faha-70 taonany fa ity tovolahy kosa dia mbola ao antin’ny tanjany tsara, satria vao 28 taona monja. Maty noho izany ity rainy ka niezaka tamin’izany ireto fianakaviana mba hanafina ity fahafatesany ity ho fahafatesana tsotra.

Tsy arak’izay anefa ny fandehan-javatra fa nisy nanao tatitra tany tany amin’ny zandary Ambohimiadana, ka avy hatrany dia nidina tany an-toerana ireo zandary niaraka tamin’ny dokotera ary avy hatrany dia nanao fizahana ny razana. Tamin’izany no nahitana ny ratra sy ny mangana teo amin’ny tarehiny ankavia ka anisan’ny nitarika ny fahafatesany.

Avy hatrany dia nosamborina ilay tovolahy zanany mba hanaovana ny fanadihadiana sy ny mety ho antony marina , fototry ny olana ka niafara tamin’izao famonoana izao.

ALEM

Les journées des BTP pour bientôt

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Les journées des BTP se dérouleront à l’Hôtel Carlton du 2 au 4 juin prochain. Consacré, comme son nom l’indique, au secteur des bâtiments et des travaux publics cet événement, organisé par le Syndicat des Entrepreneurs du BTP (SEBTP) comportera évidemment une présentation générale de ce secteur à travers les expositions réalisées par les entreprises spécialisées. Il y aura également une série de conférences qui seront notamment l’occasion pour le public de faire plus de connaissance sur l’état des lieux et perspectives du secteur ; les partenaires techniques et financiers, le partenariat public-privé.

Ce sera en tout cas l’occasion pour le SEBTP de permettre au public de mieux connaître le secteur. Créé depuis plus de 40 ans, le SEBTP a pour objet, la défense de l’intérêt collectif de la profession de la construction. Les 11 grandes entreprises, 9 moyennes entreprises et 20 petites entreprises qui composent le Syndicat seront évidemment présents à ces journées et démontreront qu’elles sont des acteurs incontournables de la vie économique de Madagascar. A noter que le SEBTP privilégie le partenariat avec l’Etat et ses démembrements et est présent dans les conseils d’administration d’organismes paritaires comme l’Autorité Routière de Madagascar (ARM) et l’Agence de régulation des Marchés Publics (ARMP)

R .Edmond

Bus nocturne : Une initiative louable !

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Les activités journalières à Tana se résument par une routine qui finit habituellement à 17 heures. Une situation qui limite l’économie urbaine. Le projet bus « nocturne » pourrait inverser la donne.

Le projet est en cours et l’initiative est bien louable pour l’intérêt public. Le transport public étant une galère au quotidien pour les Tananariviens, la mise en place des bus nocturnes pourrait sans aucun doute résoudre en partie le problème. Les gens, surtout ceux habitant dans les périphéries de la capitale, peuvent maintenant gérer leur emploi du temps qui fut auparavant paramétré par les embarras des taxis-be. Cette initiative de bus nocturne revêt aussi une dimension économique pour le milieu urbain. Les activités nocturnes seront dynamisées lorsque les gens ne sont plus bloqués par le transport. L’ouverture 24h/24h des centres commerciaux et d’autres activités du genre génèrent forcément de l’emploi. Les citoyens ont une mauvaise représentation des travaux de nuit. Mais il faut dire que dans les pays développés, les gens travaillent le jour et dépensent la nuit, et vice versa. C’est dans un tel équilibre de l’actif et du passif que l’économie se ressource. Nous ne sommes pas sûrement en reste pour bénéficier de cette copie dans la capitale malgache. La mesure d’accompagnement serait juste d’ordre sécuritaire. Et tout cela semble être déjà anticipé avec le partage de 135 voitures tout-terrain aux forces de l’ordre. Un ratissage strict des endroits qualifiés « rouges » et un contrôle sévère des noctambules ne pourraient que réduire le taux de criminalité. La situation semble être déjà prouvée avec la descente en flèche des statistiques des attaques à main armée ces derniers temps face à l’opération coup de poing de la police. La fermeture des bars après 21 heures dans les quartiers de la ville des mille a, il faut le dire, porté ses fruits. Avec la multitude des corps de la force publique existante, le nombre des éléments d’ordre ne manque pas pour cet accompagnement. La police municipale, la police nationale, la gendarmerie, les militaires peuvent s’organiser pour soutenir en matière de sécurité la vie nocturne dont le transport public. Le projet mérite d’être soutenu pour espérer une vision plus large du développement. La vie au quotidien des gens habitant en milieu urbain ne doit pas être dictée par l’insécurité. Un développement qui se veut être rapide mérite un travail du jour comme de nuit. La Chine n’est pas au stade où elle est actuellement si ses activités nocturnes n’ont pas été privilégiées. Pourquoi pas Madagascar et en filigrane Antananarivo?

Didi R.

Ankorondrano- Andranomahery : Fianakaviana 60 no efa nandrava ny trano sy efa niala

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Midadasika ny toerana, olona sahirana avokoa ireo nanorina trano teny. Ho ,aiza, hono izy ireo raha hesorina eny?

Nahatonga resabe tato ho ato ny fandravana trano eto amin’ny faritry ny renivohitra. Anisan’ny voakasin’izany ny eny Ankorondrano Andranomahery. Omaly, nikoropaka ireo izay mbola tsy niala fa ho tonga ny fandravana sahala ny teny Ankadimbahoaka. Rehefa nojerena teny an-toerana anefa, tsy nisy an’izany. Tafaresaka tamin’ny sefo fonkatany izahay. Nitondra fanazavana izy ary nilaza mazava fa tsy mbola nisy hatramin’izao izany fandravana tsy nakasitrahan’ny tompony izany. Nisy ny fifampiresahana amin’ireo olona voakasik’ity zavatra ity. Fianakaviana 160 eo ho eo no tokony hiala. Misy ireo izay manaiky ny hiala avy hatrany. Hatramin’izao, 60 no efa tsy mipetraka eny intsony rehefa avy nanao fifanarahana tamin’ny tompon’ny tany. Misy koa anefa ireo izay tsy mbola vonona amin’izany ary dia mijanona eny an-toerana. Mazava tsara ny resaka nataon’izy ireo : “ho aiza izahay” . Resaka be tokoa eny an-toerana ny momba izao fandravana izao. Ny sefo fokontany hatrany no nitondra fanazavana. Misy amin’ireo olona ireo no tompon’ny tany nanorenany trano ary afaka nitondra ny taratasy rehetra manaporofo izany. Afaka nifanaraka tamin’ny mpividy anefa izy ireo ary tsy nisy ny olana. Htramin’izao, hoy ihany ny fanazavana, fianakaviana 100 no efa voajery mikasika ny fialany. Araka ny efa voasoratra ery ambony, ny 60 amin’ireo no efa lasa. Mikasika ny vola nomena azy ireo, eo amin’ny 400 000 ariary ka hatramin’ny 1 000 000 ariary. Arakaraka ny haben’ny trano sy ny hatsarany izy io, hoy hatrany ny filohan’ny fokontany.

Etsy andaniny, maro ireo izay tsy mety handray an’io vola io ary miteny fa tsy mahavita azy ireo fotoana kely akory izany. Mijanona tsy hiala izy ireo ary dia miandry izay fiantraikany.

nangonin’i r.s.

Tranompokonolona Analakely : Christine Razanamahasoa et Lalatiana Ravololomanana même combat

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Une intervention de Christine Razanamahasoa, on distingue en arrière plan Lalatiana Ravololomanana.
Une intervention de Christine Razanamahasoa, on distingue en arrière plan Lalatiana Ravololomanana.
Une intervention de Christine Razanamahasoa, on distingue en arrière plan Lalatiana Ravololomanana.

La démolition des habitations à Ankadimbahoaka a été l’un des thèmes principaux abordés par Lalatiana Ravololomanana, lors d’une conférence-débat qu’elle a tenue, hier, à la Tranompokonolona Analakely. Une réunion qui a vu la présence de la députée Christine Razanamahasoa placée à côté de Thérèse Zafy. Avec une assistance composée dans sa majeure partie de descendantes d’Eve. Est-ce la présence de la députée d’Ambatofinandrahana à cette conférence-débat que bon nombre d’intervenants ont défendu le cas de cette dernière. Bref, ils étaient contre la destitution de Christine Razanamahasoa de son poste de présidente de l’Assemblée nationale. On a l’impression lors de cette rencontre, d’hier, qu’une alliance a vu le jour entre la députée Christine Razanamahasoa et la fondatrice du front des opposants Lalatiana Ravololomanana. Du moins pour un même combat. D’ailleurs, Max Fabien Andrianirina et le pasteur Tsarahame Edouard étaient présents dans la salle. Mais l’on se demande si ce serait une alliance de circonstance ?

Un appel. Pour en revenir à la conférence-débat, la Dame de fer est allée droit au but pour dénoncer les injustices qui règnent dans le pays. Avant de se demander s’il y a vraiment un Etat de droit ? En citant notamment la démolition d’habitations à Ankadimbahoaka. Rejoignant ainsi la position du MAPAR qui n’a pas hésité à fustiger le propriétaire du groupe FILATEX. Toujours à propos des affaires nationales, Lalatiana Ravololomanana de faire la remarque « personne n’est ni responsable ni coupable ». Ce fut aussi une occasion pour la fondatrice de « Manda ho an’ny firenena » de lancer un appel aux mères da famille à former un front ou un bloc, c’est selon. Elle n’a pas toutefois donné plus de précisions sur les objectifs de ce nouveau groupement, à part de dénoncer les injustices.

Dominique R.

Des 4×4 aux Forces de l’ordre

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Une partie des 4×4, source de polémique, a finalement été répartie entre les forces de l’ordre. Le président de la République a pris la décision de leur remettre 135 de ces véhicules dans le cadre de leur mission de sécurité. Pendant la campagne de propagande du premier tour des élections présidentielles, l’ancien Premier ministre de la Transition Camille Vital, a projeté de remettre l’ensemble du lot aux forces de l’ordre. Mais la controverse sur son droit de propriété sur les 350 4×4 stockés à cette époque au port de Toamasina ne lui a pas permis de réaliser l’opération. Néanmoins, ce n’est plus un secret, ces voitures sont un don d’un ami à l’Etat malgache confié à la présidence de la République. L’«ami» en question serait China Sonangol. L’identité du donateur n’a jamais été révélée officiellement mais l’importation s’est faite par l’intermédiaire de la société JP Trading.

Des 4×4 aux Forces de l’ordre

       Quoi qu’il en soit, 12 autres véhicules tout terrain seront affectés au niveau de principales zones touristiques de l’Ile. Une chose est sûre, le président de la République ne ménage pas ses efforts pour le succès du combat contre l’insécurité. Il a doté en priorité de matériels roulants les acteurs sur le front de cette lutte. Du point de vue des observateurs, c’est une remise qui n’est pas innocente. Elle est perçue comme un clin d’œil du chef de l’Etat aux forces de l’ordre en ce début d’une nouvelle République. On a toujours dit en effet, que les forces armées étaient acquises au président de la Transition Andry Rajoelina qui a beaucoup gâté les principaux responsables aux commandements durant son mandat. Vrai ou faux, le président de la République Hery Rajaonarimampianina prône une politique de changement et ne cache pas sa faveur envers l’avènement d’hommes nouveaux à la tête des forces de l’ordre. Sans vouloir engager une chasse aux sorcières, il a procédé à de nouvelles nominations qui traduisent bien l’alternance au pouvoir. Les forces de l’ordre ont presque souvent manqué d’efficacité, faute de matériels et de budget approprié pour les missions qu’on leur assigne. Si les élections présidentielles et législatives ont pu se tenir dans la sécurité sur l’ensemble du territoire, c’est parce que les forces de l’ordre ont reçu une enveloppe financière qui leur a permis d’avoir des résultats de sécurisation à la hauteur des attentes. Leur tâche reste ardue. La lutte contre l’insécurité est loin d’être terminée. Les bandits attaquent, personnes et biens d’autrui, le plus souvent avec des armes de guerre. Les forces de l’ordre doivent posséder les moyens de les tenir tête. Elles ont enfin un grand rôle à jouer pour défendre la mise en place de la République et la défense de l’Etat de droit. Des objectifs qui tiennent à cœur le président de la République Hery Rajaonarimampiananina qui vient de leur doter des véhicules tout terrain en attendant d’autres matériels.

Zo Rakotoseheno

Théâtre : L’association CONTI présente « Regret » au CEMDLAC

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L’équipe de comédiens qui sera sur scène cet après-midi.
L’équipe de comédiens qui sera sur scène cet après-midi.
L’équipe de comédiens qui sera sur scène cet après-midi.

Il est, ces derniers temps, plutôt rare de voir des comédiens malgaches monter sur les planches. L’association CONTI et ACTU donnent au public l’occasion de voir de belles pièces. Ce sera le cas cet après-midi.

L’association CONTI poursuit son développement artistique et culturel à Madagascar. Après la création d’ACTU (Association culturelle de théâtre Universitaire), CONTI et ACTU comptent maintenant, une trentaine de comédiens. Les spectacles réalisés ont été :

– En 2013 : « DANDIN » de Molière ; « Paroles brûlées » (adapté des « Hain-teny » de Jean Paulhan)

– En 2014 : « Le Mariage forcé » de Molière ; lecture scénique sur « La femme et l’amour » ; et la pièce de Molière la plus représentée dans le monde « Les Fourberies de SCAPIN ».

Humour et rebondissements. A l’occasion de la fête des mères, ils nous présentent une pièce en malgache intitulée « Nenina nitera-jaza maditra » ou « Regret ». Cette pièce est inspirée librement de Lija Ravaloson (Mitera-jaza maditra) et coré – écrit par Beby Mahita Bedos et Rasolofomanana Alfred Léonard. La mise en scène est réalisée par Beby Mahita Bedos avec cinq acteurs : Misa (fils de Ravao et Cambrioleur), Nivo (femme de Misa), Solo (Directeur), Heriniaina (Inspecteur), Ravao (Mère de Misa), Rondro (caporal).

« La pièce relate l’histoire d’un homme qui vole et cambriole les riches pour aider des personnes démunies, surtout les mères délaissées ou veuves comme sa mère ; marié avec une orgueilleuse, la police est à sa recherche, sa mère et sa femme sont soupçonnées dans l’affaire. Une histoire triste et drôle qui relate la vie d’un homme à double face et d’une mère qui ne connaît pas bien son fils. »

L’humour est présent tout au long de cette pièce qui dure 1h15.K. Cela nous donne aussi l’occasion d’entendre des poèmes en français sur la mère et l’enfant.

Les comédiens sont talentueux à souhait. Il y a Rabenatoandro Maminirina  dans le rôle de Misa (fils de Ravao et Cambrioleur). Beby Mahita Bedos est Nivo (la femme de Misa) et Ravao (la mère de Misa), Ny Aina Olivari Claudio, l’Inspecteur Heriniaina, Randriamiharisoa Sitraka Maria, la Caporale Rondro, Rasolofomanana Alfred Léonard, le Commissaire Rado et le Directeur Solo. Et enfin, Imboavonjy Soaviniavo  est lectrice de poème (intermède).

Patrice RABE

Communales en novembre : Ravalomanana mise sur le TIM réconcilié

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Mahafaritsy Samuel roule pour un TIM fort et réconcilié.
Mahafaritsy Samuel roule pour un TIM fort et réconcilié.
Mahafaritsy Samuel roule pour un TIM fort et réconcilié.

L’ancien président dont le retour ne serait pas dans les six premiers mois de la présidence de Hery Rajaonarimampianina vise les Communales en réunifiant son parti.

L’ancien président de l’Assemblée nationale figure parmi les anciens barons du TIM qui ne ménagent pas leurs efforts pour concrétiser la réconciliation au sein de cet ancien parti majoritaire. « Personne n’est contre la réconciliation au sein du TIM. Tous les militants sont d’accord sur cette réconciliation, y compris ceux qui militent au Magro Behoririka. La base du parti aspire à un TIM fort et réconcilié, capable de relever les défis des prochaines échéances électorales. S’il y a des militants ou des têtes qui s’y opposent, qu’ils osent se lever pour dire pourquoi », affirme Mahafaritsy Samuel Razakanirina. Avant de préciser : « Cette réconciliation et ce rassemblement ont obtenu et continuent d’obtenir la bénédiction du fondateur Marc Ravalomanana. » D’après Mahafaritsy Samuel, on n’exclut personne dans le processus de rassemblement des militants de Tiako I Madagasikara. « Je lance un appel à tous ceux qui n’ont pas été contactés à rejoindre leur formation politique d’origine. »

TAO et TL. Selon cet ambassadeur de Madagascar en Algérie, il y a au moins 21 entités ou sensibilités à rassembler dans un seul parti qui est le TIM. « Il n’y aura plus le TAO (NDLR : TIM Authentique et Original) et le Tl (NDLR : TIM Légal). Il est temps de faire taire les orgueils et les égos des uns et des autres », estime-t-il. Mahafaritsy Samuel dément les bruits selon lesquels le processus de rassemblement au sein du TIM est bloqué faute d’entente entre les partisans du TAO et ceux du TL. En tout cas, s’il y a des incohérences et des malentendus dans ce processus de rassemblement de l’ancien parti majoritaire, c’est la faute à Marc Ravalomanana. Visiblement, ce dernier ne change pas. S’il confie une chose à l’équipe du TAO, il défend le contraire avec celle du TIM Légal. Quoi qu’il en soit, Mahafaritsy Samuel laisse entendre qu’une Convention sera signée dans les prochains jours. « Cette Convention qui sera signée sous l’égide de l’épouse du fondateur sera suivi du congrès national du parti. Le nouvel organigramme du TIM sera fixé dans cette convention. La réunification et la réorganisation du parti nous permettent de nous préparer aux Communales », explique-t-il.

Recueillis par RAJAOFERA Eugène

DE-CI…..DE-LA

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# 25ans de scène de Rija au Carlton. Pour célébrer en beauté ses 25 ans de scène, Rija Ramanantoanina a choisi le Carlton. Ce soir, il offrira à ses nombreux admirateurs un merveilleux récital où il interprétera un répertoire de succès n’ayant pris aucune ride. De « Hay ve ka nisy » à « Mama » en passant par « Fiainana kely », le crooner fera passer de merveilleux moments à tous ceux qui aiment la chanson de qualité.

# Rentrée de « Feon’Ala » au Piment Café. Le groupe existe depuis le début des années 80 et il continue sa belle aventure musicale avec de nouvelles interprètes. C’est une nouvelle génération de chanteuses que Charles Morin Poty manage. Les quatre jeunes femmes monteront sur la scène du Piment Café, ce soir.

Patrice RABE