Un don de sang pour le maximum de poches de sang est vital pour d’autres.
Un don de sang pour le maximum de poches de sang est vital pour d’autres.
Comme chaque année, l’ambassade de l’Indonésie organise un geste citoyen qui peut sauver des vies. Il s’agit de donner du sang à titre tout à fait gratuit. C’est ainsi qu’elle appelle tous les citoyens de bonne volonté à venir donner leur sang, à l’ambassade de l’Indonésie à Ankorondrano, de 8 h 30 à 13 h. Cette grande opération est réalisée avec la collaboration de l’hôpital HJRA où se trouve la banque de sang.
Le chargé d’Affaires d’Algérie en compagnie du ministre des Affaires Etrangères malgache. (Photo Yvon RAM)
Le chargé d’Affaires d’Algérie en compagnie du ministre des Affaires Etrangères malgache. (Photo Yvon RAM)
A l’occasion du 59e anniversaire de la révolution du 1er novembre 1954, le chargé d’Affaires d’Algérie, Alim Mohamed, a retracé la lutte que ce pays a menée. La cérémonie s’est déroulée, hier, au Carlton. Dans son allocution, il a souligné l’attachement des algériens à la liberté. Tout en soulignant au passage que les élections présidentielles et les législatives sont prévues pour l’année prochaine. Par ailleurs, il a salué la sagesse du peuple malgache, lors du premier tour. Il souhaite également que le deuxième tour se déroule dans les meilleures conditions. Et ce, dans la sérénité, respectant les principes démocratiques. L’objectif étant de mettre fin définitivement à la crise.
Fort engouement lors du dépistage du diabète au grand port, à Toamasina. (Photo Jean-Claude Steve)
Fort engouement lors du dépistage du diabète au grand port, à Toamasina. (Photo Jean-Claude Steve)
Huit jeunes tamataviens ont attrapé le diabète à la naissance si bien qu’ils sont obligés de prendre de l’insuline toute leur vie. C’est ce que l’on a appris du Dr Andriamanonga Jean Marie, coordonateur local de l’association malgache de lutte contre le diabète (AMADIA) de Tamatave lors de la célébration de la journée mondiale contre le diabète à Toamasina.
L’antenne locale est à sa 5e année consécutive de célébration de la journée mondiale. Les membres actuels de l’antenne locale de Toamasina se sont retrouvés au domicile d’un past président du Lions club. C’est dans un coin à Tamatave que l’AMADIA Toamasina a vu le jour. 3 000 dépistages sont tenus durant les mandats 2012 – 2013 et déjà 450 depuis le mois de juin dernier. Pour ces mêmes périodes, 3 600 et 4 500 consultations sont tenues dans les trois centres à savoir le cabinet médical à la cité Béryl Rose, Valpinson et SOAVA au siège de l’association. Ainsi, une centaine de personnes a rejoint le rang des membres actifs de l’AMADIA locale qui compte 400 membres en 2012 – 2013. Ces membres et plus particulièrement les diabétiques sont pris en charge et bénéficient d’une éducation thérapeutique avec des médecins spécialisés.
Diabète du à l’alcool. Pour marquer la journée mondiale, l’AMADIA a organisé une série de dépistage du diabète au grand port. Le taux de prévalence du diabète sur la zone littorale Est de la Grande Ile est de 5 % et ce sont surtout les femmes qui en sont atteintes avec un taux de sucre assez élevé. Sur 350 personnes passant le test de glycémie, une trentaine est diagnostiquée avec un taux de sucre assez élevé. Le taux de 9 % a retenu tout particulièrement l’attention des membres de l’A MA DIA Toamasina. Ainsi, « un quatrième type de diabète est enregistré dans la région Atsinanana et Analanjirofo. Néanmoins, elle n’est pas encore reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé. C’est le diabète dû à la consommation sans modération d’alcool. La maladie déclarée souvent au cours de l’enfance ou de l’adolescence dite diabète de type 1 est une maladie génétique qui a pour conséquence l’attaque de certaines cellules du pancréas. Le « diabète de la maturité » ou le diabète de type 2 est de plus en plus fréquent chez les enfants et les jeunes à cause du mode de vie actuel. Et dernièrement, la maladie que les femmes peuvent contracter au cours du 2e trimestre de leur grossesse est différente des diabètes de type 1 et 2. Ce diabète gestationnel disparaît après la naissance du bébé » a tenu à faire remarquer le Professeur Ratsivalaka Razafy et non membre du Lions Club de Tamatave puis conseiller au sein de l’AMADIA. Des points focaux verront le jour dans les mois à venir. La sensibilisation et le dépistage sont en vue dans les districts de Fenerive Est, Sainte Marie, Vatomandry et Brickaville en premier lieu.
Les financements octroyés par la BAD diminuent à cause de la mauvaise gouvernance.
Les financements octroyés par la BAD diminuent à cause de la mauvaise gouvernance.
L’allocation de Madagascar au titre du huitième Fonds africain de développement (FAD XIII), qui portera sur la période 2014-2016 ne connaîtra pas d’augmentation selon les représentants de la Banque africaine de développement (BAD). Pourtant pour la période 2011-2013, la part de Madagascar a déjà été réduite de moitié.
La mission d’identification multisectorielle et de consultation sur les résultats de l’évaluation indépendante de la coopération entre la BAD et Madagascar, sur la période 2002 à 2012, a été lancée hier à l’Ibis Ankorondrano. Un atelier de dix jours est donc organisé pour le partage de résultats provisoires sur l’évaluation, en vue de susciter un débat avec les parties prenantes, sur les constats et recommandations qui en émergent. Notons que durant cette période d’évaluation, la banque a financé au total 16 nouveaux projets sur un montant global de 330,6 millions d’unités de comptes, soit environ 1 128,8 milliards d’Ariary. 31,8 % de ces financements ont été alloués dans l’appui au secteur privé, 29 % ans pour les appuis budgétaires et finances publiques, 15,4 % dans l’eau et assainissement, 12,4 % dans le transport, 9,7% dans le développement rural et 1,8 % dans le secteur social. Par ailleurs, la banque a également financé cinq projets d’aide d’urgence pour un montant total de 2,98 millions d’unités de comptes, soit près de 4,6 milliards d’Ariary, suite aux dégâts causés par les catastrophes naturelles récurrentes dans le pays.
Réductions. Les projets qui seront identifiés au cours de l’atelier de dix jours, ne seront pas forcément financés par la BAD, d’après le représentant résident de cette banque à Madagascar. « La crise politique en cours a contribué à la réduction, de façon considérable, des ressources allouées à Madagascar, à l’issue de reconstitutions successives des ressources du FAD », a-t-il évoqué dans son discours. Notons que l’allocation initiale de Madagascar au titre du FAD XI était de 156,2 millions d’unités de comptes sur la période 2008-2010. Ce montant a été réduit à 62,75 millions d’unités de comptes, à la fin du cycle du FAD XII, couvrant la période 2011-2013. Pour le FAD XIII qui portera sur la période 2014-2016, la somme attribuée à Madagascar n’est pas encore connue, mais elle ne connaîtra pas d’augmentation. « Au mieux,le montant sera maintenu au niveau de celui de la dernière période. Plusieurs paramètres sont considérés dans la détermination de ce fonds pour chaque pays. Pour Madagascar, la banque soutient la bonne gouvernance pour bien gérer le peu de ressources disponibles. Cela impose également la sélectivité dans les projets prioritaires qui auront été identifiés, discutés et retenus », a affirmé Nyaki Z. Kaningbs, chargé principal des opérations au sein de la BAD Madagascar. A noter que la construction d’infrastructures, l’intégration régionale, le soutien au secteur privé et la formation des jeunes figurent parmi les priorités définies par la BAD.
Tokony ho tamin’ny dimy ora hariva omaly no nisy naka an-keriny ny karàna iray tompon’ny “quicaillerie nationale” ao Toamasina. Iny izy handeha hivoaka ny toeram-pivarotana iny, raha avy nanidy izany, no tonga ireo olon-dratsy. Nandeha fiara tsy mataho-dàlana izy ireo ary nanambana basy no sady nampiditra an-keriny ilay karàna tao anatiny. Tamin’ny ora nanoratanay omaly dia mbola tao anatin’ny fanenjehana tanteraka ny mpitandro ny filaminana. Mafampana ny asan-jiolahy ao Toamasina. Ny faran’ny herinandro teo dia nisy ny roalahy, izay voasambotry ny polisy ary voaporofo fa olona mbola tokony higadra izy ireo no nomena basy handroba. Mpitandro ny filaminana no tompon’ny basy. Mafampana…
Jean Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina, les deux candidats au deuxième tour ont exposé hier devant les membres des groupements patronaux, en l’occurrence le GEM, le SIM, la FIVMPAMA et la Tranoben’ny Tantsaha des extraits de leur programme économique. Plus particulièrement sur les mesures d’urgence qu’ils prendront en faveur du développement économique en général et du secteur privé en particulier. Une séance, ou plutôt deux, puisque les deux candidats ont été interrogés séparément, qui ont permis de dégager la différence entre ces deux personnalités parmi lesquelles les électeurs auront à choisir comme premier Président de la IVe République. Le candidat de Avana est apparemment un bâtisseur pragmatique tandis que Hery Vaovao ho an’i Madagasikara est surtout un grand théoricien qui veut mettre en place un train de mesures de relance économique rapide.
Bâtisseur. « Je ne suis pas un grand économiste, mais je suis pragmatique » devait en substance, déclarer le Dr Jean Louis Robinson qui se dit prêt à travailler avec le secteur privé durant son mandat de cinq ans. Et avec une structure de travail à l’appui puisque pour lui, le moyen le plus efficace d’aider le secteur privé est tout simplement de créer un Secrétariat d’Etat chargé des groupements économiques. En matière d’infrastructures pour le développement, Jean Louis Robinson se veut être un bâtisseur en reconnaissant que Madagascar a plus que jamais besoin de routes, de ponts, d’aéroports pour accélérer son développement. Et parmi ses mesures d’urgence, il se propose de régler rapidement les problèmes de la circulation urbaine. « J’essaierai de mettre un terme aux embouteillages à Antananarivo à travers la constructions d’autoroutes et d’échangeurs » a-t-il déclaré en précisant que l’autoroute reliant la ville d’Antananarivo sera réalisée en l’espace d’un an. Ce genre de projet, rappelons-le était déjà concocté du temps de l’ancien Président Marc Ravalomanana. Concernant le transport aérien Jean Louis Robinson d’annoncer la possibilité de doter chaque district, d’un aéroport.
Hery, le théoricien qui veut un développement rapide avec son train de mesures économiques.
Connaissance très poussée. Le candidat Hery Rajaonarimampianina a pour sa part montré sa connaissance très poussée de l’économie. En habitué des lois des finances, l’ancien ministre des Finances et du Budget a d’ailleurs fait une projection en déclarant qu’avec son programme économique visiblement très libéral, il est sûr de réaliser assez rapidement un taux de croissance à deux chiffres. Une manière en somme d’annoncer qu’un boum économique est possible à travers un modèle de développement semblable à celui des pays émergents. « Je vais y arriver très rapidement avec une stratégie à mettre en place qui prendra comme modèles les pays émergents » a déclaré le candidat Hery Rajaonarimampianina qui, lui aussi compte associer le secteur privé dans le processus de développement. Dans le domaine des infrastructures, il opte particulièrement pour le désenclavement des zones de production. « On travaillera notamment dans les zones économiques d’évacuation des produits, sans oublier les grandes routes » a-t-il poursuivi, en citant notamment le début des travaux de réhabilitation de la RN9 reliant Toliara à Befandriana sur un trajet de plus de 100 kms, dès l’année prochaine. Là également Hery Rajaonarimampianina a cité un projet qui n’est pas nouveau.
Points communs. En tout cas, malgré une nette différence de personnalités et de perception de l’économie, les deux candidats se rejoignent avec des points communs sur un certain nombre de principes comme l’amélioration de l’environnement des affaires, le dialogue avec le secteur privé, la sécurité des biens et des personnes, la lutte contre la corruption, le rétablissement de la confiance de la population envers les dirigeants. Concernant plus particulièrement la Jirama, les deux candidats, tout en reconnaissant les grandes difficultés traversées par cette entreprise, roulent pour son maintien en tant que société d’Etat mais proposent tous les deux, l’ouverture du secteur énergétique à d’autres opérateurs. Sur Air Madagascar, Hery Rajaonarimampianina qui en est d’ailleurs le Président du Conseil d’Administration de faire entendre qu’il y a la question de la souveraineté nationale et l’image de Madagascar à défendre. En somme, il n’est pas pour la privatisation d’Air Madagascar. Tout comme Jean Louis Robinson qui a tout simplement déclaré qu’on peut laisser d’autres compagnies aériennes opérer sur le ciel aérien malgache. Dans tous les cas, les deux ont eu le mérite d’avoir parlé et promis au secteur privé qu’ils feront tout leur possible pour assurer le développement de l’industrie malgache. A noter que les groupements patronaux n’ont pas tenu à exprimer leur position par rapport à l’un ou l’autre candidat à l’issue des deux séances d’hier. Ils ne feront d’ailleurs campagne ni pour l’un ni pour l’autre.
Grande première vendredi pour la Cour Electorale Spéciale.
Grande première vendredi pour la Cour Electorale Spéciale.
Vendredi 25 octobre – vendredi 7 novembre. La CENI-T avait publié les résultats provisoires deux semaines, jour pour jour, après le premier tour de scrutin.
La Cour électorale spéciale va prendre le même laps de temps pour la proclamation des résultats officiels qui aura lieu ce vendredi 22 novembre, quoique le délai de 15 jours prévu par les textes n’expire que le 23 novembre. En fait, la CES veut sans doute éviter de tenir la proclamation un samedi, même si elle travaille presque 7 jours sur 7 pour évacuer notamment la centaine de requêtes déposées et/ou parvenues en son siège à Ambohidahy.
Précampagne. Le compte à rebours commencera donc le vendredi 22 novembre 2013 pour Jean Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina, mais aussi pour les autres candidats. Ces derniers auront attendu le verdict officiel de la CES, avant de se positionner pour le second tour du 20 décembre prochain dont la propagande d’une durée de 21 jours, débutera officiellement le 29 novembre. Cela n’empêchera pas toutefois les deux candidats et leurs comités de soutien de commencer leur précampagne au lendemain même de la proclamation officielle des résultats, c’est-à-dire le samedi 23 novembre. Prenant ainsi une semaine d’avance par rapport au coup d’envoi officiel de la campagne.
Fin de règne. La date du 22 novembre 2013 sera également un jalon important vers la fin de règne d’ Andry Rajoelina qui aura accompli de fait presque un quinquennat. Donnant le temps au temps pendant 5 ans. Après le 20 décembre, les choses vont par contre se précipiter car si la CENI-T a mis 15 jours pour sortir les résultats du premier tour qui comptait 33 candidats, il lui faudra sûrement moins de temps pour donner les scores réalisés par les numéros 33 et 3. Même célérité certainement au niveau de la CES qui ne pourra pas, néanmoins donner le nom de l’heureux élu avant fin décembre. Faute de l’avoir en cadeau de Noël, le pays aura un nouveau Président en guise de « bonne année ».
Le paiement par téléphone mobile réduit déjà les longues queues devant les agences Jirama.
Le paiement par téléphone mobile réduit déjà les longues queues devant les agences Jirama.
Les paiements par téléphone mobile sont de plus en plus utilisés à Madagascar. Pour les factures Jirama, les paiements sont déjà possible par Airtel money, MVola ou par Orange money. Ce dernier a encore révolutionné les pratiques, en supprimant le frais de transfert pour ce paiement. « Ce service gratuit est pour une durée indéterminée. Avec ce paiement à distance à zéro fais, Orange money offre le meilleur service et la solution idéale pour ses clients qui peuvent désormais régler leur facture à distance, sans se déplacer, gratuitement et en toute sécurité », ont soutenu les responsables d’Orange money. Depuis son lancement en août 2012, le service de paiement à distance des factures Jirama par Orange money a de nombreux utilisateurs. Les deux sociétés entendent encore vulgariser le service sur tout le territoire malgache pour répondre aux attentes des clients, notamment ceux dans les régions. Dès le mois prochain, les clients à Toamasina et Antsiranana pourront régler leur facture Jirama via Orange money, en souscrivant au cours de ce mois en cours.
« Les sols malgaches sont devenus de plus en plus vulnérables à l’érosion, pouvant provoquer l’insécurité alimentaire », a-t-on expliqué.
« Les sols malgaches sont devenus de plus en plus vulnérables à l’érosion, pouvant provoquer l’insécurité alimentaire », a-t-on expliqué.
Les déforestations causées par les feux de forêts et feux de brousses sont effectivement classées parmi les principales causes de l’érosion des sols à Madagascar. Ce qui constituerait un grand risque de pénurie alimentaire, d’ici quelques années, voire pour les générations à venir, vu qu’il n’y aura plus assez de places pour la production agricole. C’est ce qu’a affirmé le Pr Raoelina Andriambololona, Directeur Général de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN), à l’occasion de la cérémonie d’ouverture officielle du séminaire sur « le cours régional
sur l’utilisation des techniques basées sur les radioactives pour l’évaluation de l’érosion des sols », à l’hôtel Panorama hier. « Ce qui nécessiterait ainsi le recours à la physique nucléaire pour lutter contre l’érosion des sols », poursuit-il. Et de continuer: « l’utilisation de techniques d’études classiques sur cette lutte ne peut être appliquée que sur un bout de terrain. Pourtant, avec la physique nucléaire, les hypothèses peuvent être globalisées sur l’ensemble de tous les terrains », expliquant les avantages des procédés nucléaires pour lutter contre cette catastrophe plus ou moins d’origine humaine.En effet, cette activité qui va durer 11 jours, entre dans le cadre du programme de coopération régionale RAF/5/063 de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), intitulé : « Appui à des pratiques innovantes de l’agriculture de conservation pour lutter contre la dégradation des sols et renforcer leur productivité aux fins d’une meilleure sécurité alimentaire », instituée par l’INSTN et le Minsup. 23 participants venant de 10 pays vont ainsi y participer, formés par cinq experts dont un malgache déjà reconnu, deux régionaux et deux internationaux.
Miodrag Marjanovic en pleine action avec les joueurs de l’ASCUT samedi au Gymnase de Soavita. (Photo Kelly)
Le boxeur Paul Rasaminanana reste pessimiste quant à l’évolution de la situation au sein de la FMBO. ( Photo d’Archives).
La boxe malgache est en train de mourir à petit feu. C’est le constat de Paul Rasamimanana. L’auteur du premier KO aux Jeux Olympiques de Moscou 1980 face à un hongrois également médaillé d‘or des JO de Montréal, s’insurge sur ce qu’il affirme être un assassinat en règle du noble art devenu aujourd’hui esclave d’une mauvaise gestion des responsables. Récit.
Midi Madagasikara : Cela fait deux ou trois ans qu’on n’entend plus parler de la boxe. Enfin en mieux car cette discipline figure plutôt ces derniers mois dans les rubriques faits divers.
Paul Rasamimanana : « C’est malheureusement la triste vérité. La boxe ne sait plus quoi faire. On est en train de mourir à cause des agissements irresponsables des gens qui nous gouvernent. Quand les boxeurs arrivent avec trois jours de retard aux Jeux Africains de Mozambique pour ce qui devait être une qualification pour les Jeux Olympiques de Londres, c’est tout simplement révoltant. »
Midi : Mais pourriez-vous dire exactement où est le fond du problème ?
P.R. : « Ce n’est pas du tout sorcier. Le ministère et le Comité Olympique ne veulent pas de Gégé Bosco comme président et proposent, contre vents et marées, de mettre en place une délégation spéciale. Une structure qui ne reçoit pas l’aval de la Fédération Internationale de la Boxe Amateur pour la simple et bonne raison que cela ne se fait pas dans ce milieu qui stipule qu’en cas de défaillance du président d’une fédération, c’est le vice-président qui prend le relais pour organiser d’autres élections. C’est simple mais allons le dire au ministre des Sports, ce dernier ironisait en retroussant ses manches pour dire qu’il a été lui aussi boxeur. Soit mais dans le cas présent il s’agit de mettre en place une structure fédérale reconnue par les instances internationales et dont le choix répond à leurs exigences. Pour la boxe et comme le vice-président réside à Morondava et qu’il ne peut pas, de ce fait, exercer ce rôle, il faut donner le pouvoir à l’autre vice-président. C’est aussi simple. »
Midi : Qu’avez-vous alors à proposer pour sortir de cette crise ?
P.R. : « Il ne s’agit pas d’une simple crise car depuis deux ans, la boxe malgache vit sous perfusion à cause des agissements du ministère des Sports mais également du Comité Olympique Malgache. Ce dernier soutient évidemment son SG, Jonah Rabialahy, mais comme il n’est pas du milieu de la boxe, il aura du mal à se faire accepter. Mais que ce soit Jonah ou un autre, nous on veut tout juste avoir une fédération qui sera reconnue par la FIBA et la Confédération africaine. Mais visiblement, il faut attendre un nouveau gouvernement et donc un nouveau ministre pour espérer en finir avec cette crise. »
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